Quadrillet du vendredi 13

Le manque de respect des politiciens

Je demande à Pauline 1ère de s’excuser auprès des singes pour sa déclaration à l’endroit de Jean De la Charogne et je demande à Nathalie Normandeau, la Vice-première sinistre du Culbec et Sinistre du Contrôle Centralisé Coercitif des Régions et des Municipalités, de s’excuser auprès des hamsters pour sa réplique. J’en ai marre que l’on compare les politiciens à des animaux. Ceux-ci méritent bien plus notre respect! Quant au pédant Sylvain Simarde, on devrait lui expliquer que Madame La Sacoche, la Sinistre de l’argent volé aux CONtribuables, n’est pas folle et elle sait ce qu’elle fait. Comme tout bon politicien au pouvoir, elle ment et déforme les faits!

L’affaire Harrisson

Ça me fait tellement chier d’entendre dans les médias des spécialistes scientifiques (sic) de la répression sexuelle pontifier sur ce que les parents devraient dire aux enfants concernant l’affaire Harrisson! Putain, à ce que je sache, Harrisson a la présomption d’innocence! Plutôt que de réprimer sexuellement leurs enfants (surtout les jeunes filles), les parents devraient plutôt expliquer aux enfants ce qu’est la présomption d’innocence! Mais pour ça, il faut bien sûr que ces parents connaissent ce principe au lieu d’obéir aveuglément aux dogmes pro-présomption-coupable des médias-poubelles…

Sur le même sujet, je vous recommande de lire cet excellent billet d’Anne Archet. Pour vous mettre l’eau à la bouche, en voici un extrait:

Il est impossible, dans l’état actuel des choses, de discuter calmement et intelligemment de pédophilie. Impossible par exemple de remettre en question l’idiotie les lois sur la pornographie juvénile. (Cela dit en passant, la police a parlé, dans le cas qui nous occupe, de pornographie juvénile, pas infantile. Ce qui n’est pas nécessairement la même chose.) Personne ne souhaite que des enfants soient agressés et exploités, je suis autant pour la vertu que vous. Le problème, c’est que la criminalisation hystérique de la pornographie juvénile n’a rien à voir avec cet objectif louable de protection des mineurs. Par exemple, si j’ai dix-sept ans et que j’envoie de mon propre chef par courriel une photo de ma chatte à un camarade de classe, je deviens ipso facto une pornocrate pédophile vouée — en théorie du moins — à l’incarcération. En quoi la cause de la protection de la jeunesse a alors été servie? Si je prends un crayon et que je dessine un bébé qui suce un pénis, un enfant a-t-il été abusé? Or, si je fais une telle chose, je suis coupable, selon le Code criminel canadien, de production de matériel pornographique pédophile et je m’expose, à ce titre, à une peine d’emprisonnement. Mieux : si j’écris « Karine suce comme une belle salope », je produis de la pornographie légale. Si j’ajoute « elle est très douée pour une fillette de onze ans », je viens non seulement de produire du matériel pornographique, mais je l’ai diffusé et je l’ai placé sur votre ordinateur. Un conseil d’amie : n’allez pas répondre à la porte si ça sonne, c’est sûrement les flics qui viennent vous embarquer.

La Caisse des Despotes

Tym Machine m’a demandé quel était mon point de vue anarchiste sur la Caisse des Despotes. En bref, mon point de vulve vue est le suivant: il faut abolir la Caisse! Le but réel de la Caisse est d’enrichir une mafia corporatiste privilégiée et une intelligensia criminelle bourreaucratique en volant de l’argent aux CONtribuables. La Caisse n’est certainement pas un programme social!

Bien sûr, même si je souhaite ultimement l’éradication de l’État, je ne vois pas de problème majeur à ce que les gens puissent avoir un revenu minimal décent pour pouvoir vivre. Mais pour ce faire, il serait préférable d’utiliser le compromis suivant: un revenu minimal garanti pour chaque adulte sous la forme d’un impôt négatif à la Milton Friedman. Ce serait déjà moins pire que la situation actuelle!

