Commentaires

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98 Réponses

  1. internationaliste | Réponse

    Pourquoi utiliser le terme fémifascisme pour dénoncer le féminisme? Je suis surpris de voir un anarchiste utiliser ce terme que je trouve extrême. Et les masculinistes alors? Ne sont-ils pas fascistes eux aussi?

    Sur un autre ordre d’idées tu m’as dis que tu étais en faveur d’une réforme des programmes sociaux. Je suis curieux de t’entendre davantage sur ce sujet. Es-tu favorable à un revenu minimum garanti pour tous?

    Pourquoi le PQ serait moins pire que les autres partis?

  2. L’utilisation du terme « fémi-fascisme » est justement dans le but de le distinguer du terme « féminisme » (qui est une idéologie légitime). Le terme « fémi-fascisme » est le pendant féminin du terme « machisme » ou « masculinisme » (que je n’aime pas).

    Certainement que les masculinistes (même s’ils posent parfois de bons diagnostics contre le fémi-fascisme) sont fascistes au même titre que les fémi-fascistes.

    Effectivement, je suis en faveur d’un revenu minimum garanti pour chaque adulte, mais en autant qu’il ne soit pas trop élevé. Mais j’en expliquerai plus à un moment donné. Évidemment, dans une société anarchiste, une telle chose n’existerait pas, mais je propose une approche progressive pour tendre vers l’anarchisme.

    J’ai lu en profondeur le « Manifeste pour le revenu de citoyenneté » de Bernard et Chartrand et je connais le concept d' »impôt négatif » de Milton Friedman. Je ne suis pas entièrement d’accord avec Bernard et Chartrand mais leur proposition est intéressante.

    Le PQ est un tantinet moins pire que les autres partis parce qu’il propose la séparation du Québec qui sera un pas dans la bonne direction pour réduire la taille de l’État. Je ne pourrais pas en dire autant s’ils ne proposaient pas la séparation du Québec.

  3. internationaliste | Réponse

    As-tu l’intention de créer un réseau ou une organisation autour de toi se ce n’est pas déjà fait?

    J’aime bien échanger avec toi car même si je ne partage pas toutes tes idées je te trouve ouvert d’esprit. J’aime bien aussi ta fougue et ta verve.

    Au sujet du PQ, j’ai tellement combattu ses politiques néolibérales et antisociales dans les années 90 et au début des années 2000 que je suis incapable de le voir comme un moindre mal.

  4. @Internationaliste

    Je n’ai pas l’intention de créer une organisation ou un réseau militant, pour le moment. Mais sait-on jamais…

    Par contre, j’aimerais bien un jour avoir des collaborateurs, un peu comme le Québécois Libre (ou même votre Reactionism Watch!) l’a fait. Mais ce sera plus difficile d’atteindre le niveau du Québécois Libre parce qu’il n’y a pas de thinktanks comme l’Institut Économerdique de Montréal pour m’appuyer (et je n’en veux pas non plus).

    Est-ce qu’on s’entend au moins sur le fait que le Parti Culbécois est moins pire que l’ADCul? Mais le pire, c’est la charogne étatiste du PSDLCul qui nous encroûte dans un statu quo fédéraleux qui favorise les corporations et un étatisme toujours aussi tentaculaire et obèse. Au moins, la séparation du Québec nous obligerait à se désétatiser progressivement. Voilà pourquoi je trouve le Parti Culbécois moins pire que l’ADCul et le PSDLCul.

    Merci pour les compliments!

  5. Je me demandais si tu comptais publier plus de billets sur l’anarchisme appliqué aux technologies de l’information, ainsi que les sujets connexes comme la « propriété intellectuelle. »

    D’ailleurs ce serait à propos pour au moins deux raisons.
    1. La Journée mondiale annuelle du logiciel libre a lieu ce samedi 20 septembre
    2. Il y a un mouvement qui prend de l’ampleur pour essayer de transformer le droit d’auteur en enjeu majeur de la campagne électorale, surtout étant donné le contenu assez toxique du défunt projet de loi C-61 sur la réforme du droit d’auteur déposé par le ministre de l’Industrie Jim Prentice.

    Je suis d’ailleurs déçu de voir qu’il s’agit d’un sujet largement ignoré des anarchistes (autant chez Voix de faits et Ya basta! qu’ici) malgré le fait que si nous continuons d’ignorer ces enjeux, nous laisserons le contrôle de l’information et l’infrastructure qui la traite tomber entre les mains de ceux qui pourraient s’en servir pour établir une relation de domination sur nous et nous priver de notre liberté dans ce domaine, ce à quoi nous devrions nous opposer bec et ongles en tant qu’anarchistes.

    Je viens de publier un texte (malheureusement assez long et verbeux) sur le logiciel libre sur mon carnet pour la Journée du logiciel libre, tu peux t’en servir comme point départ si tu veux.

    Quant à notre différent sur la pertinence des lois sur les heures de travail d’il y a quelques semaines, nous le continuerons à ta convenance.

  6. Des fois j’aimerai t’envoyer des infos amusantes pouvant t’inspirer pour tes blogs, generalement sur la politique quebecoise. Mais je ne connais pas ton email. Si ca te tente, tu peux m’ecire à l »adresse: reblochon de yahoo.com

  7. Ta proposition d’abolir le salaire minimum pue le libertarien (par opposition à libertaire) à plein nez!
    Tu semble oubliez complètement que pour se reconnaître dans son travail l’individu doit être libre, c’est
    à dire maître de sa production.

    Dans l’économie actuelle, si un individu n’a pas les moyens suffisants pour avoir un niveau de vie qui lui
    garantisse une certaine indépendance face à son employeur ET face à la société, il n’est pas libre. Son travail
    lui devient aliéné et le travailleur devient étranger à lui même.Abolir le salaire minimum rendrait le travailleur
    encore plus dépendant de ce que le marché veut qu’il produise plutôt que de lui permettre de faire ce que lui veut pour gagner sa vie.

    Abolir le salaire minimum peut être une bonne idée dans une société où tout le salariat serait aboli, mais dans
    une société capitaliste, ce serait une grave erreur. Par ailleurs, Malgré le salaire minimum, on pourrait imaginer un impôt négatif (qui donnerait l’argent pris dans les poches des plus riches à tous ceux sont un certain seuil de revenu) et un emploi garanti. L’économie est une création humaine, changeons là!

  8. C’est pas con comme idee ca pour mettre un pays en faillite ! Juste d’avoir mis un impot sur les grosses fortunes en France sous le gouvernement socialiste a fait fuir des milliards en dehors du pays. Mettre un impot sur les riches (qui ne representent rien en terme d’imposition par rapport à la classe moyenne) pour augmenter le revenu des pauvres… mais on se marre. Autant elire directement un gouvernement communiste et se teleporter au temps de l’ex-URSS.

    Y a pas de solution facile et celle-ci est totalement simpliste et naive. Il y a plus de chance qu’une meteorite frappe la terre que de reussir à imposer une telle idee et qu’en plus elle donne des resultats. Une chose est sur, il n’y aura plus de riche, juste des pauvres.

  9. Question comme cela,

    Que pensez de la proposition de Québec Solidaire de hausser les prestations d’aide sociale pour un individu seul de 615$ à 915$? N’est-ce pas dans la même branche que la hausse du salaire minimum?

    En contrepartie, mentionnons cependant à l’avantage des tenants du salaire minimum que s’il n’est pas concurrentiel que les gens pourraient déménager ailleurs (ex: en Ontario) un peu comme nos problèmes de recrutement de personnel qualifié en santé au public. Ce qui ne m’empêche pas d’être en accord total avec les arguments et l’article d’Anarcho-Pragmatiste.

    Dans un autre ordre d’idée et vous allez me trouver fatigant avec mes questions mais à qui profitera politiquement l’écoeurantite aiguë dans ces élections provinciales?

  10. @Reblochon,

    « Il y a plus de chance qu’une meteorite frappe la terre que de reussir à imposer une telle idee et qu’en plus elle donne des resultats. »

    En effet, puisqu’à tous les jours, des météorites entre dans le champ gravitationnel de la terre. La plupart sont désintégrés dans leur parcours mais certains sont assez gros. Heureusement, il est rare qu’ils frappent des places habitées quoi que la possibilité est toujours là.

