Votre opinion sur la séparation du Québec?

Si vous me lisez régulièrement, vous savez très bien que je suis en faveur de la séparation du Québec. Cependant, j’aimerais connaître votre opinion sur la séparation du Québec et surtout, la raison la plus importante qui vous incite à répondre « NON » (si tel est le cas) parmi les deux raisons que j’évoque dans mon choix de réponses. Je m’intéresse surtout à ceux qui répondent « NON » principalement parce que le PCUL est trop dangereux selon eux. Il y a de nombreux libertariens, drouatistes étatistes et anarchistes qui ne sont pas des vrais nationaleux cacanadian et qui n’appuient pas le projet séparatiste principalement parce qu’ils ont trop peur du PCUL et de leur approche nationaleuse étatiste.

Vos commentaires sont les bienvenus, particulièrement ceux qui répondront « Non, le PQ est trop dangereux » à cette question. Mais évidemment, les autres peuvent très bien commenter aussi!

39 Réponses

  1. Il manque l’option «On s’est fout, ça ne changera rien à rien de toute façon et on a d’autres trucs plus intéressants à faire. »

    1. Je vais ajouter un autre choix en raison de ton commentaire, plus tard. Merci pour la suggestion, même si nous ne sommes pas d’accord! 🙂

    2. Je viens d’ajouter l’option « On s’en câlisse! ». Ça apparaîtra bientôt.

  2. «On s’en», pas «On s’est».

  3. Je pense que ça peut être avantageux à moyen terme. Mais ça dépend vraiment des ententes internationales après prises avec le Canada. Si les frontières continuent de se fermer à la libre-circulation des individus, on va juste être pogné-e-s dans une plus petite zone et donc plus faciles à contrôler.

    1. Je ne vois pas en quoi cela serait avantageux de fermer la frontière Québec-Canada, mais bon, si ça arrive, je vais dénoncer la situation de la même façon que je dénonce la fermeture de la frontière Canada-USA actuellement. C’est drôle, la drouate étatiste et les gens du RLQ nous font peur le spectre de la frontière Québec-Canada, mais ils approuvent sans vergogne la fermeture accrue de la frontière Canada-USA!

      Il y a aussi d’autres facteurs à considérer dans cette analyse. Par exemple, comment le modèle (sic) étatiste culbécois pourra-t-il survivre après la séparation?

    2. On peut utiliser cet exercice pour émettre certaines questions-clés, et tenter de clarifier certains ‘mystères’ à propos du grand projet de souveraineté. Si le Québec devient indépendant,

      i. Qu’arrivera-t-il avec l’actuel traité de l’ALÉNA ? Devenant indépendants, allons-nous signer le même traité conçu en 92, où nous allons prendre le temps de choisir nos partenaires, du genre : oui pour les USA, non pour le Mexique ?

      ii. Gardons-nous la même monnaie ? Est-ce trop dangereux de s’en créer une nouvelle ? Puis, que seraient les impacts dans les deux cas ?

      iii. Le Québec exigerait-il, en tant que nouvelle république, l’utilisation du français partout (sauf à la maison) ; que vous soyez à Gatineau, Westmount ou à Hemmingford ? En d’autres termes, un pays totalement unilingue francophone.

      iv. Serons-nous orientés «libre-marché», sachant qu’aucune formation politique actuelle, au Québec, n’y croit vraiment ?

      v. L’indépendance sera-t-elle un élément majeur pour casser le corporatisme si présent entre le politique, les syndicats et les grandes compagnies ? Ou bien, sera-t-elle un facteur qui renforcera ce corporatisme ?

      vi. Devenant indépendants, dans la mesure où l’impôt fédéral disparaît (et ses taxes), serons-nous en mesure de ne pas hausser les impôts et les taxes de la république, question de devenir beaucoup plus compétitifs que nos voisins canadiens ? Que serait alors l’apport de nouveaux capitaux, en %, chez-nous ?

      Je m’arrête là pour l’instant. Je pourrais également parler du partage de la dette fédérale, du sort des fonctionnaires fédéraux en sol québécois, de l’armée, etc. Mais, je crois qu’avec ça, c’est déjà un bon début.

      Frankie Terreur

      1. Je pourrais répondre à toutes tes questions par « on verra après la séparation », mais je vais tout de même y répondre de manière plus détaillée.