En ce qui concerne l’abolition de la Caisse, je parle de sa désétatisation et non pas de sa privatisation, contrairement aux libertariens vulgaires qui souhaitent soi-disant abolir la Caisse. Les actifs et les sommes d’argent volés par l’État doivent être retournés aux travailleurs qui ont contribué à la Caisse, pas à des mafieux corporatistes qui pourraient acquérir à rabais les propriétés illégitimes de l’État. Méfiez-vous!

Centrales syndicaleuses et crime organisé: les criminels ne sont pas ceux que vous croyez!

Voici mes commentaires sur ce billet de Martin Masse publié sur le Blogue du QL. Masse dit d’abord ceci:

Il y a longtemps que nous dénonçons, dans le QL, cette institution fondamentalement liberticide et réactionnaire que sont les syndicats. Les syndicats fonctionnent sur le modèle du racket de protection. En échange d’une «collaboration» avec l’employeur pour faire fonctionner l’entreprise de façon minimalement rentable, les mafias syndicales peuvent siphonner financièrement des employés captifs, imposer diverses conditions de travail improductives, et entretenir une clique de parasites dont la seule fonction est de gérer ce rapport de force sous le prétexte fallacieux de «défendre les travailleurs».

Bien dit, je suis d’accord avec ces affirmations! Cependant, les patroneux sont encore pires! Par exemple, Labeaume Le Minable prétend, avec raison, que certains syndicaleux « fourrent le système ». Par contre, la majeure partie de la fortune personnelle de Labeaume Le Minable provient du fait qu’il a lui-même fourré (légalement) le système. Pourtant, si je traitais Labeaume de « minable fourreur de système » lors de la période de questions des citoyens au Conseil de Ville de Culbec City, Labeaume ne se gênerait pas pour invoquer une « question de privilège » et pour ordonner que les policiers « fourreurs de système » me crissent dehors de la salle. Par ailleurs, j’attends toujours une analyse critique approndie du QL sur la question des privatisations des sociétés d’État. Mais évidemment, ça irait à l’encontre des dogmes pro-capitalistes de nombreux libertariens vulgaires qui sont en faveur de la vente à rabais de propriétés étatiques illégitimes à des mafieux corporatistes privilégiés.

Il ajoute ceci:

Ce qui distingue les syndicats des organisations criminelles est que les premiers disposent de privilèges légaux considérables pour légitimer leurs actions, mais la méthode est essentiellement la même.

Pour être plus précis, on devrait plutôt dire ceci: ce qui distingue les syndicats des organisations criminelles est que les premiers disposent de privilèges légaux considérables pour légitimer leurs actions criminelles, et que les secondes sont créées par des lois liberticides étatiques qui rendent criminelles des activités qui ne sont pas des vrais crimes. L’affaire Louis Pasquin est un très bel exemple de cette fourberie étatiste. En fait, les centrales syndicaleuses sont nettement plus criminelles que le soi-disant crime organisé. Encore plus, les centrales syndicaleuses sont des vraies organisations criminelles soutenues par la mafia étatique.

Je vous invite à lire le reste du billet de Martin Masse. Je n’ai plus de critiques à formuler là-dessus et j’ai aimé son billet en général. Un jour, dans un futur billet, je vous expliquerai pourquoi les anarchistes et les libertariens doivent être anti-syndicaleux. Ne pas confondre avec l’anarcho-syndicalisme par contre, ceci est fort différent!

18 Réponses

  1. Abolir la Caisse! Vincent Geloso et Bryan Breguet ont la même opinion que toi et je suis assez d’accord avec vous trois.

    http://www.cyberpresse.ca/opinions/forums/200902/24/01-830724-abolissons-la-caisse.php

  2. Merci pour le lien mais je l’avais déjà.

    Ceci dit, je ne suis pas certain d’être d’accord avec leur alternative mais je dois y réfléchir un peu plus.

  3. pourquoi avoir changer le nom du blog ?

    (sinon, le billet d’Anne Archet est très très plaisant à lire :P, vaut mieux en rire que pleurer !)