    J’imagine que vous écrivez sur un clavier anglais puisque vous avez omis d’inclure les accents si merveilleux dans la langue française.

  11. Ouais, anglais et pas parce que je ne sais pas changer le clavier. Comme je travaille en info, j’ai gardé l’habitude de pouvoir trouver rapidement des touches plus importantes que des é è à ou autre trucs inutile en programmation. De plus, reflexe des vieilles installations où je n’avais pas besoin de mettre les pilotes (drivers) pour le clavier francais. Je mets des accents seulement pour la comprehension du texte grace aux caracteres asccii et la touche ALT.

    Sinon pour en revenir aux meteorites, comme tu le fais remarquer elles sont exactement comme ces idees fumeuses d’extremistes. Elles se desintegrent la grande majorité du temps et les rares fois où elles frappent c’est dans des endroits vide de population. Bon y en a une grosse qui a frappée Riviere du Loup et la ville de Quebec, mais à part cela, les autres meteorites communistes ou radicales de gauche ont bien peu de chance de toucher autre chose qu’internationnaliste :o) Esperons qu’il a un casque.

  12. Putain, je viens tout juste de me rendre compte que je n’ai pas répondu à Enforcer. Désolé. Le pire c’est que je suis d’accord avec lui sauf sur les heures de travail!

  13. @Tym Machine

    L’apathie politique va profiter à Charest et il mise là-dessus.

    Je suis en faveur de la proposition de QS sur l’aide sociale. Mais cette proposition serait encore meilleure si on abolissait le salaire minimum.

    « que s’il n’est pas concurrentiel que les gens pourraient déménager ailleurs (ex: en Ontario) un peu comme nos problèmes de recrutement de personnel qualifié en santé au public »

    Si les salaires EN GÉNÉRAL ne sont pas concurrentiels mais PAS LE SALAIRE MINIMUM!

    @Reblochon

    « les autres meteorites communistes ou radicales de gauche ont bien peu de chance de toucher autre chose qu’internationnaliste :o) Esperons qu’il a un casque. »

    Mort de rire! 😉

  14. @François

    Dans mon billet sur l’abolition du salaire minimum, j’ai dit ceci:

    « Il faudra donc verser un complément de revenu par le biais de la solidarité à tous ceux qui n’arriveront pas à s’en sortir avec les seuls revenus de leur travail, ou préférablement instaurer un revenu de citoyenneté à la manière de l’impôt négatif de Milton Friedman. »

    Alors, je suis en faveur de cet impôt négatif qui rendrerait complètement inutile l’idée même de salaire minimum.

    En ce qui concerne le système capitaliste, sachez que je suis d’accord avec vous. Mais en attendant, il faut abolir cette mesure qui ne crée que pauvreté et chômage!

    Pourquoi les anarchistes et les libertariens non-vulgaires doivent être anti-capitalistes et pro-marché?

  15. internationaliste | Réponse

    Cher Reblochon. Le condom me suffit. Merci pour votre considération cher cousin Français. Je crois avoir deviné votre nom. Alain Juppé n’est-ce pas?

  16. Ha ha ha ! Surement pas maire de Bordeaux, cette ville est d’une mocheté extreme. C’est un gentil con juppé, con mais gentil. Et fidele en plus, il se prend un proces dans la gueule pour couvrir chirac. Ca c’est du sacrifice.

  17. « Je suis en faveur de la proposition de QS sur l’aide sociale. Mais cette proposition serait encore meilleure si on abolissait le salaire minimum. »

    Moi je serais pour l’adoption d’une garantie de revenu minimum pour chaque citoyen ayant atteint l’àge de la majorité en couple ou non. (ex: être assuré de gagner 8 000$ par année et le gouvernement compenserait le manque à gagner). Ce serait meilleur que le salaire minimum et l’assistance sociale telle qu’on la connait victime bien malgré elle de bien des préjugés défavorables.

    En contrepartie, toute cette bureaucratie et tous ces jobs de fonctionnaires fonderaient comme neige au soleil, avec les économies, on pourrait établir cette mesure simpliste et ainsi abolir toute la panoplie de conditions requises pour obtenir l’aide sociale.

    Salutations,

    TM

  18. C’est justement de ça que je parle quand j’aborde le concept d’impôt négatif. Merci!

  19. Salut à toi.

    Encore une fois, je salut ta volonté de vouloir libérer la société d’une loi que tu juges stupide, d’un pouvoir trop présent de l’État.

    Mais je suis en désaccord avec toi. Les lois sur les heures d’ouverture des commerces sont liées aux lois du marché du travail; si elles utilisent le pouvoir restrictif de l’État pour limité les heures de travail et déterminer les jours fériés, c’est pour éviter que les plus gros acteurs économiques déterminent les heures d’ouvertures.

    Tu semble croire que sans cette loi, les commerçants, les travailleurs et les consommateurs pourraient arriver à un consensus sur les heures d’ouvertures des commerces. C’est naïf. Les plus gros employeurs mettraient de la pression sur leurs employés pour qu’ils travaillent aux heures qu’ils souhaitent, les consommateurs (qui oublient rapidement qu’ils sont aussi des travailleurs) réclameraient des heures d’ouvertures toujours plus souples (puisque leur horaire de travail qui prendrait de l’ampleur les empêcherait de subvenir à leurs besoins en des heures raisonnables).

    Les travailleurs-consommateurs se feraient eux-mêmes complices de la spirale qui les rendraient toujours plus dépendant de leurs employeurs, et ce dernier aurait beau jeu d’augmenter les heures de travail devant la demande des consommateurs. La précarité des emplois augmenterait puisque les travailleurs ne voulant pas se soumettre à se rythme de fou serait écarter du jeu, les employeurs pourraient alors diminuer les salaires en alléguant que la main-d’œuvre ne manque pas.

    Si tu tiens vraiment à ce que les heures d’ouverture soit davantage le reflet des aspirations des gens, il faut abolir l’économie capitaliste et fonder une économie fidèle à ce principe: «à chacun selon ses besoins, de chacun selon ses capacités».

    Je suis contre le despotisme de l’État, mais je suis pour son pouvoir régulateur qui permet de minimiser les souffrances vécues par les plus infortunés de notre société. Tant que nous serons dans une économie capitaliste, t’en prendre aux lois qui favorisent les travailleurs c’est faire le jeu du Capital. Prends-toi s’en plutôt au loi économiques qui favorisent les grandes entreprises au détriment des programmes sociaux.

  20. Salut. un petit commentaire très simple au sujet de ton questionnaire sur la propriété.

    Encore une fois, tu semble considérer qu’être anarchiste ce n’est qu’être contre le pouvoir d’état. Tu oublie que la propriété et le capital mène à l’aliénation des travailleurs. Il ne faut pas seulement changer la nature du capital pour vraiment avoir une société libre, mais l’abolir.

    Relis les manuscrits de 1844 de Marx à ce sujet, relie Bakounine, relie Marcuse, Horkheimer, Adorno. Ou plus récemment lis John Holloway « Changer le monde sans prendre le pouvoir » dont la réflexion sur le fétichisme te serait utile. à force de penser ta lutte contre une pouvoir aliénant en terme de pouvoir tu reproduis celui-ci plutôt que de chercher à fonder une société véritablement libre. L’anarchisme est à mes yeux une requonquête du pouvoir de faire, plutôt que d’un pouvoir sur que donne l’argent, le capital. Le capital fragmente notre pouvoir de faire social, voilà pourquoi on doit l’abolir.

    Si tu ne vois pas la pertinence de cela, tu ferais peut-être mieux de te nommer simplement libertarien, ce que tu sembles être puisqu’on dirait que tu crois à la vertu magique du marché libre. Regarde plutôt ce qui est arrivé dans les pays où les idées de Milton Friedman ont été appliqué et si tu n’en frémis pas d’effroi, je plain ton aveuglement.

    Par ailleurs, un site toujours stimulant et bien argumenté même si je suis profondément en désaccord avec toi!

  21. @François

    « Tu oublie que la propriété et le capital mène à l’aliénation des travailleurs. »

    Je suis d’accord avec vous en ce qui concerne la propriété. Mais en ce qui concerne la monnaie, je ne vois pas comment on pourrait l’abolir sans coercition étatique. De plus, les profits seraient beaucoup moins élevés dans un véritable libre marché. Vous confondez monnaie et capitalisme.