        « i. Qu’arrivera-t-il avec l’actuel traité de l’ALÉNA ? Devenant indépendants, allons-nous signer le même traité conçu en 92, où nous allons prendre le temps de choisir nos partenaires, du genre : oui pour les USA, non pour le Mexique ? »

        Je serais très surpris que la situation change.

        « ii. Gardons-nous la même monnaie ? Est-ce trop dangereux de s’en créer une nouvelle ? Puis, que seraient les impacts dans les deux cas ? »

        Ça serait mieux de s’en créer une nouvelle, ou mieux encore, d’abolir le monopole étatique de la monnaie. Mais bon, on verra après la séparation. Mais on a vu comment l’Euro est néfaste pour les Européens…

        « iii. Le Québec exigerait-il, en tant que nouvelle république, l’utilisation du français partout (sauf à la maison) ; que vous soyez à Gatineau, Westmount ou à Hemmingford ? En d’autres termes, un pays totalement unilingue francophone. »

        S’ils font ça (et je serais fort étonné), ce sera simplement une raison de plus pour promouvoir la partition! 🙂

        « iv. Serons-nous orientés «libre-marché», sachant qu’aucune formation politique actuelle, au Québec, n’y croit vraiment ? »

        Non, ni dans la situation actuelle, d’ailleurs. Mais l’État Culbécois devra prendre moins de place qu’actuellement.

        « v. L’indépendance sera-t-elle un élément majeur pour casser le corporatisme si présent entre le politique, les syndicats et les grandes compagnies ? Ou bien, sera-t-elle un facteur qui renforcera ce corporatisme ? »

        Comment cela renforcerait-il le corporatisme, particulièrement quand les multinationales sont contre les sécessions? Bien sûr, le corporatisme continuera pendant encore longtemps, mais de là à s’accroître…

        « vi. Devenant indépendants, dans la mesure où l’impôt fédéral disparaît (et ses taxes), serons-nous en mesure de ne pas hausser les impôts et les taxes de la république, question de devenir beaucoup plus compétitifs que nos voisins canadiens ? Que serait alors l’apport de nouveaux capitaux, en %, chez-nous ? »

        Faut pas trop rêver…mais l’État Culbécois devra réduire sa taille, ce qui favorisera un marché plus libre.

  4. Ça manque cruellement de choix. Je m’abstiens.

    1. Même le « On s’en câlisse » n’est pas suffisant? 😉

  5. J’y suis aller d’un «je m’en câlisse» bien senti.

    On ne m’a pas encore expliqué ce que ça changerait, ce que ça apporterait de bien dans la vie des gens.

    Et puis le nationalisme, c’est la même chose que la religion, un outil dont se sert le pouvoir.

    Étant anarchiste, je ne veux plus qu’il y ait de frontières nulle part sur Terre. Pourquoi j’appuierais de quoi qui en crérait d’autres? Complètement illogique de mon point de vue.

    1. Tu m’as convaincu. Annexons le Canada aux États-Unis!

      1. Ou que le Canada retourne à sa couronne Britannique chérie!

    2. Et le nationalisme cacanadian, ça n’existe pas?

  6. Je m’en câlisse assez profondément, mais reste que je voterais probablement oui s’il se trouvait à y avoir un référendum magique demain matin. Ça ferait changement et on s’en câlisse, donc pourquoi pas? Et c’est pas impossible que ce soit avantageux de certaines façons… Sauf que d’un point de vue anarchiste, les avantages seraient insignifiants. De redonner certains pouvoirs à l’élite locale plutôt que de les déléguer à l’élite canadienne… Ben voilà, on s’en câlisse. Certains auront peut-être l’intense satisfaction de se faire crosser dans leur langue maternelle et au nom de « leur » patrie. Pas moi.

    1. Ce n’est pas une question de langue maternelle, c’est une question de décentralisation des décisions.

      1. C’est là que je vois certains avantages, mais comme je l’ai dit, la décentralisation d’une élite plus lointaine et plus étendue à une élite locale représente très peu en pratique.

        1. Je n’ai jamais prétendu le contraire, mais ce serait un début.

  7. Au change, j’aime mieux me faire fourrer par un gros sale capitaliste anglophone dans une relation nominalement consentante, que par un doux gentil socialiste francophone dans une relation pas du tout consentante.

    Par contre, ce n’est pas le PQ en particulier qui est dangereux, mais bien le degré d’étatisme ambiant chez les québécois, notamment les universitaires. Le manque de contenu anarchiste et libertarien dans l’ensemble de l’écrit francophone est un grave danger à long terme, pour un Cuba du Nord indépendant.