  4. Excellent billet, merci pour la réponse.

    Pourrais-tu élaborer davantage pour le bénéfice de tes lecteurs la différence entre désétatisation et privatisation. Je suis sûr que je ne suis pas le seul à être un peu mêlé là-dedans.

  5. Salut Anarcho. Personnellement, je crois qu’il faut s’éloigner de l’arbre afin de mieux visionner la forêt. Les syndicats sont apparus car il y avait un besoin criant de rétablir les forces entre les patrons et les travailleurs. Sans les syndicats, nous serions obligés de travailler 60 heures par semaine, nous n’aurions pas de congés ni de vacances payées. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain: le concept d’association des travailleurs est un excellent concept même si certaines organisations syndicales connaissent des proclèmes organisationnels sérieux. Là où il y a de l’homme, vous trouverez de l’hommerie.

    Le problème fondamental, à mon avis, c’est l’appât du gain. Une majorité d’êtres humains désirent s’enricihir continuellement. Certains seront donc attirés par la fraude, la corruption, le vol, la tricherie, etc… On l’a vu récemment, le monde financier a son lot de tricheurs. Le monde politique regorge de profiteurs qui ne cherchent qu’à tirer avantage de privilèges. Le monde syndical ne semble donc pas à l’abri de ce fléau.

    Je ne suis pas surpris d’apprendre qu’il y a de la magouille à la FTQ Construction. Ça semble être une drôle d’organisation qui doit cotôyer une industrie où le travail au noir est omniprésent, où des entrepreneurs exigent des privilèges, où la compétition est écrasée – encourageant les monopoles, etc…

    La FTQ Construction est un environnement macho. Ça joue dur. Allez les voir lorsqu’ils manifestent et vous serez surpris de constater le style militaire de leur service d’ordre.

    Je ne crois pas que les autres syndicats ont le même problème. Du moins, c’est sûrement pas aussi sérieux. Pensez-vous vraiment que l’Ordre des Infirmières, les syndicats de professeurs, les associations de fonctionnaires, etc… font tous dans ce genre de corruption? Soyons sérieux et analysons les problèmes de la FTQ Construction pour ce qu’ils sont. Pas nécessaire de rejeter le concept du syndicalisme.

    Si je suis le même raisonnement que Martin Masse, il faudrait alors abolir toutes les entreprises financières, les compagnies d’assurance, les banques, etc…

    Bon dimanche!

  6. « Le problème fondamental, à mon avis, c’est l’appât du gain. Une majorité d’êtres humains désirent s’enricihir continuellement. Certains seront donc attirés par la fraude, la corruption, le vol, la tricherie, etc… »

    Ainsi pour notre ami Lutopium (long time no hear), l’appât du gain amènerait inévitablement les gens à aller automatiquement vers la fraude, la corruption, le vol, la tricherie.

    L’appât du gain ne pourrait-il pas au contraire amener certaines personnes (à vrai dire la très vaste majorité, les cas rapportés dans les médias bien que représentant de gros montants d’argent ne sont qu’une infime minorité) à travailler plus fort, à se surpasser, à être plus compétitif, à être bon joueur et à jouer dans les règle? Si tel est le cas, pourquoi ne jamais être capable de le reconnaître? Serait-ce à cause de la propagande gau-gauchiste pour ne pas dire le c word que vous semblez incapable de le reconnaître?

  7. « Si je suis le même raisonnement que Martin Masse, il faudrait alors abolir toutes les entreprises financières, les compagnies d’assurance, les banques, etc… »

    Pas du tout, mais un bon ménage s’impose afin que ces entreprises dépendent moins des subventions et des largesses gouvernementales.

    En contrepartie, le gouvernement pourrait facilement éliminer un paquet de législations inutiles qui créent artificiellement des barrières à l’entrée pour des concurrents potentiels à qui l’entrepreneurship ne fait pas défaut mais qui manquent les fonds pour satisfaire les exigences gouvernementales.

  8. @Julien Royal

    J’ai changé ça en « Supertitieux émotifs » pour fêter le vendredi 13! 😉 Mais je suis revenu à la normale en ce jour d’hui.

