Retour sur la séparation du Québec: pour brûler le drapeau du Culbec, il faut d’abord brûler celui du Cacanada!


Avant d’amorcer la lecture de ce billet, il faut lire ce billet de Arwen, la blogueuse de Ya Basta!, en réponse à ce billet concernant la séparation du Québec. À mon tour de répondre maintenant.

Chère Arwen,

Tout d’abord, je te remercie d’avoir pris le temps de me répondre. Ta façon de débattre est très respectueuse (beaucoup plus que moi-même), mais tout de même ta critique demeure acerbe, et c’est très bien ainsi.

Avant de commenter tes propos, je dois te dire que j’adore l’illustration avec les drapeaux cacanadien et culbécois qui brûlent côte-à-côte en même temps (voir image). Voilà un truc qui me plait énormément, n’en déplaise aux nationaleux culbécois. Qu’ils aillent se faire foutre!

Maintenant, je commente tes propos point par point. Tu dis:

En tant qu’internationaliste, je suis autant opposée à l’État québécois qu’à l’État canadien. Je m’oppose autant aux États (gouvernements) qu’aux nations.

Je suis moins internationaliste que toi et ça explique en partie nos différences. L’anarcho-pragmatisme s’intéresse en priorité au côté local des choses, car il est moins difficile d’y changer quelque chose concrètement. Mais sur le fond des choses, je suis d’accord avec ton propos. On s’entend.

J’ai été souverainiste (et nationaliste) pendant six ans de temps. Je crois donc être bien placée pour affirmer que d’être souverainiste, c’est également être nationaliste.

Je n’aime pas le côté nationaleux du terme « souveraineté », je préfère « séparation ». As-tu déjà été militante pour le Parti Culbécois ou pour le PCQ (devenu une sous-succursale de Culbec Suicidaire lui-même sous-succursale du parti le plus centralisateur du Cacanada, The Allegedly New Mediocratic Socialist Centralized Canada Is Best For You Party (ou autrement dit NPD))? Si oui, ce sera encore plus facile pour toi de comprendre que les militants séparatistes à l’intérieur des partis politiques sont tous des nationaleux étatistes. Pour eux, le séparatisme est inacceptable sans le nationalisme et l’étatisme. Tellement que, par les temps qui courent, ils trouvent que le Parti Culbécois n’est plus assez étatiste ni suffisamment nationaleux: ils divisent donc leur vote séparatiste en 5 partis pour nuire le plus possible au projet séparatiste. Quelle logique implacable! Les étatistes sont tellement plus intelligents que les sales crottés boutonneux d’anars commes nous!

Mais ça, c’est une pensée étatiste (incluant les fédéraleux qui s’en servent avec succès contre les séparatistes) sur la séparation, qui n’a rien à voir avec une pensée anarchiste sur la question. De mon côté, je n’ai jamais milité politiquement ni été membre de quelque parti politique que ce soit. Alors, contrairement à ces séparatistes nationaleux étatistes, la perspective anarchiste hors partis politiques me permet de constater que l’appui à la séparation du Québec est dans l’intérêt de tous ceux qui souhaitent la réduction de la taille de l’État, y compris les anarcho-socialistes et les libertariens. En dehors des partis politiques, il est tout à fait possible d’être séparatiste sans être nationaleux, ce qui n’est pas le cas à l’intérieur des partis politiques.

J’pourrais exposer ma vision du nationalisme dans un futur billet, mais aujourd’hui le temps me manque.

Pas besoin de m’expliquer ta notion de nationalisme pour que je comprenne ton point de vue. Ceci dit, un texte critiquant les nationalismes est toujours intéressant et je le lirais certainement!

Je ne crois pas que la séparation du Québec améliorait la situation pour les classes défavorisées parce que tout ce que ça changerait, ce serait de changer le nom de l’État qui les opprime. La classe ouvrière continuerait de se faire exploiter jour après jour.

En effet, je suis d’accord avec toi. Ce n’est pas en séparant le Québec qu’on va améliorer miraculeusement la situation des classes défavorisées. Je n’embarquerai jamais dans cette bullshit étatiste. La différence, c’est qu’il sera plus facile de se débarasser de l’État une fois le Québec séparé. Et si, comme tu dis, ce n’est que le nom de l’État qui changera, en quoi la séparation du Québec est-il dangereuse dans ce cas?