    Le soi-disant libre marché de Milton Friedman ne ressemble pas tellement au mien. Du libertarianisme vulgaire à son meilleur! Déjà, le libre marché selon David Friedman est un pas dans la bonne direction, même si je ne suis pas entièrement d’accord avec lui.

  22. versionscelestes | Réponse

    Bonjour Anarcho-pragmatiste.

    Je suis plutôt de l’avis de François.

    Le capital devrait être aboli.

    Quand une personne qui effectue une activité reçoit un salaire -soit en monnaie ou en nature-, cette personne commence à vendre sa force de travail/d’activité.

    Il vaut mieux dissocier la production de la distribution de cette production. Donc, pas de compensation.

    Pourquoi cela serait-il impossible sans coercition étatique? On ne veut pas du tout d’état.

    Cordialement,

    Versions Célestes

  23. Comment abolir la monnaie sans coercition étatique?

    Attention, je propose l’abolition du capitalisme!

  24. internationaliste | Réponse

    Je ne suis pas d’accord avec toi, ton blogue n’est pas médiocre, loin de là. Je ne partage pas toutes tes positions mais jamais je ne dirais que c’est un blogue inintéressant ou médiocre.

  25. Merci! 🙂

    Je le sais fort bien! C’est du sarcasme! 😉

  26. Louis-Marie Pelletier | Réponse

    Bonjour,

    Depuis la découverte de ton blogue, je me délecte de la lecture de tes billets. Je pense être souvent très proche de ton idéologie anarchiste, mais c’est quelque chose que je découvre. Donc je m’apprivoise graduellement.

    J’ai une question pour toi ou plutôt j’aimerais avoir ton opinion sur un sujet: La théorie fiscal du CRÉDIT SOCIAL. Et là je ne parle pas du partie politique.

    Je me suis procuré le livre « Sous le signe de l’abondance » écrit par Louis Évan et ce basant sur la théorie du crédit social du major Douglas. Je pense qu’il y a plusieurs bonnes idées dans ce livre pour nous sortir du capitalisme sauvage actuel.

    1. @ Louis-Marie Pelletier.

      Le Crédit social, c’est en tout point la machine à piasses des Charest, Harper, Obama, Sarkozy et autres grands leaders de ce monde et de la FED pour «soutenir la demande» et régler magiquement la crise financière.

      Le keynésiannisme, c’est du crétinisme, oups, créditisme! Nous sommes gouvernés par des créditistes.

      1. Louis-Marie Pelletier | Réponse

        À Jean-Luc,

        J’ai l’impression que le monde retienne seulement un aspect du Crédit Social et c’est celui de la machine qui imprime de l’argent à tout vent. Pourtant ce n’est pas là le but du Crédit Social.

        Je suis d’accord avec toi Jean-Luc que les politiciens actuels garoche l’argent qu’ils ne possèdent pas par les fenêtres au grand plaisir des banquiers.

        1. @ Louis-Marie Pelletier.

          Pour votre information, les crétinistes voulaient étatiser la monnaie, nationaliser les banques et payer la dette en imprimant de l’argent, tout en vantant l’entreprise privée.

          Par exemple, le système d’assurances que promettait Camil Samson, le chef crétiniste aux élections québécoises de 1970, était un copier-coller des théories de Milton Friedman, mais il n’a jamais promis de dividende social pour tous sans intérêt sur de l’argent nouveau, alors que c’est le pilier de la théorie crétiniste.

          Le plus triste, c’est que c’est exactement ça que nos gouverne-mamans font aujourd’hui, les dogmes crétinistes ressemblant énormément aux dogmes key-key-key-keynésiens. Les crétinistes voulaient faire imprimer de l’argent en plus grande quantité pour vaincre la pauvreté et aider la classe moyenne. Mettez cette théorie-là dans la bouche de Barack Obama aujourd’hui et vous avez les grandes lignes de tous ces bailouts stupides qui ne sont ni plus ni moins que du socialisme pour les banques! Comme quoi, plus ça change, plus c’est pareil!

          À l’époque, on parlait de la «piastre à Caouette», du nom de leur chef fédéral, Réal Caouette. Une proposition qui était ridiculisée par tout le monde, à l’époque! Aujourd’hui, l’État applique les dogmes crétinistes et on risque de se rappeler pourquoi les partis ayant porté cette théorie n’ont jamais été pris au sérieux. Quand l’État imprime de l’agent, on crée de l’inflation.

          Il est absurde, même en acceptant le système monétaire actuel, d’accepter que l’assureur (le gouvernement) décide par qui on doit se faire soigner, quels traitements avoir, quels hôpitaux construire, etc., tout en votant des lois. Sans oublier le système administratif pourvoyeur de travail à la pelle!

          Physiquement, nous pourrions tous vivre dans l’abondance, disait la théorie de Clifford Hugh Douglas! Ben, j’ai des p’tites nouvelles pour vous. Moi, quelqu’un qui me dit ça est automatiquement un illuminé rêveur. C’est vrai que, pour un certain temps, la planète peut potentiellement fournir l’abondance à tout le monde. Mais, le problème, c’est que pour obtenir des ressources, ça prend un effort. L’autre problème, c’est qu’à moins que tous les humains fournissent un effort égal, les ressources ne pourront jamais être attribuées de manière égale et comme on sait qu’une certaine proportion d’humains seront toujours des paresseux, alors l’égalité n’existera jamais.

          Oubliez ça, les gau-gauchistes! Le libre-marché est le seul modèle économique valable et viable à long terme.

          1. Merci beaucoup pour les « crétinistes » dont je suis, et même fier de l’être!
            Tout de même, je correspond avec un certain nombre de chercheurs dans le domaine de la monnaie. Qu’est-ce que la monnaie et ses différents champs, etc. Et bien avec d’autres tous trouvons un grand intérêt à l’étude du Crédit Social du Major Douglas. Hélas, le major DOUGLAS n’est presque pas traduit en français (on espère ferme que cela viendra). Heureusement, il y a eu Louis EVEN (1885-1974) l’inspirateur direct des créditistes dont les principaux acteurs sont les bérêts blancs des Pèlerins de Saint Michel bien connus du Québec. Ce sont eux qui bien avant tous les autres se sont penché sur la question lancinante et douloureuse de l’argent en prenant en référence les découvertes expérimentales du major Clifford Hugh DOUGLAS (1879-1952) si bien enseignées par Louis EVEN, sur ce problème N° 1 de l’humanité qu’est l’argent, sa création, son émission et tous ses traitements. Le sujet monétaire, rendu sain pour l’essentiel par les propositions du major DOUGLAS et reprises par Louis EVEN et ses suiveurs actuels, est l’objet du projet du Crédit-Social (on peut dire Argent-Social, c’est pareil). Ce projet du Crédit-Social nous place au cœur des préoccupations d’actualité entrainées de par la crise financière, doublée d’une crise économique « maison ». Les riches sont toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres dans le monde, c’est ça le « travail » des banquiers, doublé de celui des gouvernements?
            Voici un blog sur le Crédit Social:

            http://credit-social.over.blog.com

            et voici, ci-dessous, un lien pris sur le site même des créditistes. C’est un site catholique, mais ceux qui ne s’intéressent qu’à l’économie et à la finance peuvent faire abstraction des références religieuses, quoiqu’ils ne perdraient rien en réfléchissant sur ces nombreuses références religieuses, pleines de bon sens. Un bon sens presque complètement perdu aujourd’hui on dirait.
            Voici donc ce lien, c’est une petite brochure traduite en français, de 112 pages petit format, écrite par un américain nommé Crate-Larkin, de Buffalo, cet auteur avait compris l’essence du Crédit Social du vivant du major DOUGLAS. C’est cette brochure là que Louis EVEN a traduite et qui fit qu’il se consacra tout le reste de sa vie durant à diffuser le Crédit Social. Aujourd’hui,l’enseignement du Crédit Social a été repris sur les cinq continents voir:

            Cliquer pour accéder à Larkin_fr.pdf

            1. Louis-Marie Pelletier | Réponse

              Bonjour Renaud,

              Je suis content de voir que quelqu’un est capable de faire la distinction entre la théorie du crédit social et les partis politique qui on emprunté ce terme comme nom de partis.

