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Déménagement du blogue

Pour des raisons insignifiantes que je vous expliquerai dans un prochain billet, j’ai déménagé mon blogue à l’adresse suivante:

http://davidgendron.wordpress.com/

Mémo à moi-même…

Relire et commenter cet excellent texte critiquant presque toutes les formes de médiocrassie un jour. Merci à Noor pour le tuyau!

Sur ce, je retourne à mes fonctions de Bellman…

La famille selon Anne Archet

Cette fois-ci, je ne vous parlerai pas de la campagne électorale. Je vous recommande simplement de lire ce superbe billet d’Anne Archet portant sur un point de vue anarchiste au sujet de la famille. J’ai beaucoup aimé ce texte à la fois intéressant et touchant et ma pensée sur ce sujet est presque tout à fait conforme avec ce qu’elle dit. Voici un extrait pour vous donner l’eau à la bouche:

Les peurs, les phobies et les mécanismes de défense que l’autoritarisme familial instille en nous ont pour effet d’assurer la pérennité et la reproduction de la structure familiale. Les méthodes employées par les parents pour renforcer l’incapacité des enfants garantissent que leurs désirs resteront hors de leur portée et sous le contrôle de leurs parents — agissant en ce sens comme agents de l’autorité. Ceci reste vrai même si les parents « gâtent » leurs enfants, puisque gâter les enfants signifie canaliser leurs désirs vers des attitudes socialement acceptables de consommation. Incapables de réaliser leurs propres désirs, les enfants s’habituent rapidement au manque et apprennent en moins de deux la faculté essentielle de baiser des culs dans l’espoir d’obtenir ne serait-ce que des miettes de ce qu’ils convoitent. L’idéologie du travail et de la consommation nous est ainsi inculquée grâce aux relations qui nous sont imposées dès l’enfance. Lorsque nous atteignons l’adolescence et que nos pulsions sexuelles deviennent plus précises, le sentiment de manque que nous avons appris nous mène aisément vers des conceptions marchandes de l’amour et du sexe. Ce qui fait qu’au moment de nous engager dans une relation amoureuse, la tendance à la comprendre comme une relation économique liée à la propriété devient très forte.

Quant à ceux et celles qui ne réifient pas leurs pulsions sexuelles, ils sont rapidement stigmatisés — particulièrement les filles. Nous nous agrippons à nos relations amoureuses avec un désespoir qui est symptomatique de la rareté bien réelle de l’amour et du plaisir en ce monde. Résultat : ceux et celles qui ont si bien appris qu’il est impossible de réaliser véritablement leurs désirs acceptent finalement que si leurs désirs ne leur appartiennent pas, que s’ils n’arrivent même plus à reconnaître leurs propres désirs, ils peuvent à tout le moins définir les limites des désirs des autres, qui à leur tour définissent les limites des leurs. C’est sûr, sécuritaire… et misérable. C’est le couple, le précurseur de la famille.

Bonne lecture! Je vais écrire là-dessus un jour…

La discrimination positive vue par le Détracteur Constructif

Je vous suggère d’aller lire cet excellent billet du Détracteur Constructif. Voici les deux extraits les plus intéressants:

Cependant, pour avoir déjà travaillé pour un Ministère québécois lors d’un emploi d’été, j’ai bien évidemment remarqué qu’il y avait là de la discrimination positive. Or, il ne s’agit pas ici d’une entreprise à but lucratif, mais bien d’un service public. Le but n’étant pas de faire de l’argent, on sacrifie des “meilleurs” pour engager des “discriminés”. Je crois que c’est un peu de notoriété publique, mais je n’ai pas fait de recherches très poussées à ce sujet, je dois l’admettre. Ce ne sont ici que mes observations personnelles.

D’ailleurs, Jean Charest a lui même fait preuve d’un évident coup de discrimination positive lorsqu’il a monté son cabinet, donnant 50% des ministères à des femmes.

Comprenez-moi bien. Je n’ai rien contre le fait que des femmes soient ministres, je trouve même cela très bien. Mais qu’elles le soient parce qu’elles sont les meilleures pour le poste, et non pour attirer la sympathie de l’électorat féminin.