J’pourrais te resortir mon éternel argument selon quoi l’ennemi de ces personnes n’est pas le Canada; mais le capitalisme.

Voilà une erreur courante chez les anarcho-socialistes qui souffrent d’ anarcho-étatisme. Cette conception du capitalisme, qui se base sur le corporatisme étatiste contemporain et non pas sur le libre-marché libertarien, est trop restreinte: c’est l’État qui est le principal oppresseur et le capitalisme est une bibitte presque totalement inoffensive, contrairement à toute l’oppression qu’il engendre actuellement, en l’absence de l’État. Dans ce blogue, j’expliquerai pourquoi cette conception du capitalisme est trop restreinte et pourquoi l’État est le principal oppresseur, mais tu peux aller voir mon billet précédent sur le libertarianisme vulgaire et tu vas déjà commencer à mieux comprendre.

Par ailleurs, en quoi le Cacanada actuel serait-il moins capitaliste ou moins corporatiste qu’un Québec séparé? Ce n’est pas parce que Léo-Paul Lauzon, cette andouille politique (mais un comptable fort intéressant) gau-gauchiste étatiste partisan de Culbec Suicidaire et du parti The Allegedly New Mediocratic Socialist Centralized Canada Is Best For You Party, l’a dit que c’est vrai!

Et je ne crois pas qu’accéder à la souveraineté entraînerait une réduction de l’État. Les États des diverses nations dans le monde sont tout aussi obèses et tentaculaires.

Je te renvoie à nouveau à l’onglet « Vive la séparation du Québec » pour mon argumentaire sur la question. Mais peut-on s’entendre sur le point suivant: le tandem Cacanada-Culbec est déjà un État tentaculaire et obèse? En quoi cela est mieux qu’un Québec séparé?

En 2002, John Charest disait ceci:

L’État nous a jadis fait bondir en avant. Il est en train de nous ralentir. Il faut revoir et réécrire sa mission. L’État tentaculaire et obèse, qui se substitue à l’entreprise, aux banques et à l’initiative individuelle, c’est terminé!

Pourtant, le Parti Soi-Disant Libéral du Culbec est le parti le plus fédéraleux et le moins nationaleux (ou le plus nationaleux canadian) au Culbec mais aujourd’hui, on se rend bien compte que l’État est omniprésent plus que jamais! Il n’y a aucun espoir de réduire la taille de l’État en restant dans le Cacanada.

Selon moi, la liberté pour les gens de la classe ouvrière (partout dans le monde, pas juste au Québec) passe par une réappropriation de leurs existences, par eux-mêmes et non par des patrons, des policiers et des partis politiques. Je me sens beaucoup plus solidaires avec les opprimé(e)s de la planète, qu’avec les bourgeois(e)s du Québec. Ce que je désire c’est la liberté pour les hommes, les femmes et les enfants.

Ce qui sera plus facile à faire dans un Québec séparé qui risque de devenir enfin un véritable modèle québécois. Comment peut-on accomplir une telle chose en restant dans le Cacanada actuel?

Pas une liberté pour une nation. Une nation…c’est artificiel en fait ! C’est juste un concept, en fait !

Et ça demeurera artificiel même si le Québec se sépare!

Tu l’as écrit sur ton blogue que j’en avais rien à foutre du Québec et du Canada. Ce qui est tout à fait vrai. Je m’oppose aux deux en fait.

On est tout à fait d’accord!

Tu fais donc fausse route en prétendant que je suis donc pour le maintien du Québec dans le Canada (ce qui ne fut jamais le cas d’ailleurs). Ma position est en une de cohérence. Ce serait carrément illogique pour moi d’appuyer la séparation.

Pourtant, cette affirmation est incohérente. Comment ne pas maintenir le Québec dans le Cacanada, tout en restant dans le Canada parce qu’on n’appuie pas la séparation du Québec?

