Je vous recommande d’aller visiter le blogue Es un alimento muy completo, de Lorraine Lee. Un mélange paradoxal de complexité intellectuelle et d’empathie humaniste unique en son genre. Elle me semble tellement brillante que j’aime ça quand elle n’est pas d’accord avec moi. Je pourrais dire la même chose de Anne Archet, par ailleurs! Voici un extrait de son dernier billet, portant entre sur le caractère commercial des relations sexuelles.
I’ve been meaning for a while to blog on this subject, and what finally broke that particular writer’s block was a comment I received from David Gendron:
I disagree about your anti-market stance. Even sexual relations and gifting are realizations of market mechanisms.
I hear claims like this every so often. My reaction is always the same, and it is a verbal thought, and it’s worded exactly thus: Is nothing sacred?
Perhaps it is significant that David Gendron refers to sexual relations rather than romantic relations. His hobby horse over at anarchopragmatisme seems to be the vileness of statism applied to the criminalization of so-called vices, including the flesh trade. I regard sexual relations as sacred in the context of romantic relationships and profane in the context of commercial ones. I should point out that I don’t have any opinions whatsoever of the ethical or unethical nature of any kind of sexual conduct. Sacred and profane, to me, is not analogous to ethical and unethical. A slogan I came up with that I delight in throwing around: Friendship is sacred. Networking is profane.
Je suis en majeure partie d’accord avec ce qu’elle dit ici, même si je ne perçois pas comme étant nécessairement « profane » le fait d’aider une personne à terminer son mémoire de maîtrise en retour de services sexuels, par exemple.
Cependant, même dans les relations dites « romantiques », les relations sexuelles constituent souvent une réalisation d’un mécanisme de marché. Par exemple, plusieurs hommes en couple acceptent conditionnellement de procréer en retour de relations sexuelles. Aussi, plusieurs hommes offrent de cuisiner le souper ou de faire le ménage en retour d’une relation sexuelle. Un mécanisme de marché libre implique une relation d’échange libre: elle n’implique pas nécessairement une monnaie métallique ou en papier, ou une fausse monnaie capitaliste contrôlée par un État (une telle monnaie capitaliste va à l’encontre d’un marché libre, en fait).
Malgré cette mise au point de ma part, je trouve fort intéressant le point de vue de Lorraine Lee. En fait, cette position est beaucoup moins idiote et confuse que la position CONservato-UCLsaguenéenne en faveur d’une répression policière et judiciaire accrue de la prostitution!
Pour terminer, je vais commenter ce passage particulier:
His hobby horse over at anarchopragmatisme seems to be the vileness of statism applied to the criminalization of so-called vices, including the flesh trade.
Là-dessus, elle a parfaitement raison. J’aime ça! 🙂 La criminalisation des non-crimes sans victimes est une plaie gigantesque dans ce monde et explique en majeure partie la violence perpétrée et créée (gangs de rues, soi-disant « crime » organisé, proxénètes esclavagistes, etc.) par l’État policier. Et pourtant, il s’agit d’un concept tellement simple: pas de victimes non-consentantes, pas de crime! Mais ce concept est compris par très peu de gens, car la grande majorité d’entre eux refusent de remettre en question leurs prémisses étatistes. Voilà pourquoi c’est si important pour moi! Si nous sommes incapables de comprendre un truc aussi simple, comment pourra-t-on générer une révolution anarchiste viable?
«pas de victimes non-consentantes, pas de crime!»
Le problème, (problème qui t’as déjà été soulevé d’ailleurs), c’est ta notion de consentement.
On vie dans un monde de contraintes. Ne pas le reconnaitre revient à justifier une forme ou une autre d’exploitation.
Penses-tu sincèrement que je ferais des sondages si j’avais d’autres options? Parce qu’il s’adonne que présentement, je n’en ai pas vraiment d’autres, ayant un bac sans aucune valeur. Et pour connaitre des gens qui ont visé l’enseignement au niveau primaire ou secondaire, ce n’est pas vraiment mieux (ici je ne saurais dire si c’est pire au secondaire qu’au primaire en matière de débouchés, mais les jeunes profs ne trouvent pas d’emplois…et songent à une autre carrière).
Mais je considère que la prostitution est encore plus dégradente, car non seulement on vend sa «force de travail», mais en plus son corps. Non par choix comme tu le sous-entends, mais par contrainte et manque d’options.
« On vie dans un monde de contraintes. Ne pas le reconnaitre revient à justifier une forme ou une autre d’exploitation. »
Et penses-tu vraiment que je ne le sais pas! Pourquoi j’aurais créé un tel blogue si je ne le savais pas? Aussi bien interdire toute forme de travail, ce qui serait moins idiot, en fait!
Je comprends ton point mais ce n’est pas une raison valable pour favoriser un État encore plus policier en prônant la prohibition de la prostitution chez les adultes!
Tu aimes mieux quoi, qu’une femme soit payée 100$ SANS IMPÔT pour servir un client pendant une heure, ou qu’une femme soit payée 78$ pour 8 heures en plus de chanter des slogans pis de danser comme un cave chez Home Despot ou chez Wal-Marde?
Pourquoi penses-tu que je suis pour l’autogestion généralisée de la société? Malheureusement on en est très loin, mais j’y suis pour quoi? Ce n’est pas moi qui s’accroche becs et ongles à des réformes ou à un monde condamné (ici je ne te vise pas, mais beaucoup de monde devrait se sentir visé ici). Selon moi la prostitution disparaîtrait complètement d’une société autogérée (si on parle du modèle de l’économie participative ou de quelque chose s’en rapprochant), bien qu’elle pourrait subsister à l’extérieure de celle-ci. Si les femmes ont vraiment le choix, je ne crois pas qu’elles se tourneraient vers la prostitution et advenant le cas qu’elles le fassent et bien je suppose que je n’aurais plus rien à dire. Même chose pour les boulots merdiques, ils disparaîtraient. Il y aurait encore des tâches plus désagréables (du moins on peut le penser), mais elles seraient réparties de manière équitable et vraisemblablement moins merdiques que ce qu’on a dans notre système actuel.
Je n’ai pas à choisir entre me faire couper la main gauche ou la main droite, même si je suis droitier. Je préfère garder mes deux mains et envoyer chier les gens me faisant une telle proposition.
« Pourquoi penses-tu que je suis pour l’autogestion généralisée de la société? Malheureusement on en est très loin, mais j’y suis pour quoi? Ce n’est pas moi qui s’accroche becs et ongles à des réformes ou à un monde condamné (ici je ne te vise pas, mais beaucoup de monde devrait se sentir visé ici). »
On s’entend là-dessus. Je ne fais la promotion que d’une seule réforme politique et tu la connais!