Si je m’attarde un peu à l’autre côté de la médaille, je dois en convenir que certains profitent véritablement de la discrimination positive. Par exemple, un québécois d’une origine étrangère peut certainement avoir un poste prestigieux ici, alors que chez lui il serait condamné à la misère. Tout cela parce qu’il est écrit dans quelque nuage qu’on doit engager un certain pourcentage d’immigrants dans la fonction publique. Ce n’est pas mal en soi, si la personne s’en accommode et n’a pas trop d’orgueil…

Mais autrement, il y a certainement des gens qui sont “visés” par la discrimination positive et qui tentent de comprendre le message véhiculé par un tel moyen. Que peut donc comprendre quelqu’un qu’on engage parce qu’il est immigrant, gay, ou autre? Je me permets de vous énumérer les messages qui, je crois, sont diffusés par la discrimination positive :

  • Tu n’étais pas notre premier choix
  • Nous t’avons choisi, mais ce n’est même pas parce que tu es le meilleur
  • Tes compétences sont moins importantes que ce qu’on peut voir à l’oeil nu
  • Nous n’avions pas vraiment besoin de toi, mais c’est bon pour notre image
  • La couleur de ta peau ou ton orientation sexuelle ou ton sexe a été un critère déterminant lors de ton embauche
  • Nous aurions pu prendre le meilleur, mais nous économisons en t’embauchant
  • Nous ne réussissons pas à naturellement faire preuve d’ouverture, ton rôle est donc la preuve de notre ouverture

La discrimination positive sert-elle vraiment les intérêts des individus des groupes visés par cette expression pernicieuse de la violence étatique?

Nathalie Elgrably: une merveilleuse et cohérente critique de cinéma!

Dans cette brillante et savante critique du film Wall-E, intitulée Attaque contre l’humanité, la bienveillante Nathalie Elgrably dit ceci:

Wall-E aurait pu être une belle et touchante histoire d’amour entre robots (à condition d’aimer les films quasi muets). Mais c’est bien plus que ça : Wall-E, c’est 95 minutes de propagande contre la civilisation moderne! C’est une attaque contre la technologie, une charge contre notre mode de vie et une insulte à l’espèce humaine.

Elle dit aussi ceci:

Wall-E renferme une dimension politique flagrante. Alors, pourquoi la critique est-elle aussi élogieuse pour un film qui vise à endoctriner des enfants naïfs et crédules?

Finalement, je n’ai pas besoin d’aller voir ce film, car étant donné que Nathalie Elgrably nous dit que c’est de la propagande politique, ça doit être vrai! Pour citer Elvis Gratton, cet intellectuel fédéraliste éclairé, faut arrêter de se poser des questions!

Avec l’émergence de grands critiques de cinéma comme Nathalie Elgrably, une chose est claire pour moi maintenant: comme dirait Elvis Gratton: les départements universitaires de cinéma, ça rapporte rien, faut farmer ça! Nathalie Elgrably a tellement un sens artistique développé que je suis en train de tomber amoureux d’elle, sérieusement!

De plus, j’espère que vous n’allez pas lire ce torchon de ce vaurien minable islamo-fasciste qu’est Christian Vanasse. Dégueulasse attaque personnelle envers cette charmante dame qu’est Nathalie Elgrably. Faut l’enfermer celui-là!

J’ai hâte d’une manière incontrôlable de lire ses prochaines critiques contre les nombreux films navets qui font de la propagande politique flagrante du militarisme et de la répression policière, qui sont des véritables attaques contre l’humanité et qui visent à endoctriner des enfants naïfs et crédules. Ça va être encore plus intéressant et captivant, c’est garanti! Soyez assurés que l’IEDM n’y verra aucun inconvénient et va l’appuyer dans sa démarche et que les journaux vont publier ses critiques sans rechigner. Ne croyez pas surtout pas le contraire, car sinon vous êtes des illuminés qui ont trop de sens critique, et je ne veux surtout plus vous avoir comme lecteur!

Les monopoles et les cartels sont des créatures de l’État

D’abord, je vous recommande de lire Noisette qui déserve son fiel contre cette corporation-voleuse et ex-monopole privé créé par l’État qu’est Bell Canada, et avec raison!