              J’ai bien connu les Bérêts Blancs pour y avoir été toute ma jeunesse. Gérard Mercier et Gilberte Côté sont mes parrain et marraine. Mes parents ont été très actifs dans le mouvement pendant de longues années.

              Ce que je reproche à ce mouvement, c’est d’être devenu trop sectaire et d’avoir noyer le discours du crédit social dans la religion. La théorie du crédit social doit pouvoir s’appliquer à tous peu importe leurs croyances religieuses.

              Alors il est difficile de le faire quand vos publications parle plus de religion que du crédit social.

              1. « Ce que je reproche à ce mouvement, c’est d’être devenu trop sectaire et d’avoir noyer le discours du crédit social dans la religion. La théorie du crédit social doit pouvoir s’appliquer à tous peu importe leurs croyances religieuses.

                Alors il est difficile de le faire quand vos publications parle plus de religion que du crédit social. »

                En effet!

            2. Oui, il y a une distinction à faire en effet, mais je ne suis pas en faveur de cette idéologie, malgré quelques idées intéressantes.

    2. Bienvenue ici, Louis-Marie!

      La doctrine du Crédit Social est appliquée par les banques centrales capitalistes présentement. Je ne suis contre ça, mais avec une certaine sympathie pour le concept de revenu minimum garanti.

    3. Le crédit social de Clifford Hughes Douglas, de W.G. Serra, et même de Louis Even n’est en rien dépendant d’une religion. Si une religion soutient ces idées cela ne veut pas dire qu’elles sont fausses. Si vous voulez en savoir plus sur le Crédit Social consultez crédit-social.over-blog. Vous y trouverez plein d’articles sans aucune connotation religieuse. Bonne lecture !

  27. Louis-Marie Pelletier | Réponse

    Le crédit social et la machine à imprimer de l’argent.

    Pour tout ce qui concerne les parties politiques fédéraux et provinciaux des créditistes je connais très bien.

    J’ai vu chez moi dans ma cuisine Réal Caouette quoi qu’encore jeune quand il est mort, Camil Samson, Louis Éven et même Gilberte Côté-Mercier et son mari Gérard qui soit dit en passant sont mes parrain et marraine.

    Donc tout ce qui concerne la bouette créditiste je connais et c’est vraiment de la bouette et encore plus au moment de la scision ou Louis Éven et Gilberte Côté décide de fondé Les Pèlerins de St-Michel (bérêt blanc) mouvement d’action politique et catholique.

    Mais ce n’est pas ça que je retiens de tout mon passé. Ce que je retiens c’est la théorie du crédit social qui est très bien expliqué dans le livre « Sous le signe de l’abondance ».

    Il me semble qu’il y a beaucoup de chose dans cette théorie qui pourrait rendre notre monde financier meilleur. Ne me parler pas des Caouette, Samson et Mercier qui ont pris des parties seulement de la théorie et en fait quelques chose pour les propulser devant les caméras.

    1. @ Louis-Marie Pelletier.

      «J’ai vu chez moi dans ma cuisine Réal Caouette quoi qu’encore jeune quand il est mort»

      Caouette est mort dans votre cuisine?

      «Gilberte Côté-Mercier et son mari Gérard qui soit dit en passant sont mes parrain et marraine.»

      Donc, vous faites partie des Bérêts blancs, cette secte d’ultra-catholiques anti-capitalistes qui infiltrait les partis crétinistes fédéral et provincial. Merci de cette révélation!

      «Louis Éven et Gilberte Côté décide de fondé Les Pèlerins de St-Michel (bérêt blanc) mouvement d’action politique et catholique.»

      Deux étatistes corporatistes théocrates qui ont fondé leur secte politico-économico-religieuse d’inspiration crétiniste avec le cher journal en prime, une feuille de chou qui s’apparente fort bien aux p’tits dépliants des Témois de Jéhovah! On a fait ses classes dans Vers demain, mon gars?

      Une idée des idées crack-pot de la bonne femme Mercier et de ses «propagandistes de profession» (elle ne s’en cachait même pas, christie): http://archives.radio-canada.ca/politique/provincial_territorial/clips/13345/

      «Il me semble qu’il y a beaucoup de chose dans cette théorie qui pourrait rendre notre monde financier meilleur.»

      Voir mon commentaire plus haut!

      P.S.: Sérieusement, êtes-vous un ancien député créditiste?

      1. Louis-Marie Pelletier | Réponse

        Re bonjour Jean-Luc,

        Ha ha ha j’ai ri un coup en lisant ta réponse. Non, Caouette n’est pas mort dans ma cuisine. Je vais rectifier. Je suis né en 1967 donc j’étais encore très jeune quand il est mort.

        Oui je l’ai vu chez mes parents dans la cuisine lors de ses visites à Sherbrooke pour venir rencontrer mon père qui était un ami de longue date mais devenus des adversaires idéologiques.

        Oui mes parents ont longuement été des Pèlerins de St-Michel et oui dans mon jeune âge j’ai porté le bérêt blanc. J’ai même passé des circulaires et fait du porte en porte pour abonner les pauvres ignorants à ce journal.

        Mes parents ont quitté le groupe en 1982, j’avais alors 15 ans. Bien sûr qu’à ce moment là mon idée politique n’était pas encore fixée. Fédéraliste que j’étais par mes parents et surtout par un cousin de la famille qui était député libéral: Irené Pelletier.

        Durant mes années de CEGEP, c’est là que j’ai commencé à me faire une idée et à ce moment là, j’ai versé dans le camp du parti Québécois et du parti conservateur au fédéral. L’arrivée du Bloc m’a fait pencher vers cette formation par la suite.

        Voilà donc mon portrait qui fait qui je suis aujourd’hui. Je veux garder mon esprit ouvert et être à l’écoute de ce qui se passe dans le monde. Je suis encore à la recherche du système économique idéal ou qui se rapprocherait de ce qu’il y a de mieux pour tous les humains sur terre.

        Le libre marché je veux bien y croire mais ça fait en sorte qu’il y en a une maudite gang qui en arrache.

        J’aime nos discussions, j’avance!

      2. internationaliste | Réponse

        Les Bérêts Blancs « anticapitalistes »! On aura tout entendu. C’était et c’est encore un mouvement anticommuniste, antisocialiste, antisyndical et profondément marqué par l’obsession de voir des gauchistes partout. Ils ont même soutenu l’offensive antisoviétique et anticommuniste de Reagan dans les années 80. On est loin de l’anticapitalisme tel qu’il existe vraiment.

        1. @ Internationaliste.

          Sur le site de Vers demain, le torchon des crétinistes, il est écrit ceci: «Le Crédit Social propagé par Vers Demain n’est qu’une méthode, une manière d’appliquer l’enseignement social des Papes.»

          http://www.michaeljournal.org/quisommes.htm

          Cette façon de voir le crétinisme s’est accentuée sous le règne de l’Antéchrist Jean-Paul II. Cet Antéchrist était résolument anti-communiste et anti-capitaliste. Il était juste un vieux théocrate ultra-catholique, comme tous les autres Antéchrists qui lui ont précédé et celui qui sévit à Rome actuellement.

          Donc, les Bérêts blancs sont anti-communistes ET anti-capitalistes. Ils sont juste des théocrates ultra-catholiques qui s’inspirent du Crétinisme social, une doctrine économique qui prône l’étatisation de la monnaie, la nationalisation des banques, l’impression d’argent en plus grande quantité pour vaincre la pauvreté, payer la dette et aider la classe moyenne, l’établissement d’un dividende social pour tous et pour toutes sans intérêt sur de l’argent nouveau et, incohérence lamentable, mettre l’entreprise privée sur un pied d’estalle.

          Cette théorie a l’air ben cute sur papier comme peut l’être aussi le communisme, mais, en pratique, c’est un vrai cauchemar qui ne fait que gonfler la dette, augmenter la taille de l’État, exploser l’inflation, limiter la liberté économique des gens et rendre la «loi de Dieu» supérieure à la loi des hommes en faisant entrer la secte catholique dans la méandres du gouverne-maman et dans la vie des gens, comme c’était le cas sous Maurice Duplessis, ce qui serait la fin de la laïcité de l’État et de notre liberté de penser par nous-mêmes sans que le gourou d’une secte religieuse quelconque vienne nous dire quoi faire et quoi penser.

