Au cours de cette campagne électorale, de nombreux débats acrimonieux font rage entre indépendantistes concernant la pertinence de « voter stratégiquement pour le PCul » ou de « voter selon ses convictions pour Québec Solidaire on Option Nationale ». (Je ne connais personne qui vote pour le PCul selon ses convictions) En économie politique, ce qui est connu sous le vocable mal avisé « vote selon ses convictions » est appelé « vote sincère », i.e. l’action de voter (ça exclut l’abstention) pour le parti dont votre perception de ses préférences est la plus rapprochée de vos préférences individuelles.
Personnellement, j’estime que le seul vote qui va vraiment de pair avec ses convictions, c’est de ne pas voter. Regardez les programmes électoraux et vous verrez que c’est truffé de conneries, de mensonges, de raccourcis et de promesses irréalistes chez tous les partis. En plus, n’êtes-vous pas tannés de vous faire donner des leçons de morale dans des crisses de pubs stupides sur « à quel point la démocratie est en péril (sic) si vous ne votez pas » par la même Direction Générale des Élections à la con qui cautionne toutes les manoeuvres d’intimidation libérale depuis le début de cette campagne électorale contre la contre-propagande anti-libérale, contre les carrés rouges et favorisant de manière éhontée le vote des personnes invalides dans les centres d’hébergement?
Bref, mieux vaut ne pas voter selon vos véritables convictions que de voter sincèrement pour n’importe quel parti politique. Quant au vote stratégique, option que je privilégie pour crisser dehors ce scélérat de Jean Charest, j’ai décidé de ne pas trop vous en parler, car Pauline Marois commet tellement de gaffes que le PCul est en train de perdre ses élections tout seul!