Je vous suggère aussi ce billet de Germain Belzile, qui dénonce avec véhémence les cartels qui sont toujours des créatures de l’État. Un passage que je me permettrai de préciser par contre:

Évidemment, on a pu voir le public s’émouvoir d’un tel comportement chez les détaillants d’essence et réclamer plus de vigilance de la part du gouvernement, ainsi que des pénalités exemplaires pour les coupables. À raison, car la concurrence est essentielle au bon fonctionnement du marché.

Attention! Si des entreprises ou des détaillants s’entendent volontairement pour constituer un cartel, ils ne commettent pas de crime puisqu’il n’y a pas d’agression. De toute façon, ce sont les États qui commettent un crime avec leurs réglementations favorisant les cartels dans le secteur de l’essence. Par contre, il semblerait que, dans le dernier cas de cartel dans le secteur de l’essence au Québec, il y ait eu intimidation criminelle de la part de certains détaillants pour en forcer d’autres à vendre à un certain prix. Dans ce cas précis, le ou les détaillants qui ont commis une telle intimidation ont effectivement commis un crime.

Mais quand même, si l’État ne favorisait pas les cartels, il y aurait beaucoup moins de ce genre d’intimidation criminelle et aucun cartel ne pourrait perdurer longtemps sans État.

Par contre, il n’y a pas grand-chose à ajouter concernant cet excellent passage tiré du même billet.

Il est particulièrement cocasse de voir que les entreprises pétrolières accusées d’avoir formé un cartel auraient tout simplement dû s’associer pour demander au gouvernement un prix minimum de l’essence. Elles auraient ainsi obtenu, légalement, ce qu’elles tentaient d’avoir par la dissimulation. Ah, mais j’oubliais! Le prix minimum de l’essence existe déjà au Québec…

Bizarre tout de même, la myopie dont nous faisons preuve face au gouvernement. Les gouvernements sont, en fait, la plus importante source de monopoles et de cartels dans l’économie.

Allons-y avec les cas les plus flagrants de création et de maintien de cartels (et d’arrangements qui aboutissent au même résultat) par les gouvernements: le cartel des producteurs de lait, celui du sirop d’érable, des œufs, de la volaille (limitation de la production par l’émission de quotas), le cartel du taxi (limitation du nombre de permis), les cartes de «compétence» dans les métiers de la construction et les autres cartels syndicaux, etc. Et tous les secteurs protégés par des politiques commerciales protectionnistes. Finalement, n’oublions pas les monopoles créés par la législation: alcool, électricité, jeux.

Surprise: le gouvernement, par ses lois et règlements, est responsable de la création et du maintien des plus importants cartels dans l’économie. Et d’une importante perte de bien-être pour les consommateurs. Nous devrions donc nous réjouir, et non pas nous inquiéter, devant la possibilité de disparition des cartels agricoles.

Superbe! Et on pourrait aussi ajouter le cartel étatique des artistes conformistes qui nuisent à l’épanouissement des artistes qui sortent des sentiers battus.

Enfin, je vous suggère de regarder ce vidéo de Stefan Molyneux, qui explique pourquoi les monopoles et les cartels sont des créatures de l’État.

Bon visionnement et bonne lecture!

Dix raisons d’haïr le Canada (ou plus précisément, l’État canadian)

N’ajustez pas votre ordinateur ou votre écran, vous êtes bel et bien dans le Blogue Anarcho-pragmatisme qui se refait une laideur cosmétique pour la Fête québécoise du Déménagement en appartement (quel délire étatiste stupide!), also known as Canada Day in the Rest of Canada (ROC). Ne vous en faites pas, je ne vous parlerai pas dans ce billet de l’importante mais stupide Fête du Déménagement mais bien de l’insignifiant Canada Day.

La semaine dernière, j’ai volontairement ignoré la Fête Nationaleuse Étatiste des Québécois-Québécoises, parce qu’un anarchiste comme moi ne se reconnaît pas dans cette fête et que de toute façon, même d’un point de vue nationaleux étatiste, je ne vois pas l’intérêt de fêter un pays qui n’existe même pas, surtout après deux défaites référendaires. Par contre, je n’ai pas pris de temps de dénoncer cette fête, étant donné mon appui à la séparation du Québec et à une forme de sentiment d’appartenance culturelle qui serait légitime si la violence étatique n’était pas utilisée pour en faire sa promotion.