          C’est ça, les Bérêts blancs! C’est ça, le Crétinisme social! Se battre contre cette doctrine, c’est se battre pour la liberté ou pour ce qui en reste au Québec.

          Et puis, je n’ai pas honte de dire que le Crétinisme social n’est rien d’autre qu’un fascisme soft. D’ailleurs, c’est ce que pratique Barack Obama aux États-Unis.

          http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/08/le-nazisme-explique-un-nul-appele.html

          1. internationaliste | Réponse

            Les créditistes sont pourtant de farouches défenseurs de la propriété privée et des ennemis de toute forme de nationalisation, sauf en ce qui concerne l’émission de la monnaie. Ils seraient les premiers surpris de se faire taxer d’anticapitalisme.

            1. Je ne dis pas le contraire, mais la gestion des banques centrales ressemble en partie à ce que les Créditistes prônaient.

    2. Ce que j’ai entendu dire de ce livre est moins pire que le parti politique du Crédit social.

  28. une manifestation contre le gouvernement charest se prepare
    La manifestation aura lieux ce samedi le 17 avril devant les bureaux de Charest édifice Honoré-Mercier, au 835 boulevard René-Lévesque Est a midi (12:00)

    pour plus d’Info :http://www.facebook.com/group.php?gid=118876894789690&v=info&edit_info=all#!/group.php?v=wall&gid=118876894789690

    et nous aimerion pouvoir conter sur vous pour en parler.

    merci

    1. On n’avait qu’à ne pas l’élire majoritaire avant!

  29. Je suis agréablement surpris de lire ce site. Je suis un étatiste, probablement, qui flirt légèrement avec un anarchisme à la Pessoa, quelque chose comme, ou je considère les anarchistes pas mal trop violent, et carrément totalitaire. Je bloque complètement sur l’idée d’absence de propriété dans l’anarchisme, mon véritable blocage est là. Par contre, je préfère l’absence de propriété au « tout-propriétiare », mais je ne vois sincèrement pas comment une société peut s’organiser sans limite de propriété… Bref, je cherche un équilibre dans tout ça.

    Et vous ? Dans tout ça, vous avez des pistes sur l’idée de propriété ?

    1. D’abord, si ça vous tente de devenir un anarcho-capitaliste, ce sera déjà un gros pas de franchi.

      En ce qui concerne la propriété, commencez par lire ceci:

      Questionnaire sur la propriété

    2. Au fait, bienvenue ici! 🙂

      1. Merci, il y a des milliers de piste de réflexion avant d’en arriver à se définir de telle ou de telle idéologie. Il y a des trucs élémentaires qui me tarabustes, Corruption, Religion organisée (synonime de fraude criminalisée tant qu’à moi), Éducation (il est impossible de bien éduquer la population sans un minimum d’organisation, je pense), Coercicion face aux abus des biens qu’offre la Terre, Racisme et autres trucs débiles du genre. Des frontières, suis-je intéressé de ma faire envahir par les attardés sociaux fascistes des religions organisées, ma langue, minoritaire sur mon continent, comment le rempart de l’État pourrait-il être remplacé…
        Bref, je réfléchis…

        1. « Corruption »

          Créature de l’État!

          « Religion organisée »

          Soutenues et aidées dans leur expansion par l’État!

          « Éducation »

          L’État a failli à sa tâche là-dessus. Ceci dit, une certaine organisation volontaire peut être pertinente.

          « Coercicion face aux abus des biens qu’offre la Terre »

          Avez-vous peur de la tragédie des Communs? C’est pour ça que j’opte pour la possession. Ceci dit, l’État est affreux dans ce secteur. Pensez à BP…

          « Racisme »

          Exacerbé par l’État!

          « Des frontières, suis-je intéressé de ma faire envahir par les attardés sociaux fascistes des religions organisées »

          L’État les soutient!

          « ma langue, minoritaire sur mon continent »

          Oui, c’est pour ça, entre autres, que j’appuie la séparation du Québec! De plus, aucun État ne visera à favoriser une langue au dépens d’une autre.

  30. Vous n’avez rien d’un anarchiste, vous êtes plutôt un libertarien ou un néo-libéral gravement populiste et peu cultivé, avez-vous songé à l’ADQ ou au Parti Conservateur(et oui, il y a des libertariens comme vous dedans)?

    Lu sur le blog du Collectif Emma Goldman (http://ucl-saguenay.blogspot.com/2010/07/vous-avez-dit-anarchiste.html) : Ces derniers temps, nous avons reçu deux commentaires de David Gendron, un blogueur prônant un libéralisme sans aucune contrainte de l’État et associant ces idées à un courant soi-disant « anarcho-pragmatique ». Jugés nullement pertinents et même gravement dénigrant dans le premier cas, ces commentaires n’ont pas été inscrits sur le blog. Il me semble toutefois important d’amener une réponse à un autre élément, soit le sens de l’anarchisme.

    Tout d’abord, voici l’intégral des commentaires en question:
    1- À propos de sérieux problèmes de violence conjugale et de violence sur les enfants dans l’armée canadienne:
    David Gendron a écrit: « Intéressant, mais je n’ai aucune compassion pour ces femmes de criminels! Les enfants, c’est autre chose… »

    2- À propos de l’outrageuse affiche homophobe placardée sur la Librairie chrétienne de La Baie:
    David Gendron a écrit: « Bien dit, sauf que l’État ne doit pas intervenir pour l’interdire! »

    Il ne faut pas confondre l’anarchisme avec un anti-étatisme primaire (comme quoi l’État serait source de toutes contraintes) ou un refus de toutes règles (« No rules », j’ai d’ailleurs déjà lu sur un t-shirt avec un a barré au zellers). Selon cette définition erronée, les individus prônant la prise en charge par le marché de tous les services offerts par l’État, dont apparemment ce blogueur qui nous écrit (et pourquoi pas Nathalie Elgrably tant qu’à y être!), seraient autant justifié-e-s de se qualifier d’anarchistes que nous le sommes, faisant en somme de l’anarchisme, un courant plus que flou dans ses idées.

    Pourtant, l’anarchisme est un courant politique dont on peut retracer les origines dans le mouvement ouvrier de la deuxième moitié du 19ième siècle. Plutôt qu’un anti-étatisme primaire, l’anarchisme vise l’abolition de toutes formes d’oppression et d’exploitation. Cela dit, l’existence d’un anarchisme de droite et d’un anarchisme de gauche comme l’ont avancé certains théoricien-ne-s des sciences politiques apparait tout-à-fait farfelu. Le courant politique anarchiste est primordialement lié à la lutte des opprimé-e-s (que ce soit dans les rapports de genre, de classe sociale, d’ethnie, etc…), pour elles et eux et par elles et eux, contre les oppresseurs.

    Pour de plus amples détails sur l’anarchisme, je ne peux que vivement recommander la lecture du récent ouvrage « Black Flame » de Michael Schmidt et Lucien van der Walt, paru aux éditions AK Press et surement commandable à La Page noire (Québec) et à L’Insoumise (Montréal) s’il ne garnit pas déjà les tablettes.

    1. Ah, ces chers anarchistes autoritaires, qui cherchent désespérément à s’approprier l’exclusivité de l’anarchisme…

      1. Gendron est le premier à accuser les autres de ne pas être de «vrais anarchistes», alors s’il se fait servir la même médecine…

        «MAIS CESSEZ DE VOUS CONSIDÉRER COMME DES ANARCHISTES ET ASSUMEZ VOTRE ÉTATISME, HYPOCRITES!»

        Ce qu’il dit du collectif Emma Goldman dans un de ses derniers billets :

        Abolition de la prostitution: la position des attardés pseudo-anarchistes de gauche du Collectif Emma Goldman

        À force de se concentrer sur l’État, il oublie les autres formes d’opression.

        Sa position sur la prostitution est assez confuse, justement parce qu’il saisi mal dans quel type de société nous vivons et ce à quoi nous faisons face.