    1. @ Bastiat79 Les anarchistes n’ont aucun lien avec les libertariens qui eux sont de parfaits pleutres. Les anarchistes sont socialistes (généralement à tout le moins) dans la mesure où ils et elles sont pour la socialisation/collectivisation des moyens de production. J’évite généralement le terme socialiste à cause de la confusion engendré par le «socialisme d’État», mais ce serait laisser de côté le socialisme libertaire (Bakounine). Les moyens de production doivent appartenir à la collectivité et non pas à une poignée de mercenaires ou de grands bandits.

      De toute façon, le capitalisme a besoin de l’État. Le dépérissement des facultés intellectuelles est la seule chose qui puisse empêcher quelqu’un de le voir. Le capitalisme engendre des inégalités sociales qui vont en grandissant et les plus riches ont besoin de l’appareil étatique pour réprimer les masses.

      Le libertarisme est une mascarade, une bouffonnerie qui doit être combattue avec vigeur au même titre que l’État et toutes les formes d’opressions. L’anarcho capitalisme est aussi crédible que l’anarcho étatisme.La liberté est impossible avec cette doctrine.

      1. Les moyens de production appartiennent à ceux qui les conçoivent, point à la ligne. (affirmation positive) Si vos -ismes croient qu’ils devraient appartenir à d’autres (affirmation normative) eh bien je dis que ce sont eux les bandits (petits ou grands). Moi je dis juste que laisser les moyens de production à ceux qui les conçoivent est dans l’intérêt de tous (affirmation positive et assez facile à comprendre) et me semble compatible avec l’esprit de non-violence de l’anarchisme.

        Je n’ai absolument pas le goût d’embarquer dans un énième débat sémantique. Si pour vous le capitalisme c’est la socialisation des pertes du secteur financier, alors aussi bien dire que l’anarcho-socialisme c’est du capitalisme extrême (socialisons les pertes de tout le monde pour le bonheur de tous!).

        1. Ce n’est pas un débat sémantique mais un débat d’idées ou différentes conceptions s’affrontent. Mais ce débat est au-dessus de votre tête et vous n’avez pas les capacités de le mener, alors je ne perdrai pas mon temps avec vous.

          Pour ce qui est de la non-violence, rien n’est plus violent que le capitalisme et c’est pour ça que l’anarchiste le moindrement crédible s’y oppose becs et ongles.

          La non-violence sous forme de dogme n’a rien à voir avec la pensée anarchiste qui s’oppose à toute forme de dogme. Nous avons le droit de nous défendre et c’est ce que je ferai toute ma vie, n’en déplaise à sa majesté.

          1. Oui, mais Bastiat79 n’utilise pas la même définition du capitalisme que la nôtre.

        2. La quasi-totalité des gens n’appliquent pas ta définition du capitalisme (même si je comprends que, dans ses origines, le capitalisme découle du libre-marché). J’appelle ça un « libre-marché propriétarien ».

          « Les moyens de production appartiennent à ceux qui les conçoivent, point à la ligne. (affirmation positive) Si vos -ismes croient qu’ils devraient appartenir à d’autres (affirmation normative) eh bien je dis que ce sont eux les bandits (petits ou grands). Moi je dis juste que laisser les moyens de production à ceux qui les conçoivent est dans l’intérêt de tous (affirmation positive et assez facile à comprendre) et me semble compatible avec l’esprit de non-violence de l’anarchisme. »

          Ce qui inclut donc ceux qui utilisent ces moyens de productions, i.e. les travailleurs. Et je n’ai jamais prétendu que les concepteurs ne devaient recevoir aucune compensation.

          De plus, l’abolition des brevets et des copyrights dans un libre-marché sera une façon légitime de transférer plusieurs moyens de production des concepteurs vers les utilisateurs. Idem pour la diversité des producteurs, plutôt que des oligopoles corporatistes ou des monopoles étatiques.

          1. « La quasi-totalité des gens n’appliquent pas ta définition du capitalisme »

            Au fil de mes lectures, j’ai rencontré seulement deux définitions cohérentes du capitalisme:

            1) la propriété privée des moyens de production (c’est-à-dire, ironiquement, au grand public)

            2) tout ce qui ne fait pas mon affaire

            J’utilise la première définition car les mots-épouvantails ne servent pas à grand-chose dans une discussion.

            Mais peut-être vous voulez dire:

            3) L’étatisme au service d’intérêts privés.