En ce qui concerne le Canada, il faut tout de même reconnaître ses mérites (j’ai envie de vomir). Le Canada est quand même beaucoup moins répressif que la quasi-totalité des nations en Amérique (sauf peut-être les États-Unis, mais surtout concernant la taxation, et non pas la répression policière, militaire et religieuse qui est bien pire), et que la quasi-totalité des nations africaines et asiatiques. Mais tout ça, les fédéraleux vous le répéteront ad nauseam et ils vont essayer de vous vendre l’idée que le Canada est le plusse meilleur pays au monde.

Par contre, pour un anarchiste, cette liberté relative est inacceptable et l’État canadian doit être dénoncé par les anarchistes plus vigoureusement que maintenant. Il est temps de dénoncer avec véhémence le nationalisme canadian et de le considérer tel qu’il est: un nationalisme plus dangereux et plus liberticide, avec sa double-étatisation pernicieuse et asphyxiante, que le nationalisme péquiste. Si les autres anarchistes, libertariens et zélateurs de la réduction de la taille de l’État ne veulent pas dénoncer le nationalisme canadian par incohérence crasse et par séparatisme-bashing émotif, à l’exception notable de François Tremblay et de Gabrielle LD, moi je le ferai!

Voici dix raisons d’haïr le Canada:

1-Parce que si vous êtes membre d’une religion reconnue par l’État Canadian, vous avez plus de droits que qu’un citoyen athée.

2-Parce que les Premières Nations ont subi et subissent toujours un traitement inacceptable de la part des autorités fédérales qui les parkent dans des réserves: le congé de taxes n’étant qu’une mince consolation en comparaison des inconvénients qu’ils ont subi et qu’ils subissent toujours et du refus de leur droit à l’auto-détermination. (allez voir le blogue SagLac – Résiste au militarisme!, pour en savoir un peu plus)

3-Parce que le bilinguisme « coast-to-coast » n’est réellement obligatoire qu’au Québec.

4-Parce que l’idéologie militariste du fédéral est criminelle et que la propagande du « Support our troops » est hypocrite. De plus, le Canada est membre de l’OTAN (Organisation des Tyrans Aveugles Nationaux, d’après Gabrielle LD), probablement la pire racaille de terroristes étatistes criminels internationaux. Aussi, en décidant, sans aucune justification réelle, d’envoyer ses troupes en Afghanistan, l’État Canadian permet aux autorités impérialistes américaines de financer encore plus le génocide irakien. Fuck the troops!

5-Parce qu’il existe encore un parti (les CONservateurs) qui est prêt à re-criminaliser le droit à l’avortement (je ne parle pas de la loi C-484 ici!)

6-Parce que la Loi canadienne sur la santé a créé une situation de soviétisation du système de santé qui fait en sorte que la concurrence privée y est pratiquement interdite, ce qui fait en sorte que le système de santé est de moins en moins universel et accessible (23e rang sur 30 pays dont 29 européens!) et que les animaux domestiques sont mieux traités chez le vétérinaire que les humains dans les hôpitaux.

7-Parce qu’il y a encore trop de faux-criminels en prison (ceux qui commettent des crimes imaginaires sans victimes) et que plusieurs vrais criminels (politiciens, hauts fonctionnaires, corporations profitant de l’État, élites syndicaleuses, policiers et soldats) ne sont pas suffisamment dénoncés.

8-Parce qu’aucun parti politique fédéraleux ne propose une décentralisation réelle des pouvoirs fédéraux vers les provinces. Fuck tous les partis politiques fédéraleux! Et même les partis séparatistes donnent un trop grand coup de main au fédéral par leur nationalisme étatiste exacerbé. Il faut aussi les dénoncer, ceux-là.

9-Parce que son niveau moyen d’imposition et de taxation est grotesquement trop élevé pour un pays qui se prétend libre, moderne et démocratique. 44.8% en moyenne d’après The Fraser Institute (peu importe ce que je pense de cette racaille libertarienne vulgaire qu’est le Fraser Institute), c’est un vol qualifié et criminel de l’État canadian et de ses valets étatistes contre les travailleurs et il faut le dénoncer.

10-Parce qu’une crisse de chance que le Québec est là, car sinon les libertés civiles au Canada seraient beaucoup plus limitées que présentement. Il serait temps que les intellectuels du ROC le reconnaissent au lieu de blâmer les séparatistes.