        1. En fait, sur ce point aussi, je suis d’accord avec lui; travailler de ses mains ou de son sexe, c’est égal, le problème est dans l’usure qu’il peut y avoir sur ce travail comme sur n’importe quel autre, pas dans le travail lui-même.
          Je comprend que tu l’aies en travers, je trouve également qu’il y est allé un peu fort en faisant le lien entre ton article et celui du collectif Emma-Goldman, mais il s’agissait simplement ici de dénoncer une tendance souvent observée chez les socio-anarchos, d’approuver l’état quand ça les arrange, et de le conspuer ensuite.
          L’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir, telle est la définition donnée par celui qui a inventé le terme. Mais beaucoup d’anarchistes ont tendance a réclamer qu’il y ait des lois, donc du pouvoir, aussi « directement démocratique » soit-il.
          S’ils veulent un pouvoir et des lois, des interdictions, alors ce ne sont pas des anarchistes, mais des « démocrates libertaires », étatistes.
          Ensuite, chaque anarchiste fait ce qu’il veut, mais sans jamais imposer quoi que ce soit à d’autres, même pas au nom d’une majorité, ni d’un dogme, autrement il n’est pas anarchiste. La liberté, ça ne s’impose pas à autrui.

        2. Techniquement, je suis d’accord. J’ai effectivement attaqué en premier dans ce cas, même si le blogue de ce Collectif avait écrit contre moi avant.

          En ce qui concerne la prostitution, j’y reviendrai dans un autre billet. Rappelons que leur position est de policer encore plus la prostitution!

    2. Sam, je n’avais pas l’intention de faire la promotion ni de répondre à ce billet contre moi, mais les circonstances font en sorte que je vais y répondre bientôt. Et je vais aussi répondre à vos commentaires dans un billet.

      Mieux encore, j’aime l’idée d’en discuter.

    3. Quelle arrogance insupportable!

      Si Pierre-Joseph Proudhon, Benjamin Tucker, Max Stirner, Lysander Spooner, William Greene, et Kevin Carson rendent l’anarchisme « plus que flou, » j’aimerais bien savoir de quel anarchisme on parle! Des précisions s’il vous plaît? Emma Goldman était une communiste, on s’entend bien, mais de là à chier sur tous les libsocs au nom de madame Goldman…

      1. Merci!

        Selon mes lectures, Goldman était en majeure partie une individualiste (mais moins qu’Archet et Stirner), mais elle s’inspirait beaucoup des anarcho-communistes, sans aucun doute!

  31. Pour information, Libsoc = Liberal socialist. Proudhon ne l’était pas et à la différence de ces autres seraient plutôt identifiable comme précurseur du socialisme et de l’anarchisme (vision de coopératives et de banques du peuple à l’intérieur du système capitaliste). Tout comme les idées de Robert Owen et de Saint-Simon, il y a eu à l’époque et dans le contexte de leur auteur (un peu après la révolution industrielle du 19ième siècle dans bien des pays) plusieurs expériences de tentées à de multiples endroits, dont aux États-unis et au Mexique. Stirner était un relativiste et davantage centré sur le life-style (pas pour y déconstruire ses rapports de pouvoir). Il a toujours refusé le qualificatif d’anarchiste, c’est Max Nettlau qui l’a identifié ainsi en remarquant qu’il prônait la Révolution socialiste (ce qui est fortement critiquable si l’on lit juste L’Unique et sa propriété où il refuse toute idéologie politique qu’elle soit socialiste, communiste, libérale, nationaliste, etc…).

    1. Oh, désolé, cette censure n’était pas volontaire. Bienvenue ici! 🙂

      1. Stirner prônait sa forme d’anarchie individualiste, même s’il ne se considérait comme un anarchiste.

        1. Je ne connais aucune classification anarchiste qui ne classifie pas Stirner comme un anarchiste.

          1. Aucune en effet. Seul Stirner refusait cette étiquette pour des raisons contextuelles.

    2. Faux. Libsoc veut dire libertarian socialist. Ne parlez pas si vous ne savez pas de quoi on parle.

      1. Il me semblait que c’était libertarian socialist, pour moi aussi!

        Est-ce que « liberal socialist » serait dans la tendance des « american liberals »?

        1. Liberal ou libertarien (dans ce sens du terme anglais libertarian – pas « libertaire » dans ce cas ci), c’est très similaire au niveau économique, c’est seulement dans les politiques mises de l’avant que libéral serait plus « progressiste » par rapport au conservateur. Le libertarianisme est un libéralisme économique poussé à l’extrême pour supprimer toutes contraintes de l’État au marché (libre-marché et libre-échange), alors que l’anarchisme lutte contre toutes les oppressions et privilèges de toutes les femmes et tous les hommes(la liberté est impossible sans l’égalité sociale selon Bakounine).

          L’origine du pseudo-courant « anarcho »-capitaliste, qui devrait plutôt être nommé libertarianisme (particulièrement à une époque où la lutte contre la mondialisation des marchés via le libre-échange et « la liberté du marché » est au coeur des luttes des mouvements sociaux), repose principalement dans l’école autrichienne des économistes néo-classiques du début du vingtième siècle, école qui s’opposait alors fortement aux luttes révolutionnaires en Autriche. L’anarchisme tient son origine de la grande vague d’industrialisation des années 1860-1870, où a émergé un mouvement d’idées de lutte des classes, c’est très différent. En terme de source intéressante, puisqu’elle analyse les différentes façons de classifier (définitions) les personnalités anarchistes dans l’historiographie du mouvement anarchiste, le livre Black flames (2008) écrit par deux sud africains, Michael Schmidt et Lucien van der Walt.

          Bonjour

          1. Merci pour la très intéressante précision. Cependant, le terme « libéral » a un sens devenu étatiste maintenant. À la limite, on pourrait dire « libéral classique ».

            « la liberté est impossible sans l’égalité sociale selon Bakounine).  »

            D’accord, mais cette égalité ne doit pas être générée coercitivement, car sinon il n’y en aura pas!

          2. Merci de la leçon, mais personne ici n’est capitaliste, alors je ne vois pas le rapport.

            1. Bien sûr, mais probablement qu’Adam réagissait à un billet précédent de ma part, où je me suis décrit sarcastiquement comme étant un « fou capitaliste ».

  32. Bonjour David, dans un but de redonner à César ce qui appartient à César, je dois te dire que j’utilise maintenant partout ou je le peut le nom de Sarkonazi.

    Et, en fait, je te l’ai copié !

    Merci pour l’idée !

      1. Ah ben quin…

        Tout le monde se copie dans la blogosphère coudonc !

        1. Le plagiat avoué est un élément essentiel de la blogosphère!

  33. Finalement, je ne suis pas trop anarchiste. Je continu de flirter, mais, en tout respect, je crois en la propriété privée, et en l’idée de faire de l’argent en spéculant avec. Ça m’énerve, mais je ne suis pas contre le « squat », l’utilisation du bien d’autrui vacant, mais je respecte trop le contrat de propriétaire pour que la personne ne puisse pas faire ce qu’elle veut de son bien.

    Un autre point qui accroche, c’est l’éducation. Sans État, ou tout entité autoritaire, l’éducation est morte.

    Donc, selon moi, en bon méchant capitaliste mangeur d’enfant (probablement) que je suis, sans ordre à tout le moins pour les droit de propriété et d’Éducation, je ne me considère pas comme anarchiste.

    Cependant, je reste très étonné de la diversité des opinions des anarchistes (comment peut-on être étonné de la diversité des anarchistes en fait ? mais bon…).

    Je resterai un fidèle lecteur de ce blogue, mon préféré d’entre tous (avec ceux de baseball, que voulez-vous…) pour deux raisons, je suis souvent assez près des opinions mise de l’avant, mais surtout, le style, le style.

    La Commission Tabarnache, Marde Bellemarde, Sarkonazi, le gouvernemaman, c’est du bonbon !

    Merci pour la culture, après moult lecture, je ne suis pas anarchiste, mais je respecte maintenant les anarchistes, je ne réagirai plus vraiment, mais je lirai et absorberai vos puissantes analyses colorées.

    Lâchez pas.

    1. « Finalement, je ne suis pas trop anarchiste. Je continu de flirter, mais, en tout respect, je crois en la propriété privée, et en l’idée de faire de l’argent en spéculant avec. Ça m’énerve, mais je ne suis pas contre le « squat », l’utilisation du bien d’autrui vacant, mais je respecte trop le contrat de propriétaire pour que la personne ne puisse pas faire ce qu’elle veut de son bien. »

      Tu es déjà en avance sur les anarcho-capitalistes, c’est déjà beaucoup! Au pire, deviens anarcho-capitaliste, mais explique aux autres pourquoi le squat est valide dans une propriété abandonnée!