    @Lutopium

    « Personnellement, je crois qu’il faut s’éloigner de l’arbre afin de mieux visionner la forêt. Les syndicats sont apparus car il y avait un besoin criant de rétablir les forces entre les patrons et les travailleurs. Sans les syndicats, nous serions obligés de travailler 60 heures par semaine, nous n’aurions pas de congés ni de vacances payées. »

    Attention, je ne dénonce pas ce genre de syndicalisme de combat, qui est essentiel pour les travailleurs, mais je dénonce le syndicalisme tel que connu par la plupart des gens : une mafia criminelle privilégiée soutenue par l’État.

    « Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain: le concept d’association des travailleurs est un excellent concept même si certaines organisations syndicales connaissent des proBlèmes organisationnels sérieux. »

    Un excellent concept quand l’État ne s’en mêle pas autant que présentement.

    « Le problème fondamental, à mon avis, c’est l’appât du gain. Une majorité d’êtres humains désirent s’enricihir continuellement. Certains seront donc attirés par la fraude, la corruption, le vol, la tricherie, etc… On l’a vu récemment, le monde financier a son lot de tricheurs. Le monde politique regorge de profiteurs qui ne cherchent qu’à tirer avantage de privilèges. Le monde syndical ne semble donc pas à l’abri de ce fléau. »

    Actes criminels aggravés par l’intervention de l’État et son soutien au système capitaliste.

    « Je ne crois pas que les autres syndicats ont le même problème. Du moins, c’est sûrement pas aussi sérieux. Pensez-vous vraiment que l’Ordre des Infirmières, les syndicats de professeurs, les associations de fonctionnaires, etc… font tous dans ce genre de corruption? Soyons sérieux et analysons les problèmes de la FTQ Construction pour ce qu’ils sont. »

    Le but de cette section de mon billet n’était pas de dénoncer l’incursion du crime organisé dans les centrales syndicaleuses ni les actes de corrruption sporadiques qui se produisent dans les syndicats. Le but était de comparer la nature des centrales syndicaleuses avec le soi-disant « crime » organisé et de constater que les centrales syndicaleuses sont plus criminelles que le soi-disant « crime » organisé!

    « Pas nécessaire de rejeter le concept du syndicalisme. »

    Je rejette le concept de syndicalisme, tel qu’il se produit présentement, avec le soutien de l’État. Je suis fortement en faveur des associations VOLONTAIRES de travailleurs et je suis aussi en faveur du droit à l’association et à la non-association.

    « Si je suis le même raisonnement que Martin Masse, il faudrait alors abolir toutes les entreprises financières, les compagnies d’assurance, les banques, etc… »

    Il faut nuancer ici. De telles « entreprises » pourraient exister dans un système libertarien ou anarchiste. Cependant, il ne pourrait pas y avoir de corporations dans un système libertarien ou anarchiste.

    @Tym Machine

    « L’appât du gain ne pourrait-il pas au contraire amener certaines personnes (à vrai dire la très vaste majorité, les cas rapportés dans les médias bien que représentant de gros montants d’argent ne sont qu’une infime minorité) à travailler plus fort, à se surpasser, à être plus compétitif, à être bon joueur et à jouer dans les règles? »

    Sans viser les vrais entrepreneurs qui créent eux-mêmes leur propre réussite et qui vous donnent raison, il arrive trop souvent que Lutopium ait raison, parce que l’État intervient trop dans le système capitaliste.

    Ce que vous dites serait beaucoup plus vrai dans une anarchie de libre-marché anti-capitaliste (ou même un système libertarien ou anarcho-capitaliste, à la limite) tel que je le prône ici.

    1. @Tym Machine

      « Pourrais-tu élaborer davantage pour le bénéfice de tes lecteurs la différence entre désétatisation et privatisation? Je suis sûr que je ne suis pas le seul à être un peu mêlé là-dedans. »

      C’est normal d’être confus. On confond souvent ces deux concepts et c’est un truc dont je vais insister un peu plus prochainement. Je vais élaborer un peu plus, un jour, dans un prochain billet.