« Selon moi la prostitution disparaîtrait complètement d’une société autogérée (si on parle du modèle de l’économie participative ou de quelque chose s’en rapprochant), bien qu’elle pourrait subsister à l’extérieure de celle-ci. Si les femmes ont vraiment le choix, je ne crois pas qu’elles se tourneraient vers la prostitution et advenant le cas qu’elles le fassent et bien je suppose que je n’aurais plus rien à dire. Même chose pour les boulots merdiques, ils disparaîtraient. Il y aurait encore des tâches plus désagréables (du moins on peut le penser), mais elles seraient réparties de manière équitable et vraisemblablement moins merdiques que ce qu’on a dans notre système actuel. »
Je suis d’accord. Certaines femmes pourraient techniquement choisir ça, mais ça serait rare!
La relation d’exploitation n’est pas entre la prostituée et son client ou son proxénète. Elle est entre la prostituée et l’état qui bloque ses autres options.
Comme David le dit, même les anarchistes refusent de remettre en question leurs prémisses étatistes. Ils ont lu trop de Marx et pas assez de von Mises pour être capables de « générer une révolution anarchiste viable ».
Quant à cette Lorraine Lee, elle ne pense qu’à imposer sa vision du sacré par la force, c’est donc une théocrate comme les autres.
« La relation d’exploitation n’est pas entre la prostituée et son client ou son proxénète. Elle est entre la prostituée et l’état qui bloque ses autres options. »
Voilà qui a encore plus de sens! Ceci dit, il n’y a pas que l’État qui bloque mais bon, je suis d’accord!
« Comme David le dit, même les anarchistes refusent de remettre en question leurs prémisses étatistes. Ils ont lu trop de Marx et pas assez de von Mises pour être capables de « générer une révolution anarchiste viable ». »
Ça s’applique à certains, mais attention de ne pas les mettre tous dans le même panier.
« Quant à cette Lorraine Lee, elle ne pense qu’à imposer sa vision du sacré par la force, c’est donc une théocrate comme les autres. »
Ce n’est pas ce que j’ai compris de son billet, personnellement.
Aucun théocratie ici; simplement un modèle mental du monde. Grosso modo, un mécanisme de tri entre les choses qui sont des fins en eux-mêmes, et ceux qui sont un moyen pour une fin. Mais avec juste une nuance de mépris pour les seconds. Même les défenseurs des libertés du droit parlent d’un être humain est une fin en soi.
But an anarchist world would not generate as much incentives as this actual statist capitalist world for these « means ».
« Penses-tu sincèrement que je ferais des sondages si j’avais d’autres options? Parce qu’il s’adonne que présentement, je n’en ai pas vraiment d’autres, ayant un bac sans aucune valeur. Et pour connaitre des gens qui ont visé l’enseignement au niveau primaire ou secondaire, ce n’est pas vraiment mieux (ici je ne saurais dire si c’est pire au secondaire qu’au primaire en matière de débouchés, mais les jeunes profs ne trouvent pas d’emplois…et songent à une autre carrière). »
Eh bien, il faudra expliquer pourquoi l’instruction étatique reliée au travail est une supercherie. Une résultante de notre mardeveilleux système d’instruction étatique capitaliste et de ses tromperies! De plus, il faudra comprendre qu’il sera de plus en plus normal pour un intellectuel de se contenter de jobines. Et c’est probablement ce que je vais faire! Personnellement, je trouve ça pire que de la prostitution!
C’est évident qu’il y a une gradation de l’horreur dans le travail. Mais je ne suis pas certaine que la prostitution soit le job le plus dégradant. Quand je pense aux bucherons de ma région qui se brisent le corps et souvent meurent au travail pour un salaire avoisinant le minimum légal, je me dis qu’écarter les cuisses en poussant des « oh » et des « ah » affectés, ce n’est pas si mal.
Quant à la prostitution, ce n’est pas un job monolithique. La pute junkie qui suce pour son shoot et l’escorte travailleuse autonome ne font pas le même boulot, même si le service se rend avec les même orifices.
Autre truc. Je suis profondément convaincue que vendre sa force de travail, ce n’est rien d’autre que vendre son corps. Au travail, notre corps appartient à notre employeur. Ma blonde, qui est secrétaire juridique, est obligée de rester entre les murs de son bureau le midi même si elle n’est pas payée, « en cas d’urgence ». Je me demande bien quel genre d’urgence il y a chez un notaire…! En plus, elle n’a le droit d’aller pisser que deux fois par jour. C’est ce que j’appelle laisser son corps à la disposition de celui qui assure sa survie.
Le salariat, c’est de l’esclavage à temps partiel, quelque soit l’activité à laquelle on s’adonne.
« Quant à la prostitution, ce n’est pas un job monolithique. La pute junkie qui suce pour son shoot et l’escorte travailleuse autonome ne font pas le même boulot, même si le service se rend avec les même orifices. »
Oui, j’ai supposé le moins pire cas, i.e. la travailleuse autonome. Ta précision est importante!
Entièrement d’accord avec ton commentaire! Encore une fois!
@ Anne Archet : Nous n’avons pas la même conception de la prostitution, ni du sexe d’ailleurs, mais je me vois mal me prostituer (bien que ce travail ne soit pas disponible pour un homme à ma connaissance, à moins qu’on considère les acteurs pornos là-dedans). Pas que je me vois plus bûcheron ou travailler dans une mine d’amiante, mais il y a des choses que je ne pense pas pouvoir supporter et que je refuserais de faire.
Après ça, il est difficile voir impossible de savoir comment on réagirait devant une situation x ou y avant d’y être confronté, mais l’Histoire est pleine de gens qui ont refusé ce qu’ils et elles jugeaint intolérable. On a jeté des gens en prison, d’autres ont fait les «front pages» des journaux. On les a traité de criminelLEs, de désaxéEs, de déviantEs, de débiles et j’en passe.
Mais ils et elles étaient (dans bien des cas), le pur produit de notre société libérale.
« Nous n’avons pas la même conception de la prostitution, ni du sexe d’ailleurs »
Y a des ressemblances entre moi et Anne Archet là-dessus.
« mais je me vois mal me prostituer (bien que ce travail ne soit pas disponible pour un homme à ma connaissance, à moins qu’on considère les acteurs pornos là-dedans). »
Y a des hommes gais qui font ça. Des hétéros aussi font ça aux Antilles.
Air Canada est considéré comme Air Coucoune ou Air Pussy 😉 par les gigolos de la Martinique. Les chattes en chaleur québécoises sont très payantes là-bas, semble-t-il!
http://www.canada.com/ottawacitizen/news/arts/story.html?id=6f1d0124-af59-431a-b9eb-f75a5aa47882
Oh, et je suis d’accord avec le reste.