      « Un autre point qui accroche, c’est l’éducation. Sans État, ou tout entité autoritaire, l’éducation est morte. »

      La mort de l’éducation obligatoire ne signifie certainement pas la mort de l’éducation. Est-ce que les soins de santé seraient abolis dans une anarchie? Certainement pas! Peux-tu expliquer un peu plus ton affirmation?

      « Donc, selon moi, en bon méchant capitaliste mangeur d’enfant (probablement) que je suis, sans ordre à tout le moins pour les droit de propriété et d’Éducation, je ne me considère pas comme anarchiste. »

      Non, même pour les capitalistes, je n’irai pas aussi loin que de les traiter de « mangeur d’enfant ». Mais bon ça va, je ne m’attends pas à convaincre tout le monde!

      « La Commission Tabarnache, Marde Bellemarde, Sarkonazi, le gouvernemaman, c’est du bonbon ! »

      Gouvernemaman est une création d’André Arthur.

      « Merci pour la culture, après moult lecture, je ne suis pas anarchiste, mais je respecte maintenant les anarchistes, je ne réagirai plus vraiment, mais je lirai et absorberai vos puissantes analyses colorées. »

      Ce qui est déjà beaucoup! Merci! 🙂

      Mais n’hésite pas à réagir parfois! Je n’écris pas ce blogue pour les autres anars, généralement.

      1. Pour l’éducation et l’Organisation (avec un grand ‘O’) je cherche. L’école à la maison je crois autant à ça qu’à Wokiboki le Dieu des ananas. Je craints gros comme tout le partage et la pérennité du non-avancement des sciences, de la terre-a-4000-ans et de dieu-a-tout-fait-en-7-jours. Je crois que se faire enseigner par quelqu’un ayant plus de connaissance que soi est pas mal bien.

        Je cherche je cherche…

        1. Commentaire pertinent! Je partage tes craintes, mais rien n’empêcherait des organisations d’offrir une instruction.

  34. Si seulement les Français pouvait être aussi éveillés que les québécois, aidez nous! intervenez sur nos forums, inscrivez vous sur pearltrees, francophones en force lol bougez les frenchies
    après tout ils ont écrit la Marseillaise, on a écrit la marseillaise!

    soyez au courant pour le peak oil : voyez crash course de chris martenrson

    « hachtétépé »://jcbonsai.free. »èfère »/cc/

    1. Pas certain que les Québécois sont aussi éveillés que les Français, mais bon…

  35. Brouckaert Yves | Réponse

    David,

    Il faut que chacun se considère comme un anar éveillé et le fasse entendre. Peu importe le style. Il faut le faire rapidement et Haut et Fort, car notre disparition prochaine est programmée. Presque tous les services de renseignements de la planète sont sur le coup!

    A bientôt,

    Yves.

    1. Je ne suis pas aussi pessimiste!

  36. Je ne suis nullement pessimiste, David, mais j’ai lu hier sur un blogue anar belge ou français, qu’un séisme d’une ampleur dix fois supérieure à celui que nous avons connu avec la crise des subprimes : sans entrer dans les détails, les banques américaines y perdraient plus de 700 milliards de dollars (ma mémoire est un gruyère, j’ignore s’il ne faut pas ajouter à ce nombre un zéro).
    Et cela va leur tomber dessus comme un coup de masse d’arme.

    Surendettés jusqu’aux tréfonds abyssaux que nul ne connaît d’ailleurs, les USA ne pourraient plus cette fois se trouver en mesure d’accourir au secours de leurs banques bien aimées.

    Cette crise entraînerait des conséquences que nul ne peut prévoir sur l’économie mondiale.

    Certains tireront bien sûr leur épingle du jeu.

    Je lisais ci-dessus l’intervention de VerredeBière – qui me paraît très sympathique, rien qu’en regard du choix de son pseudo -, (bière belge, j’espère!) qui ne peut se résoudre à la disparition du droit de propriété, dans le cas où l’anarchie, à l’occasion par exemple de la survenue de la cata évoquée ci-avant, devenait la seule alternative possible.

    Tous les systèmes apparemment baignés dans l’huile (Justice, sécurité, scolarité, information, infrastructures, etc., en bref, l’Etat) seront abandonnés à eux-mêmes.

    C’est un fait très important, mais je ne suis en aucune manière économiste, et je ne me permettrai pas une analyse quelconque, d’autres s’y attelleront avec fougue. Mais j’ignore comment une certaine forme d’organisation pourrait être évitable. Je suis pourtant viscéralement opposé à toute idée d’autorité quelconque.

    Personnellement, je ne suis pas contre la (petite ou moyenne) propriété privée, dès lors qu’elle n’empiète pas sur la propriété de tous.

    Un exemple évident, c’est la préservation, l’exploitation et le partage de l’eau sur la planète, qui est bien une propriété inaliénable de l’ensemble des populations qui occupent les différents continents.

    Cette même réflexion peut s’appliquer aux terres arables, à destiner avant tout à la production « propre » de nourriture pour chacun, aux minerais, énergies fossiles, etc.

    Les zones forestières qui subsistent sur la planète doivent devenir propriété planétaire, pour pouvoir enfin faire cesser leur destruction systématique, de même que les Océans et leur exploitation et gestion « en bon père de famille ».

    Et bien sûr, applicable immédiatement, l’appropriation des immeubles non occupés pour cause de spéculation (par exemple) par les sans-abris, dont le nombre augmente constamment, il n’y a pas parmi eux que des « pochards », il s’y trouve des gens comme vous et moi, des familles entières victimes d’un petit accident de la vie.

    Il ne me reste rien de mon éducation catholique, pourtant rigoureuse, sûrement pas la croyance en l’existence d’un quelconque dieu, sauf une certaine idée du respect de la vie des autres, mais j’en ai retenu autre chose au moins : les parents qui se trouvent dans l’impossibilité de se nourrir et de nourrir leurs enfants ont le devoir de voler le nécessaire. Ne me demandez pas le Livre de référence, peut-être était-ce simplement l’avis d’un prêtre halluciné.

    La seule voie possible et acceptable pour tous les gens de bonne volonté me semble résider dans l’anarcho-mutuellisme (je n’aime pas ce terme) dont parle avec une énergie sans cesse renouvelée et avec une telle justesse dans l’argumentaire, notre ami Ramite, blogueur français qui est parvenu, avec une patience infinie, à me drainer vers ses choix. Il n’a pas fini de me circonvenir, mais je souhaite ardemment qu’il y parvienne, ne serait-ce que pour permettre la perpétuation de ces échanges si riches et où chacun peut donner de la voix.

    Etre libre, sans empiéter sur la liberté de chacun et de tous, n’imposer à l’autre quoi que ce soit, même dans un but louable.

    Trouver des espaces libres et se les approprier pour en faire des villages, des communautés où chacun pratique envers l’autre le « don » (Goéland60) ou l’« échange » (Ramite).

    Verredebière, les écrits des ces personnes te subjugueront, vas les lire et on en reparlera.

    Tu dis : « Finalement je ne suis pas trop anarchiste, je me contente de flirter… ».

    Moi aussi je picore dans l’assiette des autres. Continue de flirter, tu seras peut-être un jour le meilleur d’entre nous.

    Yves.

    1. En fait, tu es optimiste, finalement. La révolution s’en vient! 😉

      Je suis très sympathique aux mutuellistes!

    2. Je vais devoir vous relire sur les droits de propriété, il y a trop d’information et de réflexion. Je vous reviens, promis promis.

      1. Faut dire que c’est peut-être le débat le plus difficile chez les anars.

  37. Je veux une section lecture.
    David, ça pourrait être cool si tu proposais quelques lectures, genre grands classiques et penseurs anarchistes pour les attardés comme moi qui ne savent même pas quoi lire sur le sujet.

    Il me semble que je commencerais par un grand classique…

    1. C’est une bonne idée, je vais y réfléchir.

      Suggestion: « L’Unique et sa propriété » de Max Stirner.