Voilà 10 raisons pour mépriser le Canada, pour brûler son crisse de chiffon rouge canadian red maple, pour crier haut et fort « Fuck the troops! », pour ne pas fêter le Canada Day et surtout, pour séparer le Québec du Canada au plus sacrant!

Mais quand même, je vous souhaite une bonne fête du Déménagement à tous!

Le nouveau blogue de Gabrielle LD: Do you hate the State?

Je vous recommande fortement d’aller visiter le nouveau blogue de Gabrielle LD, une commentatrice régulière ici, qui est intitulé Do you hate the State? et qui est un blogue iféministe (féministe individualiste) et anarchiste de marché. Tout comme mon blogue, elle veut aussi rallier les anarchistes de diverses tendances. Gabrielle LD est la plus près d’être une anarcho-pragmatiste parmi ceux que je connais et jusqu’à maintenant, je suis entièrement d’accord avec ce qu’elle a écrit. Il y aura certainement des désaccords entre elle et moi à un moment donné mais on verra bien!

Et voici une citation de son billet de présentation, s’adressant aux anarchistes, qui me plait beaucoup:

C’est en étant direct, clair et radical qu’on sera fidèle à nos convictions, unis, et c’est comme ça qu’on risque le plus de se différencier dans l’opinion générale comme la seule vraie voie du changement face à l’hypocrisie, le mensonge et la violence étatique. Et c’est là qu’on devrait insister d’abord et avant tout je crois. Et si ça implique de rejeter les alliances préconçues et préconvenues de la droite et de la gauche (encore que ces concepts aussi restent à définir!), ben tant mieux!

Je suis très heureux qu’elle ait décidé de lancer son propre blogue. Ça promet. J’ose croire que j’y suis pour quelque chose. Si tel est le cas, ça vaut mieux que n’importe quel classement du style TLMEB à mes yeux. Raison de plus pour ne pas regretter d’avoir démarré mon blogue!

En terminant, j’invite particulièrement tous ceux qui ont détesté mes deux derniers billets anti-militaristes (et tous mes lecteurs, au fait) à lire son billet intitulé Un autre exemple de la psychopathologie néoconservatrice. Vous allez peut-être mieux comprendre et me trouver pas si méchant que ça.

Cessation temporaire mais non définitive

J’ai pris la décision de cesser de publier des billets sur ce blogue pour une période indéterminée. J’ai toujours la conviction qu’Anarcho-pragmatisme est une bonne idée mais je dois mettre de l’ordre dans ma vie avant de penser à convaincre les gens de la pertinence de ma vision de l’anarchisme. Bref, je ne suis pas suffisamment pragmatique en ce moment pour continuer comme avant. Ce blogue restera tout de même actif et j’espère être de retour au cours de l’été.

Merci à tous mes lecteurs et commentateurs. À bientôt!

Une affirmation exquise de Kevin Carson portant sur le soi-disant « libre-marché »

Petit billet bien court pour, entre autres, vous rassurer. Je n’abandonne pas ce blogue mais je ralentis le rythme, car dans la vie, il y a parfois des choses qui sont plus importantes…

Je vous ai déjà parlé de ce penseur anarcho-mutualiste qu’est Kevin Carson, le créateur de l’expression « libertarianisme vulgaire« . Voici une affirmation exquise de sa part (merci à Social Memory Complex) et qui, en plus, en dit très long sur la direction que je désire donner à ce blogue:

The average person sees Wal-Mart, Microsoft, downsizings, oil company profits, offshoring, and all the other unsavory phenomena of the corporate global economy defended in “free market” language, and his response is “if that’s the free market, then the free market be damned.” It’s essentially the same reaction as Huckleberry Finn’s. Huck lacked the conceptual apparatus to make an effective critique of the legitimizing ideology of slavery, or to debunk the Widow Douglas’s “property rights” in Jim. He took the slave system’s ideological self-justification at face value–and then said “All right, then, I’ll go to hell.” The average American, likewise, looks at the inequalities and injustices of our corporatist economic system, made possible by massive state intervention on behalf of organized capital, and sees it defended as the “free market.” And his response is the same: “If this is the free market, I’ll go to hell.”

J’aimerais bien voir ce qu’un personnage fictif issu d’une fusion entre Kevin Carson et Mononc’ Serge nous donnerait comme résultat. Il me semble que ça serait merveilleux…