Je serais curieuse de vous entendre parler de sexualité,Bakouchaïev. Je suis certaine que ce serait l’occasion de discussions intéressantes.
Il faudrait d’abord clairement définir ce qu’on entend par « prostitution ». Sinon, nous ne serons pas sur la même onde.
Prostitution: Fait de prêter son corps aux désirs sexuels d’autrui contre rémunération et d’en faire métier; l’exercice de ce métier et le phénomène social qu’il représente.
Il n’y a rien à ajouter. Je suis d’accord!
Certainement!
Mais moi, ça ne serait pas intéressant? 😉
Snif! 😦
😉 😉
Ce serait plus embarassant qu’intéressant et ce d’autant plus sur la «place publique», malgré mon pseudonyme ridicule.
Et ce serait bien si quelqu’un pourrait m’indiquer comment ne plus avoir d’images ridicules de flocons ou de formes bizarres à côté de mon nom à chaque fois que j’envoie un message ailleurs que sur mon blog.
J’aime mieux mon image austère d’homme à barbe.
Arrête. Ton pseudonyme, il en jette.
Je ne sais pas trop comment fonctionne le système des avatars. Le mien est apparu par magie quand j’ai créé un compte sur WordPress (Canis Minoris) et que j’y ai ajouté un autoportrait laid. Depuis ce temps, il me suit partout, c’est une vraie peste.
Ça dépend aussi à quel compte tu es connecté quand tu écris des commentaires sur les blogues.
Oui, je crois qu’il faut que tu ailles te créer un « gravatar » :
http://fr.gravatar.com/
Je seconde Ramite. On crée un gravatar.
« malgré mon pseudonyme ridicule »
Ah non, mais il est excellent, au contraire! 🙂
« Si les femmes ont vraiment le choix, je ne crois pas qu’elles se tourneraient vers la prostitution et advenant le cas qu’elles le fassent et bien je suppose que je n’aurais plus rien à dire. »
« Nous n’avons pas la même conception de la prostitution, ni du sexe d’ailleurs, mais je me vois mal me prostituer »
C’est parce que vous êtes encore sous l’influence de la morale chrétienne, de cette idéalisation de l’amour pur et romantique, détaché du corps, et d’une sexualité bestiale et pleine de vices. Je suis persuadé que dans une société libre et débarrassée de ce genre de morales absurdes, beaucoup plus d’hommes et de femmes se prostitueraient qu’aujourd’hui, et volontairement.
Aujourd’hui, sans doute que beaucoup en rêvent, idem pour le porno, mais comment l’avouer à sa famille, à ses amis ? Sans doute aussi que beaucoup n’osent pas s’avouer à eux-mêmes que ce métier leur plairait plus que d’autres, tant que l’opportunité ne se présente pas…
« Des hétéros aussi font ça aux Antilles. »
C’est vrai aussi en Afrique de l’ouest pour les européennes. Partout où il y a des noirs bien membrés, il y a des blanches en manque de virilité. Elles sont féministes chez elles, crachent sur les « machos », et vont plus ou moins secrètement s’envoyer en l’air avec des musulmans machistes dont elles seront la quatrième ou cinquième partenaire.
(je précise, pour l’utilisation des termes, que je fais la même distinction entre « macho » et « machiste », qu’entre « féminine » et « féministe »)
« Je suis persuadé que dans une société libre et débarrassée de ce genre de morales absurdes, beaucoup plus d’hommes et de femmes se prostitueraient qu’aujourd’hui, et volontairement. »
J’aurais tendance à être en désaccord avec cette affirmation. Un système économique et social (ou une absence de systèmes globaux, mais avec possibilité de systèmes locaux) plus libre favoriserait le choix de d’autres activités qui permettraient d’être capable de vivre décemment. Quoique peut-être que le nombre de celles qui le feraient vraiment volontairement serait plus élevé que le même nombre actuellement…
« C’est vrai aussi en Afrique de l’ouest pour les européennes. Partout où il y a des noirs bien membrés, il y a des blanches en manque de virilité. Elles sont féministes chez elles, crachent sur les « machos », et vont plus ou moins secrètement s’envoyer en l’air avec des musulmans machistes dont elles seront la quatrième ou cinquième partenaire. »
Très intéressante précision. Je ne suis pas surpris.
« peut-être que le nombre de celles qui le feraient vraiment volontairement serait plus élevé que le même nombre actuellement… »
Oui, tu as raison, c’est plutôt ça.
Voilà!
@ Ramite : Ici j’avais d’abord pensé ne pas répondre à vos propos que je juge non seulement stupides, mais offensant, mais je vais le faire tout de même.
«C’est parce que vous êtes encore sous l’influence de la morale chrétienne, de cette idéalisation de l’amour pur et romantique, détaché du corps, et d’une sexualité bestiale et pleine de vices.»
Je ne sais pas par où commencer, car il y a tellement d’inepties dans cette phrase qu’elle mériterait un essai en soi. Hors, vous ne méritez même pas les quelques lignes que je vais vous accorder.
Premièrement (et c’est capital), vous ne me connaissez pas. Peu de personnes peuvent prétendre me connaitre réellement et je vous l’annonce, vous ne faits pas partie de ces quelques personnes.
En quoi ma position sur la pornographie reflète-t-elle la morale chrétienne? Je n’ai jamais dit que ça relevait d’un péché ou qu’il sagissait d’un acte immoral. Ça, ça aurait relevé de la morale chrétienne. Non, j’ai simplement remis en question le fait que les prostituées choisissaient pleinement et serainement la prostitution. Tout anarchiste sérieux doit se poser cette question et tenter d’y répondre. On ne peut pas se fier uniquement aux apparences, car elles sont souvent trompeuses. L’anarchie ce n’est pas uniquement sa liberté personnelle, c’est aussi celle des autres. Autrement vous n’êtes qu’un tyran, pas un ou une libertaire.
«Si les femmes ont vraiment le choix, je ne crois pas qu’elles se tourneraient vers la prostitution et advenant le cas qu’elles le fassent et bien je suppose que je n’aurais plus rien à dire»
Vous voyez que je ne suis pas un fondamentaliste? Si les femmes (ou les hommes tient donc), décident librement cette pratique, je ne serai pas contre. Mais je ne suis pas libéral et la liberté et l’égalité dans le libéralisme, ce n’est pas un fait, mais un mensonge érigé en vérité, sur les bases de notre ignorance. Il faudra donc attendre (je dirai plus faire) une révolution libertaire avant de vraiment pouvoir juger de la question. Le reste relève de la spéculation.