  38. Au K…uébec, la K…ORRUPTION n’aura qu’un temps

    au K…uébec ces jours-ci
    c’est par la K…ualité du fumier
    qu’on peut intuitionner
    les futures récoltes

    En ce moment même, Dieu sculpte l’âme du K…uébec
    par ses rêveurs equitables en marche vers le pays oeuvre d’art
    comme Dieu a sculpté l’âme de l’oratoire St-Joseph
    par son rêveur équitable K…ue fut le frère André:))))

    Mon nom est Pierrot Rochette

    Il y a 35 ans, je fondais les boîtes à chansons les deux Pierrots dans le Vieux Montréal.

    Il y a trois ans, je donnais tous mes biens pour devenir ermite des routes
    (www.demers.qc.ca, chansons de pierrot, paroles et musique, entrevue à la radio de radio-canada de sept-iles, en deux parties. Mon objectif étant d’allumer sur ma route de nomadisme politique une masse critique de rêveurs équitables de façon à ce qu’après ma mort, cette masse critique de vies privées oeuvre d’art fasse surgir le concept du pays oeuvre d’art, comme contribution au K…uébec du 21eme siecle. (www.reveursequitables.com)

    Il y a deux ans et demie, deux jeunes femmes cinéastes me trouvèrent endormi sur une galerie et me firent part de leur rêve: faire un documentaire sur ma démarche politique en me suivant épisodiquement avec une caméra. Un six minutes de leur oeuvre est offert sur le site internet suivant: (www.enracontantpierrot.blogspot.com).

    Samedi soir le 4 décembre 2008 à Montréal, à 20 heures au CAFE QUI FAIT QUOI (coin sherbrooke, St-Denis), aura lieu la première de la projection de ce documentaire intitulé: MON AMI PIERROT, LE DERNIER HOMME LIBRE. Après le 45 minutes que dure cette projection, je répondrai aux questions en chantant avec ma guitare quelques unes de mes 105 chansons politiques écrites sur la route sur de vraies rencontres et de vraies histoires vécues.

    p.s.

    Sur le site web (www.reveursequitables.com), est aussi offert une partie de mon oeuvre littéraire. Un premier 1000 pages politique intitulé MONSIEUR 2.7 K (k… pour K…uébécois) et comme second titre LE JOURNAL-COURRIEL DU DERNIER HOMME LIBRE.

    A partir d’une lecture post-internet des 50 ans de la révolution tranquille, MONSIEUR 2.7 K defend l’hypothèse théorique suivante:

    Les 50 ans de la révolution tranquille peuvent s’interpréter comme un outil
    méthodologique que se sont donné les K…uébécois pour réaliser en trois temps dialectiques le manifeste du refus global de 1948.

    ier temps

    De 1960 à 1995, le projet de l’indépendance du K…uébec fut vécu comme un attracteur philosophique permettant un rattrapage économique et social répondant comme un écho à la sirène de la modernité nord-américaine, utilisant par conséquence systémique la primauté des droits collectifs sur les droits individuels

    2eme temps

    En 1995, la rupture épistémologique que constitua la chute du mur ethno-linguistique du référendum parizeau peut etre interprétée comme un rattrapage de la nouvelle conjecture mondiale annoncée par la naissance d’internet (1989) et la chute du mur de Berlin (1989).

    3eme temps

    De 1995 à aujourd’hui, Le K…uébec comme le reste du K…anada est passé d’une société verticale pré-internet à une société horizontale post-internet (cellulaire, facebook, twitter etc…) consacrant les structures collectives déjà en place comme outils satisfaisant devant la demande croissante de la primauté des droits individuels sur les droits collectifs, de quelque nature que ce soit.

    CONCLUSION

    L’intense corruption publique que vit le K…uébec en ce moment peut être interprétée comme une transition d’une structure démocratique à une autre, dans la ligne de rupture de pensées de Montesquieu (la séparation des pouvoirs),Lammenais (une naiton = langue, race, religion), Wilfrid Laurier (les droits ont primauté sur la langue, la race et la religion), Franck Scott (la charte des droits et libertés annoncant le surgissement du futur pays oeuvre d’art, (Pierrot Rochette)(le pays oeuvre d’art n’étant possible que par
    la masse des vies privées oeuvre d’art) (www.ww.demers.qc.ca, l’ile de l’éternité de l’instant présent, prologue, on m’y écrit) (www.demers.qc.ca, chansons de pierrot paroles et musique, 2eme partie de l’entrevue à Radio-Canada.

    La crise de corruption que vit le K…uébec ces jours-ci invite peut-être les citoyens de toutes les régions du Canada à une réflexion du genre de celle-ci:

    La liberté la plus grande de toutes consiste à réformer son existence, condition préalable à toute réforme de la société. (formulation 21eme siècle du texte du refus global de 1948).

    A partir de cet a priori, on pourrait définir le rêveur équitable du 21eme siècle de la façon suivante; un rêveur équitable, ce serait toute personne qui prend la décision de prendre soin du rêve d’une autre personne qu’importe sa race, sa langue, sa religion et cela, SANS INTERET PERSONNEL CACHÉ.

    En ce sens, ce serait la masse critique des vies privées oeuvre d’art (une vie oeuvre d’art au 21eme siècle, ce serait toute personne qui utilise son passé comme un coffre d’outil pour sculpter son rêve équitable au service du bien commun) qui permettra un jour le surgissement d’un concept nation que j’appelle: LA NATION OEUVRE D’ART

    Pierrot
    ermite des routes

    pierrot@reveursequitables.com

    1. Et fuck le Cacanada!

      Bienvenue ici, Pierrot! 🙂

  39. Un Opinion sur Wikileaks ?

    Les Antiaméricains primaires jubilent, puisque ça les fait chier.
    La droite veut sa mort, Ezra Levant entre autres. Les tenants du petit État se font le défenseur de celui-ci quand quelqu’un ou quelque chose vient brimer leur haine incommensurable pour les islamistes. C’est rigolo comment les défenseurs de la liberté d’expression pêtent des coches quand des informations viennent déranger leurs conforts. La droite devient folle de rage, la gauche jubile, pour les mauvaises raisons.
    Mais, bien que je ne sois que rarement en accord avec lui, Ron Paul, le Libertarien des Libertariens, m’a impressionné, défendant le droit à la vérité. Je le félicite.
    C’est fou que, lorsqu’il y a péril en la demeure, les vrais opinions ressortent.
    Moi, à Assange, je lui donnerait le Prix Nobel de la paix. Je le vénère.
    J’imagine, d’un point de vue anarchiste, qu’il doit être au sommet ?

  40. VerreDeBière,

    ne mêle pas les archistes avec tous les criminels qui ont été élevés à ce déshonneur !

    Cette affaire wikileaks ne te semble-t-elle pas plutôt un vaste écran de fumée ?

    Pour cacher quoi ? Telle est la question.

    Yves

  41. Je corrige : il faut lire anarchistes.

  42. Bonjour,

    Sur ce blogue, je lis beaucoup de réflexions sur des conceptions idéologiques de l’anarchisme. Je voudrais connaître le point de vue des anarchistes idéologiques sur l’esthétique anarchiste. De nombreux artistes et écrivains se réclament du mouvement anarchiste sans pour autant y adhérer de manière formelle. Leurs oeuvres manifestent une certaine rébellion et sortent toujours des sentiers battus. Félix Fénéon, par exemple. Ecrivain et journaliste français du début du XXe siècle, il publie, dans la presse de 1906, des « Nouvelles en trois lignes » qui témoignent d’un humour noir déstructurant. Traîné devant les tribunaux pour ses sympathies avec le mouvement anarchiste, il est relaxé.

    Quelqu’un peut-il exprimer son point de vue sur l’opportunité de distinguer un mouvement anarchiste littéraire et artistique ou proposer des ouvrages et documents qui y répondent ou tentent d’y répondre ? Merci.

  43. Vincent Bastin,

    Je vous propose de vous brancher sur « le blogue flegmatique » D’Anne Archet (Grande timonière ….)
    et de lire avec attention ses « Notes sur l’anarchie », vous saurez tout ce qu’il faut savoir.

    Elle dit notamment : Je ne suis pas anarchiste, ce qui m’intéresse, c’est l’anarchie !

    Je pense que quelqu’un pourra vous donner des références et des titres, je ne le peux.

    Je me contente d’aimer l’anarchie.