D’ailleurs, je ne m’oppose au souverainisme québécois parce que ce projet est entre autre porté au Québec par le PQ. Je critique cette position politique, peu importe la personne (ou le parti) qui en fait la promotion. Ce qui signifie que je suis autant contre le désir souverainiste du PQ….que celui du PCQ.

Le problème, c’est qu’en suivant ton raisonnement, le Québec ne sera jamais séparé puisqu’aucun parti politique ne sera jamais suffisamment anarchiste. Mais pourtant, les partis fédéraleux sont tout autant sinon encore plus étatistes que les partis séparatistes!

Pendant ce temps, les fédéraleux peuvent modifier le Code Criminel à leur guise sans l’accord des Québécois, puisqu’il s’agit d’une compétence fédérale, et promulguer des lois encore plus stupides et liberticides que la maudite loi C-484 (malgré que ce projet de loi ne menace pas juridiquement le droit à l’avortement).

L’anarcho-pragmatisme souhaite d’anéantir progressivement et sans violence l’État Culbécois, mais il faut d’abord se débarasser de l’influence néfaste du Cacanada pour le Québec. Pour brûler le drapeau du Culbec, il faut d’abord brûler celui du Cacanada. Et quand le drapeau canadian sera entièrement consumé, il me fera plaisir de brûler le drapeau Culbécois à son tour!

Sans rancune!

18 Réponses

  1. J’ai peut-être perdu mon image des drapeaux qui brûlent… 😦 En espérant que ce ne soit un problème technique.

  2. J’ai trouvé ça très intéressant de lire ce billet sous forme de débat.

    Cependant, je me demande pourquoi tu as besoin d’être aussi méprisant envers ceux qui sont nationalistes.

    Je fais partie de ces gens qui sont fâchés contre le PQ car ils ont délaissé leur côté nationaliste. Pas QUE pour ces raisons-là mais ça en fait partie. (Car on s’entend que la raison principale de ma désertion provient surtout du fait que je doute que ce parti soit encore seulement souverainiste.)

    On peut être nationaliste et rationnel, ou pragmatique, si tu préfères.

    On reproche souvent aux nationalistes de s’accrocher à un sentiment qui est né en fait d’un pur hasard, comme quoi y’a pas vraiment de fierté à avoir dans le seul fait d’être né à l’endroit où on est. Je comprends ce point-là.

    Mais je me demande en quoi c’est mal d’avoir un sentiment d’appartenance à son peuple, à sa nation et à sa langue.

    J’ai également un attachement à l’État mais pas dans l’état (HA HA) dans lequel il est actuellement. Évidemment, je comprends que ce sera toujours un point de discorde entre une sociale-démocrate comme moi et un anarcho-pragmatiste comme toi.

    Quoi qu’il en soit, je trouve qu’il est très sain de débattre de tout ça mais ça le serait encore plus si ça respirait un peu moins le mépris.

    Ça me choque dans ce temps-là et comme je suis une émotive… Je ne voudrais pas que nos relations se détériorent 😉

    Au plaisir!

  3. la perspective anarchiste hors partis politiques me permet de constater que l’appui à la séparation du Québec est dans l’intérêt de tous ceux qui souhaitent la réduction de la taille de l’État, y compris les anarcho-socialistes et les libertariens.

    Tu affirme ça sans cesse mais tu n’a jamais commencé à le démontrer. Il faudra que tu t’explique un jour parce que c’est loin d’être évident pour moi. Il faudrait aussi m’expliquer pourquoi on devrait être séparatiste. Je n’y voit aucune raison.

    il sera plus facile de se débarasser de l’État une fois le Québec séparé

    Encore une fois, il faudrait m’expliquer. Ça m’a tout l’air d’être de la pensée magique. Je vois mal comment il pourrait être plus facile de se débarrasser de l’État après la séparation dans la mesure où il y a 99,9% des chances que ce soit des nationalistes qui fasse l’indépendance et qu’ils aient eu besoin d’exacerber le sentiment nationaliste pour ce faire. Autrement dit, après la séparation, il y a de forte chance pour que, au moins pendant un bout, le gens soient encore plus réticents à une perspective antiétatique.

    Et si, comme tu dis, ce n’est que le nom de l’État qui changera, en quoi la séparation du Québec est-il dangereuse dans ce cas?