Tant qu’à mon «amour pur et romantique, détaché du corps, et d’une sexualité bestiale et pleine de vices», vous tombez dans un délire profond. Pouvez-vous me citer là-dessus? Parce que je ne parlais ni de ma conception de l’amour, ni de ma conception du sexe. Vous me faites dire des choses que je n’ai pas dites et me prêtez des intentions qui ne sont pas les miennes. C’est une des chose les plus détestable qu’on puisse faire.
Je ne crois pas que le sexe soit «bestial» ou plein de «vices». N’ayant pas énoncé ma «vision du sexe», vous avez choisi de l’énoncer à ma place. Même chose pour ce qui est de l’amour. Dans les deux cas, vous vous êtes gourré et mérité le pot qui vous est lancé.
Je ne crois plus à l’amour que vous décrivez. J’ai passé cet âge et je suis bien le dernier à croire que nous vivons dans un film de Walt Disney. Si je ne sépare pas le sexe de l’amour, je dois admette avoir bien de la difficulté à faire le contraire. Les êtres humains ont des pulsions certe, mais aussi des sentiments et des vécus différents.
Vous ne comprenez peut-être pas toute cette complexité (vous ne comprenez certainement pas la mienne), mais ce n’est pas mon problème.
Vous pouvez répondre si vous voulez (vous allez sûrement le faire), mais je n’ai pas à vous répondre, n’y à vous lire.
La prochaine fois, pensez-y un peu avant de vous prononcer sur des gens que vous ne connaissez pas.
Que vous jugiez mes propos « stupides », c’est votre choix, mais « offensants » est injuste, car ça n’était pas du tout ma volonté.
D’abord, effectivement, pardonnez-moi, j’aurais dû écrire plutôt « C’est parce que vous êtes « peut-être » encore sous l’influence de la morale chrétienne », ainsi mon propos aurait été plus précis.
Ensuite, je n’ai jamais voulu affirmer que votre sexualité soit celle-ci, mon propos s’adressait bien plus à une généralité qu’à vous en particulier. En effet la religion chrétienne et sa morale ont dominé nos sociétés occidentales pendant 2000 ans, lesquelles sont encore totalement sous cette influence. Et, comme nous vivons dans ces sociétés, y avons grandi, y avons reçu notre éducation et notre instruction scolaire, y vivons et y travaillons, y mourrons certainement, nous sommes influencés par cette société, elle-même influencée (mais après tout peut-être n’êtes-vous même pas issu du monde occidental, ou seulement depuis peu ?). Vous n’êtes donc pas plus influencé que moi, il s’agissait seulement de préciser ce à quoi je m’affronte en théorisant ainsi ma vision de la prostitution.
Aussi n’ai-je donc pas parlé de « votre » sexualité, mais bien de celle prônée par l’église, sous l’influence de laquelle vous seriez, tout comme moi, et dont il me semble que nous avons d’abord à nous affranchir pour pouvoir aborder librement de tels sujets.
« Tout anarchiste sérieux doit se poser cette question et tenter d’y répondre. »
C’est bien ce que je tentais de faire, en m’appuyant sur votre désaccord.
« Vous voyez que je ne suis pas un fondamentaliste? »
Je vous avais bien lu ; c’est pour cela aussi que je m’étais permis de m’appuyer sur votre propos. Si je vous considérais comme un fondamentaliste, je n’aurais pas pris le temps d’entamer une discussion avec vous, pas plus que je ne perdrais de temps à la poursuivre.
« vous ne méritez même pas les quelques lignes que je vais vous accorder. »
Merci quand même; vous, méritez largement les miennes, et s’il vous sied de poursuivre cette discussion fort intéressante, ce sera avec grand plaisir…
(ah, et désolé aussi pour le tutoiement, je suis comme ça, déjà au lycée on me reprenait parce que je tutoyais mes profs)
« Aussi n’ai-je donc pas parlé de « votre » sexualité, mais bien de celle prônée par l’église, sous l’influence de laquelle vous seriez, tout comme moi, et dont il me semble que nous avons d’abord à nous affranchir pour pouvoir aborder librement de tels sujets. »
Mais à ce que je sache, Bakouchaïev s’est affranchi de l’Église il y a fort longtemps probablement. Peux-tu préciser un peu plus ce point?
S’il s’agit d’autres raisons que de critères moraux (lesquels critères moraux ont été directement ou indirectement influencés par l’église à cause des 2000 ans qui nous précèdent), alors selon quels critères peut-on considérer que le travail impliquant du sexe serait moins acceptable que celui ne l’impliquant pas ? Des critères éthiques ? Honnêtement, j’ai beau y réfléchir, je ne vois pas lesquels.
Même dans une société libre il y aura toujours des tâches plus ou moins intéressantes à effectuer ; si certaines tâches sont moins attrayantes que d’autres, il suffira d’en augmenter la rémunération, jusqu’à-ce que certains s’en satisfassent. Pour ma part, si j’avais le choix en ce moment, où je travaille à faire de la maçonnerie en plein soleil 9h par jour pour 9€/h, de pouvoir gagner 10 fois plus de l’heure (librement bien sûr) simplement en m’allongeant et en attendant, je n’hésiterais pas, ainsi mes dettes seraient payées plus vite. Malheureusement très peu de femmes sont apparemment prêtes à s’offrir mes services pour de tels taux horaires.
(d’ailleurs, soit dit en passant, mais ça ne convaincra certainement pas d’avantage Bakouchaïev puisqu’il ne semble pas être un adepte du libre marché, à l’heure actuelle, il me semble que la majorité de la prostitution, grâce à internet, fait l’objet d’un marché libre, volontairement, et sans mafia ni impôt).
En fait, à le lire, j’avais eu l’impression que Bakouchaïev rejetais cette idée de prostitution volontaire, d’avantage à cause d’un sentiment dont il n’aurait pas tout à fait déterminé l’origine, qu’à cause de critères éthiques parfaitement construits. J’ai donc tenté, très maladroitement je l’accorde, de lui indiquer quel pouvait être la source d’un tel sentiment.
Quand à savoir si c’est réellement volontairement qu’on peut accepter de tels travaux, et non à cause d’une « misère socio-économique », par exemple, il me semble que la question s’applique au travail en général, comme l’a fait remarquer Anne Archet. A partir du moment où nous acceptons de ne pas vivre en totale autarcie, mais d’échanger des produits et services avec d’autres, nous avons nécessairement besoin de travailler pour produire des biens et services à échanger, et nous sommes forcément dépendants de ceux avec lesquels nous échangeons.
Rejeter l’un ou l’autre de ces services est, me semble-t-il, relatif à une morale plus qu’à une éthique. Les critères éthiques, par contre, doivent être pensés pour l’ensemble du travail, prostitution comprise, nettoyage de chiottes compris, marteau piqueur compris, etc..
De plus en plus, ma pensée est semblable à celle de Archet dans ce dossier.
