Le Conseil du Statut des Humains (CSH) a effectué jeudi une virulente sortie contre le travail, déclarant par la voix de sa présidente, Julie Desvilles-Michêne, qu’il était nécessaire de faire disparaître toute forme de métier, tout travail étant considéré comme « une forme d’exploitation capitaliste inacceptable » au Québec. L’organisme recommande ainsi au gouvernement de freiner la demande pour le travail en organisant une vaste campagne de sensibilisation.
Le Conseil demande au Québec de faire pression sur le gouvernement fédéral pour cesser d’imposer les personnes victimes du travail et cesser de mépriser les non-travailleurs, mais commencer à punir les clients et les patrons. Au plan social, il réclame des services spécialisés pour aider les travailleurs et les victimes de l’esclavage salarial à quitter ce milieu. « Des mesures de prévention sont nécessaires pour empêcher les enfants et les adolescents de tomber entre les griffes des patrons. Nous croyons qu’il faut avant tout changer les mentalités, arrêter de banaliser le travail, et cesser de croire que c’est une fatalité », conclut la présidente du Conseil.
Cette prise de position du CSH a suscité l’approbation de la députée de Parti Girouette Maniaque Pochard, porte-parole en matière de condition humaine. « Il est indispensable pour une société comme la nôtre, qui s’est battue pour l’égalité entre les humains, d’entreprendre une réflexion pour mettre un terme à l’exploitation capitaliste », a-t-elle déclaré.
« À l’instar du Conseil, nous croyons qu’il faut travailler en amont par l’éducation, la prévention et la sensibilisation et surtout il faut déployer des ressources spécifiques suffisantes afin d’aider les personnes à sortir du travail», a souligné la députée de St-Clinclin-Des-Meumeux.
Pour ceux qui aimeraient un point de vue vraiment intéressant sur
l’abolition du travail. http://flegmatique.net/2012/05/01/deproletarisons-nous/