    Justement parce ce que «il y a 99,9% des chances que ce soit des nationalistes qui fasse l’indépendance et qu’ils aient eu besoin d’exacerber le sentiment nationaliste pour ce faire».

    c’est l’État qui est le principal oppresseur et le capitalisme est une bibitte presque totalement inoffensive, contrairement à toute l’oppression qu’il engendre actuellement, en l’absence de l’État

    Tu es sur que tu es anarcho-socialiste? Capitalisme et État vont main dans la main. Si l’État opprime, le capitalisme exploite, ce qui n’est guère mieux. Pour moi, l’ennemi principal c’est le capitalisme, l’État n’est qu’un outil à son service. Et ça n’a rien d’étatiste. Pour arriver à une véritable société libertaire, il faut éliminer toutes les formes d’autorités illégitime. Et le capital en est une. Comme dirait l’autre: les entreprises ne sont que des tyrannies privées.

    P.S.: Les anarchistes ne veulent pas «réduire l’État», ils veulent l’abolir. Si on élimine complètement l’État et le capital pour les remplacer par le socialisme libertaire, il y a un progrès. Par contre, dans le contexte actuel, «réduire l’État» n’est presque jamais un progrès. C’est toujours juste le côté «social» de l’État qu’on réduit! Moi quand je parle d’abolir l’État c’est pour instaurer la liberté et l’égalité intégrale; si on me propose de «réduire l’État» et que ça ne fait que nous soumettre un peu plus au joug du capital et qu’en plus on élimine des mécanismes de répartition de la richesse, alors je ne vois pas de progrès. Le progrès ce n’est pas plus ou moins d’État ou de capitalisme mais plus ou moins de liberté et d’égalité pour le commun des mortels.

  4. @Nicolas

    Effectivement, ce serait de la pensée magique de croire que l’anarchie viendrait immédiatement dans un Québec séparé. Il faudra continuer à se battre! Mais c’est encore plus de la pensée magique de croire à un anarchisation plus facile en restant dans le Cacanada, avec toute la place que prend la chicane « nationaleux vs fédéraleux » dans les débats au Québec dans le contexte actuel.

    Autrement dit, après la séparation, il y a de forte chance pour que, au moins pendant un bout, le gens soient encore plus réticents à une perspective antiétatique.

    Probablement au début, mais par la suite l’État Québécois, privé des transferts fédéraux, devra réduire sa taille après un certain temps.

    Dans mon billet « Vive la séparation du Québec », je disais:

    Alors qu’avec la séparation du Québec, les moyens financiers de l’État Québécois, privé des transferts fédéraux, seront plus limités, à tout le moins dans les premières années de son indépendance (ben oui, ce ne sera pas facile au début, la séparation c’est difficile!), ce qui sera une occasion en or pour les zélateurs de la véritable réduction de la taille de l’État, puisqu’il en résultera la coupure de dépenses tant espérée et à long terme l’écrasement de l’étatisme québécois sous son propre poids.

    Bien sûr, si les Québécois continuaient à voter pour le PQ dans un Québec séparé, une telle transformation ne se produirait pas, mais je compte sur la fin de la crisse de question nationale et de sa sclérosante chicane “fédéraleux vs nationaleux” qui en découle pour libérer l’espace nécessaire dans les débats qui nous permettront de botter le derrière du PQ de se poser les vraies questions concernant la réduction de la taille de l’État, au lieu de faire semblant comme l’ADQ en ce moment.

    Je ne crois pas vous convaincre immédiatement de la pertinence de la séparation du Québec dans une perspective anarchiste. Faudra que je l’explique encore plus et sur ce point, vous avez raison.

    Êtes-vous en faveur du contrôle total du Code Criminel par le fédéral, et de la menace politique contre le droit à l’avortement qui en résulte?

  5. @Nicolas

    Les anarchistes ne veulent pas «réduire l’État», ils veulent l’abolir. Si on élimine complètement l’État et le capital pour les remplacer par le socialisme libertaire, il y a un progrès. Par contre, dans le contexte actuel, «réduire l’État» n’est presque jamais un progrès. C’est toujours juste le côté «social» de l’État qu’on réduit!