      Pour le moment, je vais les définir de la façon suivante:

      Désétatisation: Déposséder l’État de sa propriété illégitime vers les CONtribuables (plus légitime)

      Privatisation: Transférer/vendre/vendre à rabais la propriété illégitime de l’État à une entreprise privée, dont sa nouvelle propriété sera illégitime par conséquent.

      Les anarchistes sont en général contre les privatisation mais prônent la désétatisation.

      J’y reviendrai un jour.

  9. « Les anarchistes sont en général contre les privatisation mais prônent la désétatisation. »

    Le défaut des anarchistes communistes-libertaires est qu’ils sont fort en gueule contre les privatisations, le capitalisme et l’entreprise privée en général mais curieusement silencieux sur l’oppression étatique et l’étatisme en général.

    Or qui se tait consent.

  10. L’anarchisme ne peut pas fonctionner. L’homme est trop égoïste et cupide pour cela (la crise économique actuelle en est la preuve).
    Ce qu’il nous faut c’est un État fort qui travaille pour le bien collectif de ses citoyens

  11. @AR,

    Le problème, ce n’est pas tellement l’égoïsme de l’humain qui est à mon humble avis inhérent à sa nature et non quelque chose devant être combattu pour mieux brainwasher les gens au combat nationaliste c’est plutôt l’addiction de l’humain aux lois et au gouvernemaman.

    La vaste majorité des gens ont été habitué d’être pris par la main par le gouvernement et en redemandent. La preuve, on attend toujours que le glas d’une loi sonne avant de changer un comportement alors que la logique nous dit qu’on pourrait facilement le faire sans l’intervention gouvernementale à condition d’y mettre de la bonne foi et de la volonté (ex: alcool et cellulaire au volant, pneus d’hiver, la cigarette dans les bars et restaurants, etc.).

  12. J’adore ce blog, pas toujours d’accord avec tes opinions, ce qui est normal, mais je me retrouve souvent dans ce que tu dis. Quand on fait strictement dans la gauche ou dans la droite, on a tendance à ne pas voir certaines failles inhérentes aux deux styles de pensée, et à faire les nuances nécessaires. Content de te voir parler du revenu minimum garanti en tant qu’impôt négatif – c’est un principe si simple pourtant, ça ferait des rapports d’impôts plus court à faire!!

  13. @Tym Machine

    « Le défaut des anarchistes communistes-libertaires est qu’ils sont fort en gueule contre les privatisations, le capitalisme et l’entreprise privée en général mais curieusement silencieux sur l’oppression étatique et l’étatisme en général. »

    Bon point! Cela arrive parce qu’ils confondent « capitalisme » et « libre-marché ».

    « c’est plutôt l’addiction de l’humain aux lois et au gouvernemaman. »

    Et ce n’est pas facile de changer ce genre de mentalité.

    « La preuve, on attend toujours que le glas d’une loi sonne avant de changer un comportement alors que la logique nous dit qu’on pourrait facilement le faire sans l’intervention gouvernementale à condition d’y mettre de la bonne foi et de la volonté (ex: alcool et cellulaire au volant, pneus d’hiver, la cigarette dans les bars et restaurants, etc.). »

    Ceci dit, en attendant que l’insécurité publique ne soit plus étatique, il est normal que certaines lois de ce type existent. Pour l’alcool au volant et les pneus d’hiver (mais les dates sont ridicules), je crois que même des routes privés pourraient adopter de telles normes. Les autres trucs sont de pures idioties, surtout les bars!

    @Armée Révolutionnaire

    Bienvenue ici! 🙂

    « L’anarchisme ne peut pas fonctionner. L’homme est trop égoïste et cupide pour cela »

    L’étatisme ne peut pas fonctionner efficacement, l’homme est trop égoïste et cupide pour cela.

    « la crise économique actuelle en est la preuve »

    Le preuve des effets pervers des États trop gros. Je vous rappelle que Bush a dirigée le régime le plus étatiste de l’histoire américaine…et que Baraque Uncle Tom Osama va être encore pire!