«En quoi ma position sur la pornographie reflète-t-elle la morale chrétienne?»
Je voulais parler de la prostitution, bien que la pornographie est somme toute, une forme de prostitution. En ce sens, la même critique et la même réflexion s’y prête.
N’est-ce pas un peu simpliste? La pornographie, si on la considère comme une marchandise et une représentation symbolique de la sexualité, n’est pas nécessairement une forme de prostitution.
Quand j’écris une nouvelle pornographique, est-ce que je me prostitue? Et une bande dessinée pornographique, est-ce de la prostitution? J’en doute.
Si quelqu’un me filme à mon insu par la fenêtre pendant que je me masturbe, puis garde le film pour son propre bénéfice dans son sous-sol, est-ce que je suis soudainement devenue une prostituée?
La prostitution et la pornographie sont deux choses distinctes, mais parfois reliées. Il ne faut pas tout mélanger.
Oui, j’ai dit ça assez rapidement, le message précédent m’ayant pris une éternité.
Je pensais à l’industrie pornographique et en particulier à ce qui se fait sur le Web.
Je n’avais pas en tête ce que vous écrivez ou les autres exemples que vous donnez.
Mais on peut très bien penser que plusieurs femmes se ramassent dans l’industrie porno sans trop savoir dans quoi elles s’embarquent et un peu comme pour la prostitution, par manque de choix.
Ça me semblait logique , car critiquer l’un et n’ayant aucune objection pour l’autre serait selon moi un double discours et un manque de cohérence.
Mais comme vous l’avez souligné pour ce qui est de la prostitution, il y a des distinctions à faire.
Monsieur Gendron, je vous lis quelquefois lorsque je parcours les blogues d’Anne Archet – ce qui constitue toujours pour moi un plaisir sans mélange – et j’ai cessé d’y intervenir parce que j’ai horreur des disputes stériles et aussi que l’on me cherche des poux là où je n’en ai pas volontairement laissés.
Pour ce qui concerne le sujet de ce long débat – la prostitution – que vous traitez un peu légèrement, je voudrais dire un certain nombre de choses. A tort ou à raison, qu’importe.
Je ne juge en aucune sorte celles et ceux qui s’y adonnent, non plus que leur clientèle, dans toute la mesure où ceux-là se donnent en toute liberté.
La lecture de vos différents commentaires me donne à penser que tous les hommes et les femmes qui semblent en faire leur pain, le font de manière totalement libre et qu’en plus, ils en font leur pain.
A moins que le Québec échappe à la règle générale, auquel cas je félicite ses habitants pour avoir mis sur pied un société aussi agréable à vivre.
Dans la vie réelle, neuf prostitués sur dix au moins sont forcés et violentés par la pire des criminalité pour en arriver là. Très souvent, qui plus est, cette violence s’exerce sur des adolescents, quand il ne s’agit pas d’enfants.
Personnellement je ne pourrais éprouver de plaisir dans ces amours tarifées.
Je comparerais volontiers la sexualité à cette découverte progressive que l’on fait en écoutant de la musique, en lisant.
J’ai beaucoup écouté de musique (Les russes bien sûr, le camarade Mitcha et ses contemporains) mais aussi bien d’autres, comment échapper aux deux Hongrois, mais aussi au pauvre et superbe Erik Satie, tout en lisant beaucoup, et notamment les surréalistes et d’autres encore. Si ces gens-là étaient des révolutionnaires, ils n’étaient pas anarchistes, je vous le concède.
Pourquoi cette digression, me direz-vous ? Tout simplement pour dire que, pour ce qui me concerne, l’acte sexuel ne peut exister longtemps par et pour lui-même. C’est d’une pauvreté désespérante.
J’observe que le plaisir, celui qui se partage à tout le moins, est comparable à une œuvre musicale avec ses différents tempos, et son interminable recherche des détails, ceux-là mêmes qui génèrent ces gigantesques explosions de plaisir, où les tabous, s’ils se permettent encore d’exister, sont balayés.
Je t’aime à en mourir, Anne, tu as écrit, dans tous les domaines que tu affectionnes, des vers merveilleux, tu t’envoles sans prévenir dans ton univers onirique et sensuel avec le regard de Fifi. Comment ne pas t’aimer, même si tu m’ignores.
Mais comment ne pas regretter que tu parles de la prostitution comme d’un travail, comment est-il possible que tu ne cravaches pas la société pour venger tout ce malheur ? J’en pleurerais.
T’imagines Loulou devenant l’objet d’un tel trafic ? Moi aussi, j’ai mon Loulou, mes petites musaraignes et mon Jules. Mais je leur crèverais la panse à tous ces salauds s’il advenait qu’ils osent seulement y penser!
Peut-être est-ce par le truchement de ces mises à mort que l’on établira un autre monde, où l’anarchie prévaudra d’elle-même, où je pourrai te rencontrer, si cela se trouve !
Yves.
Bienvenue ici, Yves! Si les interventions des autres vous ennuyent, alors vous n’avez que m’adresser à moi seul. Laissez faire les autres!
« La lecture de vos différents commentaires me donne à penser que tous les hommes et les femmes qui semblent en faire leur pain, le font de manière totalement libre et qu’en plus, ils en font leur pain. »
Non, ce n’est pas ce que j’ai dit, mais
1) La prostitution est souvent moins pire que beaucoup d’autres fonctions dans le marché du travail.
2) La prostitution entre adultes consentants n’est pas un crime.
« Dans la vie réelle, neuf prostitués sur dix au moins sont forcés et violentés par la pire des criminalité pour en arriver là. »
Nettement exagéré!
« Très souvent, qui plus est, cette violence s’exerce sur des adolescents, quand il ne s’agit pas d’enfants. »
Je n’ai jamais parlé des moins de 18 ans dans mon discours. Vous avez raison de dénoncer ce point et je vous appuie là-dessus!
« Personnellement je ne pourrais éprouver de plaisir dans ces amours tarifées. »
Ce n’est pas de l’amour mais du sexe tarifé. De plus, le mariage est un contrat d’assurance financière pour le moins riche des deux partenaires, et qui est un antagoniste de l’amour. Alors, je considère que le mariage, surtout dans sa version étatico-religieuse, est pire que de la prostitution entre deux adultes consentants.
« Tout simplement pour dire que, pour ce qui me concerne, l’acte sexuel ne peut exister longtemps par et pour lui-même. C’est d’une pauvreté désespérante. »
Y a une odeur de morale judéo-chrétienne involontaire dans ce propos. Pourquoi le sexe n’existerait pas aussi pour lui-même?