    Quand je parle de « réduire l’État », je parle de réduire sa taille véritablement, pas de saccager les programmes sociaux pour détouner l’argent ailleurs, comme font les drouatistes étatistes.

    Réduire les dépenses militaires, abolir la répression des crimes sans victime et cesser les subventions aux entreprises, c’est aussi réduire la taille de l’État. Augmenter les frais de scolarité pour financer les universités n’est pas réduire la taille de l’État.

    Tu es sur que tu es anarcho-socialiste? Capitalisme et État vont main dans la main. Si l’État opprime, le capitalisme exploite, ce qui n’est guère mieux. Pour moi, l’ennemi principal c’est le capitalisme, l’État n’est qu’un outil à son service. Et ça n’a rien d’étatiste. Pour arriver à une véritable société libertaire, il faut éliminer toutes les formes d’autorités illégitime. Et le capital en est une. Comme dirait l’autre: les entreprises ne sont que des tyrannies privées.

    Cela part d’une conception erronée du capitalisme. C’est la violence étatique qu’il faut combattre en priorité. Progressivement, j’expliquerai dans ce blogue pourquoi. Allez voir mon billet sur le libertarianisme vulgaire, ce sera déjà un début.

    De plus, il est certain que l’oppression autoritaire capitaliste s’écrasera son propre poids quand l’État sera éliminé.

  6. @Noisette

    Il est tout à fait logique de dénoncer le nationalisme pour un anarchiste.

    On peut très bien être pragmatique et nationaleux et mais un anarchiste ne peut pas être un nationaleux.

    On reproche souvent aux nationalistes de s’accrocher à un sentiment qui est né en fait d’un pur hasard, comme quoi y’a pas vraiment de fierté à avoir dans le seul fait d’être né à l’endroit où on est. Je comprends ce point-là.

    Mais je me demande en quoi c’est mal d’avoir un sentiment d’appartenance à son peuple, à sa nation et à sa langue.

    À la limite, il n’y a pas vraiment de problème avec la fierté de parler une langue et de faire partie d’un peuple, en autant que cela soit volontaire. Mais quand on fait la promotion de la violence étatique pour y arriver (par le concept collectiviste étatiste de nation), là je débarque.

    Et je mépriserai toujours le nationalisme pour cette raison, surtout quand on sait à quel point le nationalisme a été nuisible pour le mouvement séparatiste.

    Mais ça ne veut pas dire que je te détesterai personnellement!

  7. Noisette, je ne vois pas en quoi tu peux douter du caractère séparatiste et nationaleux du PQ, surtout avec leur « nouvelle loi 101 » en fin de semaine et la volonté de créer un nouveau CRTC (quelle connerie!). Tu aimes mieux le nationalisme duplessiste à la sauce ADQ? Naaaaaan!

    À part une impression provenant des médias, je ne vois pas d’où vient ce doute.

    À moins que ce soit ton subconscient qui travaille…

  8. Mais non ce n’est pas con la creation du CRTC. C’est juste pour montrer aux quebecois soumis et epais que de se prendre en main ca ne cause pas de desastres naturels !

    J’espere qu’on rapatriera aussi tout le processus de l’immigration, les sports, que l’on crera une sorte « d’armee de paix » faite de volontaires equipés aux couleurs du Quebec, …

    faut demontrer aux gens qu’en tant que pays on pourrait tres bien se debrouiller et qu’on ne serait pas different des autres pays. Ca passe d’abord par avoir un etat… apres tu feras bien la revolution que tu veux quand on sera liberé.

  9. @Reblochon

    Pour être plus précis, je suis en faveur du rapatriement de la compétence pour le Québec sur la question de la censure des médias.

    Mais le CRTC québécois ne devrait être qu’un distributeur de fréquences pour favoriser la diversité médiatique, pas un organisme de censure encore plus oppressif comme Marois le propose. Ceci dit, c’est tout de même moins pire que de laisser ce contrôle au fédéral.

    Détails dans un prochain billet!