            Je n’utilise pas cette définition car elle est un pléonasme. Même si l’état ne servait que les sans-abri, il servirait tout de même des intérêts privés. Je ne vois pas l’intérêt pour un anarchiste d’utiliser une définition de « capitalisme » qui sous-tend qu’il existe des formes bénignes d’état.

            « abolition des brevets et des copyrights dans un libre-marché sera une façon légitime de transférer plusieurs moyens de production des concepteurs vers les utilisateurs »

            Oui et non. Je suis contre la propriété intellectuelle dans un contexte étatique, mais il faut bien reconnaître que le concepteur a toujours l’option de garder ses idées pour lui, et donc le dernier mot.

            Pour le reste, il y aura toujours un conflit potentiel entre ceux qui travaillent avec les machines dans l’usine, et ceux qui ont travaillé pour entrer les machines dans l’usine (en notant les deux temps de verbe et l’aspect dynamique que cela comporte). Je pense que la compagnie par actions est une solution efficace et spontanée à ce problème, mais d’habitude les anarchistes ne veulent rien entendre.

            1. Ça ressemblait plus à 3), mais je comprends ton point.

              J’ai défini le capitalisme comme François Tremblay dans un vieux billet: « Le capitalisme, comme la quasi-totalité des gens le comprennent, est ce système économique étatiste que nous subissons actuellement dans la majeure partie du monde occidental, un système où il y a une synergie entre la classe dirigeante et les riches et puissantes entités corporatistes au sein d’une société, qui se prêtent assistance mutuelle les uns des autres autant qu’ils le peuvent, au détriment de la population en général. »

              Mais bon, je vois le capitalisme comme une composante (et non pas une forme d’étatisme plus méchante que les autres) de l’étatisme, ou un mécanisme inhérent à l’étatisme. Alors si tu aimes mieux « étatisme », ça me va.

              « Oui et non. Je suis contre la propriété intellectuelle dans un contexte étatique, mais il faut bien reconnaître que le concepteur a toujours l’option de garder ses idées pour lui, et donc le dernier mot. »

              En effet, il n’est certainement pas obligé de communiquer ses idées, mais il ne doit pas empêcher les autres de reproduire ses idées.

              « Pour le reste, il y aura toujours un conflit potentiel entre ceux qui travaillent avec les machines dans l’usine, et ceux qui ont travaillé pour entrer les machines dans l’usine (en notant les deux temps de verbe et l’aspect dynamique que cela comporte). »

              Effectivement, on ne peut pas voir ça comme un exercice purement statique. Cependant, la part revenant à ceux qui ont travaillé précédemment pour entrer les machines devrait être réduit avec le temps.

              « Je pense que la compagnie par actions est une solution efficace et spontanée à ce problème, mais d’habitude les anarchistes ne veulent rien entendre. »

              Cette fois-ci, nous n’avons pas la même définition de « compagnie ». Mais bon, je n’ai pas de problèmes majeurs avec l’idée du financement d’une organisation par actions, à condition que les travailleurs aient leur juste part et que les individus soient responsables de toutes les dettes.

        3. En fait, la forme la plus extrême du capitalisme, au sens où je l’utilise, est le communisme étatiste bolchévique.

      2. « Les anarchistes n’ont aucun lien avec les libertariens qui eux sont de parfaits pleutres. »

        « Aucun lien » et « parfaits pleutres » sont exagérés.

        « Le libertarianisme est une mascarade, une bouffonnerie qui doit être combattue avec vigueur au même titre que l’État et toutes les formes d’oppressions. »

        « Au même titre », c’est un peu fort…

    2. Si on considère ta définition du capitalisme, je suis d’accord, même si « Cuba du Nord » est exagéré, sauf pour le système de santé qui est rendu moins soviétique à Cuba! Mais ton commentaire est hors-sujet.

    3. @ Bastitat79

      *Petit aparté*

      Es-tu le même «Bastiat79» qui intervenait (intervient toujours, p-ê?) régulièrement sur le blogue du QL ? Si oui, juges-tu que ce blogue et le magazine ont bien évolué depuis quatre ans (2007) ? Ou bien qu’ils ont plutôt stagné, voire même régressé ? Je suis curieux …

      Puis, est-ce encore les 10 ou 12 mêmes (qu’en 2006-2007) qui interviennent actuellement sur le blogue, du genre B.Vallée, Mathieu NV, Marianne, Pierre-Yves, Kevin et certains que j’oublie leurs pseudonymes ? Ou la cyberclientèle a connu un certain rafraîchissement ? Simple curiosité.