« J’observe que le plaisir, celui qui se partage à tout le moins, est comparable à une œuvre musicale avec ses différents tempos, et son interminable recherche des détails, ceux-là mêmes qui génèrent ces gigantesques explosions de plaisir, où les tabous, s’ils se permettent encore d’exister, sont balayés. »
Je suis d’accord! Mais ce n’est pas en réprimant le sexe qu’on va les balayer, justement!
« Mais comment ne pas regretter que tu parles de la prostitution comme d’un travail, comment est-il possible que tu ne cravaches pas la société pour venger tout ce malheur ? J’en pleurerais. »
Ah, mais parlez-nous du caractère esclavagiste du travail dans les sociétés capitalistes, justement!
« T’imagines Loulou devenant l’objet d’un tel trafic ? Moi aussi, j’ai mon Loulou, mes petites musaraignes et mon Jules. Mais je leur crèverais la panse à tous ces salauds s’il advenait qu’ils osent seulement y penser!
Peut-être est-ce par le truchement de ces mises à mort que l’on établira un autre monde, où l’anarchie prévaudra d’elle-même, où je pourrai te rencontrer, si cela se trouve ! »
Il n’y a rien d’anarchiste dans ces deux derniers paragraphes! Vous faites la promotion d’une agression pour contrer ce problème, comme la police le fait présentement, et ce genre d’agression est inacceptable!
Pour le reste, je laisse Anne Archet y répondre.
Monsieur Gendron, vous semblez ne pas très bien comprendre ce que j’écris.
Je faisais référence à des gens qui m’ont cherché des poux, il ne pouvait donc s’agir ni de vous-même, ni des personnes qui commentent votre blogue.
Je suis arrivé ici via le blogue d’Anne Archet, il me semble que j’étais clair.
J’ai dit :
« Je ne juge en aucune sorte celles et ceux qui s’y adonnent, non plus que leur clientèle, dans toute la mesure où ceux-là se donnent en toute liberté.
La lecture de vos différents commentaires me donne à penser que tous les hommes et les femmes qui semblent en faire leur pain, le font de manière totalement libre et qu’en plus, ils en font leur pain.
J’exprime par-là que la toute grande majorité des personnes qui s’adonnent à la prostitution et qui semblent en faire leur pain sont loin de le manger, ce pain.
« Personnellement je ne pourrais éprouver de plaisir dans ces amours tarifées. »
Ce choix que je fais ne pourrait être sujet à la moindre critique, pourquoi irais-je me vautrer dans des draps douteux, lorsque je peux le faire dans les draps frais de l’amour.
Et je ne vois pas où j’aurais prôné par ces mots la répression du sexe.
Et que vient faire ici la morale judéo-chrétienne?
Quant à la nécessité de supprimer physiquement les maquereaux, ce n’est pas une intention policière, la police n’intervient pas; cette nécessité ne peut germer que dans l’esprit d’une femme ou d’un homme de qualité, et cet esprit ne peut donc animer qu’une ou un anarchiste.
Mais qu’est-ce que l’anarchie ?
Anne, dont le mode de vie semble être à des années-lumière du mien, au souffle effréné qui expulse de sa bouche ses paroles époustouflantes, me subjugue.
Mais pourquoi ne pourrais-je écrire ce que j’ai écrit à savoir qu’Anne me semble une intelligence, une subtilité, une force telle que je la vois très bien initier l’opération de nettoyage que j’ai préconisée.
Yves
J’ai lu. Je vais répondre plus tard aujourd’hui.
« Je faisais référence à des gens qui m’ont cherché des poux, il ne pouvait donc s’agir ni de vous-même, ni des personnes qui commentent votre blogue.
Je suis arrivé ici via le blogue d’Anne Archet, il me semble que j’étais clair. »
Je savais bien, mais c’est juste pour vous prévenir au cas où ça se reproduirait ici.
« J’exprime par-là que la toute grande majorité des personnes qui s’adonnent à la prostitution et qui semblent en faire leur pain sont loin de le manger, ce pain. »
La grande majorité de ces femmes sont des bourgeoises (incluant Carla Bruni-Sarkonazi et de nombreuses autres femmes en couple) qui ont des revenus nettement plus élevés que la moyenne des gens, incluant de nombreux cadres et certains propriétaires de PME! Je trouve beaucoup plus pertinent de parler de l’exploitation des autres travailleurs.
« Ce choix que je fais ne pourrait être sujet à la moindre critique, pourquoi irais-je me vautrer dans des draps douteux, lorsque je peux le faire dans les draps frais de l’amour. »
Ah, c’est très bien mais ce n’est pas le lot de la majorité des gens, mon cher.
« Et je ne vois pas où j’aurais prôné par ces mots la répression du sexe. »
Non, mais je faisais allusion à certains anars de gauche et à la drouate étatiste policière…
« Et que vient faire ici la morale judéo-chrétienne? »
Bah, ce n’est peut-être pas le cas, mais vous disiez ceci:
« Tout simplement pour dire que, pour ce qui me concerne, l’acte sexuel ne peut exister longtemps par et pour lui-même. C’est d’une pauvreté désespérante. »
La morale judéo-chrétienne consiste, entre autres, à ne considérer le sexe comme valide que lorsqu’il y a amour et procréation. Alors, je répète la question: pourquoi le sexe n’existerait pas aussi pour lui-même?
« Quant à la nécessité de supprimer physiquement les maquereaux, ce n’est pas une intention policière, la police n’intervient pas; cette nécessité ne peut germer que dans l’esprit d’une femme ou d’un homme de qualité, et cet esprit ne peut donc animer qu’une ou un anarchiste. »
Encore une fois, ça n’a rien à voir avec l’anarchie! C’est de l’agression criminelle, à moins que les prostituées en question soient véritablement des esclaves.
Je laisse Anne Archet répondre au reste…
OK
Je vais quand même ajouter quelques mots, car il me semble que nous ne parlons pas de la même chose!
Carla Sarkozi se prostitue selon toi? Grand bien lui fasse. On peut seulement regretter qu’elle fasse jouir ce fasciste de Sarkozy, grand ami (dans le désordre) des Amerloques, du colonel des sables, du clown fasciste d’Italie, et de tous les imbéciles qui baisent le bout de ses petits pieds mignons.
Il en va de même des « bourgeoises » comme tu dis, qui via le Net ou autre moyen de « rencontre », vendent leurs charmes.
Tu m’imputes injustement une volonté de réprimer le sexe. Je ne réprime rien du tout.
Tu dis : il n’y a rien d’anarchiste dans les deux derniers paragraphes. Vous faites la promotion d’une agression pour contrer ce problème, comme la police le fait actuellement et ce genre d’agression est inacceptable. Il s’agit d’une agression criminelle.
Un point positif enfin : tu reconnais qu’il y a un problème!