  10. En attendant que je puisse te répondre (je finis ma session lundi prochain); voici une citation de Noam Chomsky que j’adore et qui illustre bien ma pensée au sujet des États:

    Aucun état n’a le droit à l’existence

    Cette citation a été dite par Chomsky lorsqu’on l’a interrogé par rapport au conflit israélo-palestinien. Mais la raison pourquoi je te la sors au coeur de ce débat; c’est pour démontrer que je m’oppose autant à l’État québécois…qu’à l’État canadien.

    Bon je retourne à mon étude !

    Arwen

  11. Arwen, je n’ai aucun doute sur tes convictions profondes. Je sais fort bien que tu t’opposes autant à l’État culbécois qu’à l’État canadian et je suis entièrement d’accord avec ces propos de Chomsky. On est d’accord là-dessus.

    Notre différend se trouve dans la démarche pour y arriver. Tu préfères que le Culbec reste dans le Cacanada alors que je considère qu’il y a plus de chance de se débarasser de ce tandem fédéraleux-nationaleux en se séparant du Cacanada.

  12. […] Seconde réplique à Anarcho-pragmatiste J’écris cet article dans le but d’apporter de l’eau au moulin au débat qui m’oppose à l’Anarcho-pragmatiste. […]

  13. Tout le monde qui parle du Québec et du Canada est dans le champ s’il ne connait pas les informations contenue dans ce vidéo:

    Jacques-Antoine: Normandin, ça vous dit quelque chose?
    http://video.google.com/videoplay?docid=-483360643958506332

  14. Merci pour ce vidéo. Je connais la démarche de ce monsieur et ce vidéo risque d’être intéressant.

  15. Cette article est tous sauf respectueux , Le Québec doit devenir un Etat non contre le Canada mais pour lui . Je n’aime pas les gens comme toi qui utilise la violence verbale sans avoir d’argument cohérent et un point de vue juste. C’est si facile de cracher son venin sans aucun respect et sans aucune logique. Tu utilise de jolis mots mais … il ne reflètent qu’une autre grosse merde d’utopiste! qui ma fois m’amène à me demander pourquoi tu ne pars pas en Russie ou ailleurs !!!

    1. Le seul point que je regrette par rapport à ce billet, c’est que j’avais été trop respectueux à l’endroit du capitalisme.

      « Cette article est tous sauf respectueux »

      Je ne suis pas payé pour avoir de la classe et je n’ai jamais eu l’intention d’être respectueux dans ce blogue.

      « Le Québec doit devenir un Etat non contre le Canada mais pour lui  »

      Aussi bien rester dans le Cacanada, alors.

      « Je n’aime pas les gens comme toi qui utilise la violence verbale sans avoir d’argument cohérent et un point de vue juste. C’est si facile de cracher son venin sans aucun respect et sans aucune logique. Tu utilise de jolis mots mais … il ne reflètent qu’une autre grosse merde d’utopiste! »

      Encore la sempirternelle accusation d’utopisme, comme si ce n’était pas le capitalo-étatisme qui était utopiste… Allez dire ça aux animateurs de radios-poubelle, juste pour voir! Parlez leur donc de LEUR « violence verbale » plutôt!

      « pourquoi tu ne pars pas en Russie ou ailleurs !!! »

      En effet, presque tous préféreraient que j’aille en Russie à la place de Jean Charest!

  16. Le gars du CRT

    Intéressant billet pour quelqu’un qui prône la réduction étatiste such as me.

    Par contre, je suis incertain de comprendre ce commentaire et je n’arrive pas à trouver ton autre billet sur le libertarianisme vulgaire afin de mieux m’éclairer :

     »Voilà une erreur courante chez les anarcho-socialistes qui souffrent d’ anarcho-étatisme. Cette conception du capitalisme, qui se base sur le corporatisme étatiste contemporain et non pas sur le libre-marché libertarien, est trop restreinte: c’est l’État qui est le principal oppresseur et le capitalisme est une bibitte presque totalement inoffensive, contrairement à toute l’oppression qu’il engendre actuellement, en l’absence de l’État. Dans ce blogue, j’expliquerai pourquoi cette conception du capitalisme est trop restreinte et pourquoi l’État est le principal oppresseur, mais tu peux aller voir mon billet précédent sur le libertarianisme vulgaire et tu vas déjà commencer à mieux comprendre. »