    « Ce qu’il nous faut c’est un État fort qui travaille pour le bien collectif de ses citoyens »

    Ce qu’il nous faut c’est un État de moins en moins gros qui laisse les gens travailler volontairement pour le bien des communautés et encore plus important, des individus.

    @Leonard Langlois

    Merci et bienvenue ici! 🙂

    « Quand on fait strictement dans la gauche ou dans la droite, on a tendance à ne pas voir certaines failles inhérentes aux deux styles de pensée, et à faire les nuances nécessaires »

    En fait, c’est plus une critique de divers types d’étatisme.

    « Content de te voir parler du revenu minimum garanti en tant qu’impôt négatif – c’est un principe si simple pourtant, ça ferait des rapports d’impôts plus court à faire!! »

    En effet!

    Attention, ce n’est pas le but ultime des anarchistes, ce n’est qu’un compromis en attendant!

  14. C’est sûr que si t’es anarchiste, tu critiques l’État puisque c’est la définition même d’un anarchiste de prôner l’absence d’État. Je ne pense pas que l’anarchisme pur soit possible, mais à un certain degré pourquoi pas. Et le grand problème de quand on s’enferme dans une pensée strictement étatiste (gauche vs droite mais plus du côté autoritaire), c’est d’accuser la droite (si on est de gauche) ou bien la gauche (si on est de droite) sans remettre en question le rôle de l’État là-dedans.

    Ton point de vue bien que je ne le partage pas sur certains points est rafraîchissant. Je dois toutefois dire que personnellement j’ai plus de difficulté avec de la droite étatiste que la gauche étatiste, franchement je préfère ton point de vue à celui de libertariens.

  15. @Leonard Langlois

    « Je ne pense pas que l’anarchisme pur soit possible, mais à un certain degré pourquoi pas. »

    De mon vivant, ça n’arrivera pas en tout cas.

    « Et le grand problème de quand on s’enferme dans une pensée strictement étatiste (gauche vs droite mais plus du côté autoritaire), c’est d’accuser la droite (si on est de gauche) ou bien la gauche (si on est de droite) sans remettre en question le rôle de l’État là-dedans. »

    En effet!

    « Je dois toutefois dire que personnellement j’ai plus de difficulté avec de la droite étatiste que la gauche étatiste »

    Moi aussi, mais il ne faut pas se gêner pour critiquer les deux!

    « je préfère ton point de vue à celui de libertariens. »

    J’aimerais savoir pourquoi. Trouvez-vous que les libertariens ne critiquent pas assez la drouate étatiste? Pourtant, dans le Québécois Libre à tout le moins, on n’a pas hésité à critiquer la drouate étatiste dernièrement! Ce site est fort intéressant politiquement parlant, même si je ne suis pas toujours en accord avec eux.

  16. Exactement, je trouve que les libertariens (vulgaires comme tu les qualifies) semblent oublier les injustices inhérentes qu’un capitalisme étatique promeut et accorder une certaine bonne foi aux corporations patronales que j’ai de la difficulté à comprendre. Comme dans AIG qui a reçu des millions de dollars et qui en redonne à leurs copains en primes, de l’argent des contribuables, alors que les Américains sont endettés jusqu’au dessus de leur tête! C’est ce genre de situation qui me fait haïr davantage la droite étatiste que la gauche étatiste, car la seconde en principe essaie d’aider les démunis (dans la pratique c’est différent car trop souvent l’argent se perd dans la multitude d’étages bureaucratiques au lieu de se rendre aux gens dans le besoin) tandis que la première ne se gêne pas d’aider des gens qui n’en ont pas besoin (pendant que ça va bien pas de reglémentation S.V.P. mais quand on ne fait plus de profits on crie à l’aide au gouvernement pour se faire renflouer avec l’argent de ceux qui nous ont payé des primes pendant des années). C’est ridicule.

  17. @Leonard Langlois

    Attention, tous les libertariens ne sont pas vulgaires! Et ceux du QL sont loin d’être les pires.

    Pour le reste, on s’entend! 🙂