Le problème ne réside pas dans les conditions dans lesquelles Carla s’éclate, de même que les bourgeoises dont tu parles.
Le problème, c’est que tu ne fais pas – volens, nolens – la distinction entre dix pour cent de la population des prostituées et l’ombre immense dans laquelle évoluent les autres très souvent au péril de leur vie, achetées, vendues, revendues comme bétail en foire.
Il n’y aurait donc rien d’anarchiste à prôner la destruction physique des esclavagistes, et ne viens pas me dire une fois de plus que celles et ceux qui sont entre leurs mains ne représentent qu’une infime minorité. Tu es ridicule.
Détruire un nuisible n’a rien de criminel, que je sache. C’est même un acte extrêmement roboratif.
Bien sûr, il n’y a pas que les maquereaux qui soient des nuisibles. Que les autres subissent le même sort ne me fait ciller en aucune manière.
Pour conclure, tu m’exclus de l’univers improbable des anarchistes. J’en prends bonne note.
Après tout, quel besoin un anarchiste a-t-il d’être entendu par d’autres qui se réclament d’une « religion » quelque peu similaire du moins selon le vocabulaire que l’on y triture à loisir.
Dernière remarque : j’ai expliqué hier à ma compagne combien elle se comportait comme une pute. Elle n’a pas ri.
Yves
« Il en va de même des « bourgeoises » comme tu dis, qui via le Net ou autre moyen de « rencontre », vendent leurs charmes. »
En fait, elles sont bien mieux que Carla Bruni-Sarkonazi!
« Tu m’imputes injustement une volonté de réprimer le sexe. Je ne réprime rien du tout. »
D’accord et désolé, mais certains anars de gauche semblent vouloir le réprimer.
« Un point positif enfin : tu reconnais qu’il y a un problème! »
Je l’ai toujours reconnu! C’est le caractère pseudo-criminel de la prostitution contre quoi je m’oppose!
« Le problème, c’est que tu ne fais pas – volens, nolens – la distinction entre dix pour cent de la population des prostituées et l’ombre immense dans laquelle évoluent les autres très souvent au péril de leur vie, achetées, vendues, revendues comme bétail en foire. »
Nous sommes au Québec, pas en Thaïlande, ça ne m’intéresse pas de débattre sur de telles exagérations!
« Il n’y aurait donc rien d’anarchiste à prôner la destruction physique des esclavagistes, et ne viens pas me dire une fois de plus que celles et ceux qui sont entre leurs mains ne représentent qu’une infime minorité. Tu es ridicule. »
Des esclavagistes, oui! Mais ceci représente une minorité ici! Nous ne sommes pas en Thaïlande, mais au Québec! Ici, le côté aliénant de la prostitution ne provient que très peu de ces esclavagistes: elle provient plutôt de la rareté capitaliste des autres gagne-pain et de l’obligation de travailler. Le même raisonnement s’applique à n’importe quel boulot!
« Détruire un nuisible n’a rien de criminel, que je sache. C’est même un acte extrêmement roboratif. »
Lors d’une légitime défense, oui, mais pas toujours. Les anars sont contre la peine de mort.
« Bien sûr, il n’y a pas que les maquereaux qui soient des nuisibles. Que les autres subissent le même sort ne me fait ciller en aucune manière. »
Misère, ça pue le chien policier ici!
« Pour conclure, tu m’exclus de l’univers improbable des anarchistes. J’en prends bonne note. Après tout, quel besoin un anarchiste a-t-il d’être entendu par d’autres qui se réclament d’une « religion » quelque peu similaire du moins selon le vocabulaire que l’on y triture à loisir. »
Vous vous êtes exclu par votre propre discours, je m’en lave les mains. Peut-être êtes-vous un anar dans les autres domaines, mais votre raisonnement est confus dans ce cas précis.
Vive le Québec!
Je ne comprend vraiment pas pourquoi vous vous en plaignez et le dénigrez de la sorte.
A vous lire, c’est un jardin d’Eden!
Il faudrait peut-être voyager un peu, David, en Europe, par exemple, où l’on n’a pas attendu la chute du mur pour connaître « l’immigration » dont je parle.
« Les » anarchistes, comme tu dis, sont contre la peine de mort!
« Les » représentent presqu’autant de courants d’idées qu’il y a d’étoiles dans le ciel!
Je constate que tu prends à ma place des positions que je me permets de récuser.
Abattre un arbre me semble plus grave qu’abattre l’un ou l’autre de ces criminels.
Quant à ce qui concerne ton « ça pue le chien policier ici », sache que cela constitue un insulte des plus belles.
Je gamberge. Je gamberge.
Note que j’adore les Bergers Malinois.
Les flics aussi !!!!
Yves
« Quant à ce qui concerne ton « ça pue le chien policier ici », sache que cela constitue un insulte des plus belles. »
Mais c’est vous qui avez dit ceci: « Bien sûr, il n’y a pas que les maquereaux qui soient des nuisibles. Que les autres subissent le même sort ne me fait ciller en aucune manière. »
« Je ne comprend vraiment pas pourquoi vous vous en plaignez et le dénigrez de la sorte. À vous lire, c’est un jardin d’Eden! »
Ce n’est certainement ce que je prétends dans ce blogue depuis le début, le Culbec a bien des problèmes, au contraire!
« « Les » représentent presqu’autant de courants d’idées qu’il y a d’étoiles dans le ciel! »
Je regrette, mais aucun anarchiste ne peut être en faveur de la peine de mort.
« Il faudrait peut-être voyager un peu, David, en Europe, par exemple, où l’on n’a pas attendu la chute du mur pour connaître « l’immigration » dont je parle. »
Non mais que vient faire l’immigration là-dedans?
Et moi j’aime la police! 😉
http://www.mononc.com/disco.html
LA POLICE
À Vancouver au sommet de l’APEC
Et devant les barrières au sommet de Québec
La puanteur domine la scène
Mais c’pas à cause des gaz lacrymogènes
Pouilleux, barbus, ignorant le savon
Ils rampent sous leurs pancartes dans les manifestations
Toujours so, so, so, solidarité
Jamais sa, sa, sa, salubrité
Avant je gonflais les rangs de ces individus louches
Mais un jour inopinément, j’ai pris une douche
Et depuis moé j’aime la police
Moé j’aime la police
J’aime voir les gyrophares spinner sur le toit
De leur char, moé j’aime la police, la police,
La police, la police
Ces porteurs d’enseignes toujours se plaignent
Et jamais ne se peignent
À la bouche toujours un slogan, jamais une brosse à dent
Font des parades pour exhiber leurs barbes et leurs cheveux Longs
Et s’frotter à l’escouade plutôt qu’à l’eau et au savon
La plupart du temps ces déchets vivants sont sur le BS
Et c’est pourquoi l’honnête homme applaudit quand
On les fesse
Moé j’aime la police, moé j’aime la police
J’aime voir l’anti-émeute mater la meute
Et la mettre et mat,
Moé j’aime la police, la police, la police, la police
Moé j’aime la police
Anti-flic, anti-fric mais pas anti-sudorifiques
Ils ne valent pas qu’on les tire à coups de
Balles de plastique
Pitchez-leur des savons: face à ces armes inconnues
Ils prendront la fuite sans plus jamais
Descendre dans la rue
Et un jour, inéluctablement, ils prendront un bain
Dès lors, du bout des lèvres, ils chanteront ce refrain
Moé j’aime la police, moé j’aime la police
J’aime entendre l’écho des crânes qui craquent
Sous les matraques
Moé j’aime la police, la police, la police, la police
Moé j’aime la police
Je relève une dernière fois qques phrases :
Non, mais que vient faire l’immigration là-dedans ?
