Et ce ne serait pas une farce!
Je serais très curieux de connaître l’avis d’Ariane Hunter-Meunier, cette merveilleuse économiste pleine d’avenir 😉 (je ne vous dirai pas pourquoi, même si je le sais très bien 😉 ; allez lire son dernier torchon pro-hausse à la place), là-dessus. Mais à mon avis, dans son for intérieur, elle n’aimera pas!
C’est drôle, mais pour la première fois, j’ai envie de défendre Madame Grenier!
Moi aussi j’ai parfois envie de la défendre (je l’ai d’ailleurs déjà fait), malgré des idées farfelues qui la discréditent. Mais ça ne devrait toutefois pas choquer la droite autoritaire, habituée aux mêmes techniques d’argumentation. L’intolérance des mouvements de droite pour son droit d’expression témoigne bien, cependant, de la violence de ceux-ci. Regardez d’ailleurs comment se comportent les exécutant-e-s du MÉSRQ et les administrateurs/trices de leur compte Facebook. Une véritable mini-république de bananes. Et dire qu’on essaie de nous donner des leçons de démocratie.
Effectivement, tu l’as défendue avant moi! Tu sais, je ne suis qu’un sale grincheux intolérant, contrairement à toi! 😉
D’accord entièrement avec le reste.
J’ajouterais que l’IEDM fait la promotion de la violence de l’État et du capital, malgré ses prétentions « libertariennes ». Faire des graffitis sur leur porte était tout à fait pertinent.
Sauf que c’était plus que des simples graffitis, semble-t-il. Je comprends l’idée derrière ce geste, mais je suis contre cette stratégie (bof, à la limite, si c’était juste des graffitis, ça pouvait passer) qui ne fait que discréditer le mouvement étudiant aux yeux du public, au même titre que de blocage de ponts juste pour bloquer des ponts (et récolter une contravention pour la première fois de l’histoire des manifs au Québec).
Continuons de faire la grève (et d’occuper des édifices liés au gouvernement, ça oui) comme ce mouvement le fait présentement, il y a des patroneux et des gestionnaires d’universités qui sont en train de paniquer! Si nous sommes patients, le rapport de force peut s’améliorer!
http://jeanneemard.wordpress.com/2012/03/27/droits-de-scolarite-un-debut-de-deblocage/
(Bon, évidemment, tu connais ce billet.)
Cela dit, je commence à en savoir assez que l’IEDM se comporte en laquais du gouvernement dans ce dossier. S’ils proposent de désétatiser complètement les universités et d’ouvrir le marché de l’instruction à la concurrence privée, je serai en bonne partie de leur bord (sauf que nous ne nous entendrons pas sur le fait que les universités actuelles ne peuvent pas être vendues unilatéralement, car ils appartiennent à leurs employés et aux étudiants). Mais là, ces libertariens vulgaires de pacotille soutiennent une augmentation de tarifs dans un monopole d’État soviétisé pour exclure des pauvres intelligents et les remplacer par des cons riches, ce qui est d’un étatisme de drouate répressif, régressif et discriminatoire!
Alors, à quelque part, l’IEDM a mérité ce qui leur est arrivé, car ils prônent la violence de l’État et du capital au lieu de prôner ce que Ramite et moi appelons maintenant la libre économie. (avant, j’appelais ça le vrai libre-marché, mais ce terme est trop galvaudé maintenant).
http://mutuellisme.wordpress.com/2012/02/08/introduction-a-la-theorie-de-lhomeostasie-libertaire/
Je retiens l’expression « libre économie ».
Sait-on exactement pourquoi Arielle Grenier s’est fait mettre dehors? Qu’est-ce qu’elle a dit exactement? Elle a fait un appel à la violence?
Peut-être qu’elle n’était pas assez facho pour le Prince Arthur? Fred Lamontagne demande à ce que les « leaders étudiants » soient mis en prison (comme en 1972) entre autres parce que le débat tourne en rond. J’imagine que c’est plus proche de la ligne éditoriale du webzine.
http://fr.princearthurherald.com/news/detail/assez-c-est-assez-/?language_id=3
Il semble que ses apparitions publiques en dehors du Prince Arthur ne leur ont pas plu. Je n’en sais pas plus.
Merci pour le lien, mais j’ai lu ton billet avant, alors je le connais! 🙂