      Frankie Terreur

      1. C’est le même Bastiat79. Ces intervenants sont toujours là, mais c’est plus diversifié maintenant.

        1. La réponse de Bastiat79 m’intrigue … c’est le pourquoi de cet «aparté».

      2. Le plus simple serait d’aller voir vous mêmes!

        Le « output » est plutôt variable selon l’importance des autres occupations de MM et GG.

        Il y a un peu plus de commentateurs, dont certains drouatistes qu’il faut parfois remettre à leur place, et quelques étatistes gauche-caviar purs et durs qui ne semblent pas se décourager de prêcher leur bonne parole.

      3. «Le « output » est plutôt variable selon l’importance des autres occupations de MM et GG.»

        Lorsqu’on regarde, dans son ensemble, une situation qui varie dans le temps, on se rend compte souvent qu’en bout de ligne, le tout a stagné selon une certaine référence… un peu à l’image du graphe d’une fonction sinus.

        Pour moi, il est anormal que ce webzine et blogue n’aient pu lever plus que ça, surtout avec une gauche politique fatiguée et usée, qui ne se renouvelle pas, avec des partis ‘conservateurs’ et ‘libéraux’ qui sont à peu près tout sauf des partis conservateurs et libéraux, avec toute cette médiocrité bien installée dans le monde du pouvoir public, il est pratiquement inconcevable que le QL ne perce pas plus que ça, contrairement à l’IEDM et au RLQ.

        Je fus peut-être dans les deux ou trois premières centaines de gens à connaître le QL, à la fin des années 90s. À l’époque, je trouvais qu’il y avait un sérieux potentiel qui émanait de leurs textes. Le temps a avancé et j’ai découvert leur blogue, je me suis entretenu à quelques reprises avec le directeur et l’éditeur, puis, nos chemins se sont divisés assez sec. Pourtant, j’ai toujours trouvé que la qualité des interventions des blogueurs comme vous et la série énumérée plus haut, était largement supérieure à celle de bien d’autres blogues ou ce que l’on voit dans les partis politiques, par exemple. Mon avis est que l’évolution tronquée de cette ‘entreprise’ n’est pas le fruit de lecteurs ignorants, de mauvais participants ou de l’absence de bon débats, mais bien à cause de ses deux têtes dirigeantes, de leur radicalisation de la pensée, de leur mépris pas du tout subtil d’à peu près tout ce qui bouge, entre autres envers la droite affairiste. Ce n’est pas un hasard que depuis le départ de Masse au poste de directeur de la politique éditoriale de l’IEDM, l’organisation a connu un boom positif considérable, tant au niveau financier que populaire.

        Sans vouloir m’éterniser sur ça, ce que je veux vous dire à vous tous qui êtes encore syntonisés au QL, c’est que fondamentalement, le Québécois Libre, c’est vous. Sans vous, le QL n’est rien, tant par vos interventions que par vos dons en argent. La tête semble être déconnectée du corps en entier depuis des années déjà, et parfois, des initiatives et/ou changements intelligents doivent être pris pour éviter d’être vus comme un groupe sectaire à qui toutes les portes ont été fermées. N’oublie pas : c’est vous le Québécois Libre.

        Frankie Terreur

        1. Le Blogue du QL est quand même très populaire. C’est le deuxième blogue politique le plus lu au Québec, malheureusement derrière Antagoniste.net.

        2. «C’est le deuxième blogue politique le plus lu au Québec»

          Bof, disons que je prends avec un gros grain de sel ce genre de classement. Dis-toi que si les 20 mêmes personnes vont sur le site 15 fois dans une journée (lire et écrire), ça fait quand même 300 visites au compteur.

          Je me fous pas mal de ce ‘classement’. C’est plutôt la faible étendue du QL dans le vrai monde qui me semble dur à justifier …

          1. Ce classement est censé représenter le nombre de personnes DIFFÉRENTES.

            « C’est plutôt la faible étendue du QL dans le vrai monde qui me semble dur à justifier … »

            Comme n’importe quel blogue politique!

  8. Non, la question de l’heure est évidemment: « Que pensez-vous du financement du colisée 100% public. »

    Ce sera intéressant de vous entendre là-dessus.

    1. Je suis contre, mais j’ai un autre truc à dire là-dessus.

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