Il s’agit d’un genre d’immigration un peu spécial, certains immigrés empruntent par exemple des camions frigorifiques, d’autres des bouts de bois dont on attend qu’ils flottent sur les eaux de la mort. La plupart ne le font pas par choix.
A l’arrivée, on compte les survivants …
Je regrette, mais aucun anarchiste ne peut être en faveur de la peine de mort.
Affirmation, purement gratuite. En outre je n’ai pas parlé de peine de mort, j’ai décrit un acte spontané – bien que mûrement réfléchi. C’est un peu comme la peine de mort appliquée « spontanément » aux rats. Il faut d’abord passer à la droguerie.
J’ai bien aimé ton allocution à propos de la police. Cela ne vaut pas les débuts de Jean Ferrat. Mais c’est bien tout de même!
Bon, je brise là. Mais sache que je ne peux pas te haïr, bien au contraire.
Sans arriver aux mêmes conclusions, nous tentons, me semble-t-il, de réfléchir.
Ce n’est pas si courant, tout compte fait.
Yves
Vos propos me rassurent ici! 🙂
« Il s’agit d’un genre d’immigration un peu spécial, certains immigrés empruntent par exemple des camions frigorifiques, d’autres des bouts de bois dont on attend qu’ils flottent sur les eaux de la mort. La plupart ne le font pas par choix.
A l’arrivée, on compte les survivants … »
En effet! On s’entend là-dessus! Et c’est d’une tristesse… 😦
« Affirmation, purement gratuite. En outre je n’ai pas parlé de peine de mort, j’ai décrit un acte spontané – bien que mûrement réfléchi. C’est un peu comme la peine de mort appliquée « spontanément » aux rats. Il faut d’abord passer à la droguerie. »
Bon, on s’entend sur le fait que la peine de mort est une connerie. Cependant, parlez-vous toujours de légitime défense dans ce cas de figure?
« J’ai bien aimé ton allocution à propos de la police. Cela ne vaut pas les débuts de Jean Ferrat. Mais c’est bien tout de même! »
Ce n’est pas mon allocution mais celle de Mononc’ Serge. Ceci dit, il reconnaîtrait lui-même que ça ne vaut pas Jean Ferrat, en effet! 🙂
La discussion se déroule de mieux en mieux! 🙂
Une fois de plus, je ramène ma fraise…
Si je t’ennuie, dis-le me le simplement.
Dans le cadre de la peine de mort dont tu parles, celle que l’on applique aux USA, pays merveilleux, meilleur protecteur des droits et libertés individuelles au monde … et des « valeurs » judéo-chrétiennes. N’y compte-t-on pas au moins cinq sectes au mètre carré, dont les religions monothéistes qui ne sont que des sectes ayant réussi.
N’y trouve-t-on pas environ quinze pour cent de la population en prison ou sous contrôle judiciaire? En grande majorité des noirs ou des hispaniques, évidemment.
Cet Empire bienfaisant nous aurait par deux fois « sauvés » et il existe chez nous une majorité de la population à le penser!
En réalité, les States ne se rendent en aucun lieu sans intentions des plus malsaines. L’important est de créer le prétexte. Ensuite, impossible de leur suggérer de rentrer chez eux, ils s’établissent partout comme en pays conquis.
En plus ils s’expriment dans un sabir auquel je ne pipe mot.
C’est ainsi qu’ils encerclent maintenant complètement la Russie. Le but ultime étant de piéger la Chine dans leurs entrelacs, ce qui n’empêche en rien ces « touristes » de piller les régions qu’ils visitent.
Qu’avaient-ils donc besoin de détruire la Serbie?
Je te demande pardon, David, j’ai digressé. Mais tu parlais de la peine de mort, uniquement en cas de légitime défense. Mais qu’est-ce que la légitime défense?
Une femme ou un très jeune homme, et pas seulement, aux mains d’un proxénète, appelle tout humain à la libérer de son esclavage.
Cette personne se trouve en danger, on peut donc ramener cette situation à un cas de « légitime défense ». Même s’il faut préalablement passer à la droguerie!
En plus je mélange un peu tout ce que j’ai lu dans tes autres billets, mais tout cela tourne un peu autour du même pot.
Tu disais par ailleurs qu’un couple, et apparemment même ceux qui vivent dans le « péché », n’était qu’une association de fait destinée à obtenir des faveurs sexuelles en échange de biens divers.
Et puis aussi, des intervenants parlaient de la « guerre des sexes ». Je demande vraiment à voir. Je n’ai pas, à ma connaissance, croisé une femme qui n’ait répondu à mon sourire, par un sourire (que celle-ci ait succombé ou non aux charmes de Sappho).
Au risque de te décevoir et d’entendre Anne se gausser, je crois très sincèrement que l’amour et le sexe sont intimement liés. Il transcende l’acte sexuel. En fait bien autre chose qu’une copulation tarifée.
Et je ne m’appuie pour prétendre ceci sur les préceptes d’aucune secte d’aucune sorte.
Et je ne procède pas, comme tu sembles l’insinuer, toutes lampes éteintes et uniquement dans le but de procréer.
Tu peux à ton gré remplacer amour par sentiment.
Je me sens très peu l’âme du taureau violant la première génisse venue.
A propos as-tu vu le regard vide de la bête après avoir – au moins deux fois en cinq minutes ! -perpétré l’« acte ».
Une dernière remarque, en passant, penses-tu que l’on puisse mettre sur pied une société qui fleure bon l’anarchie, un doux et fol désordre (la nature aussi est désordonnée et pourtant quel foisonnement!), sans que des enfants s’en mêlent que l’on aura aimés!
Yves
« Une fois de plus, je ramène ma fraise…
Si je t’ennuie, dis-le me le simplement. »
Oh non, tu n’es certainement pas ennuyant. Tu es l’un de mes meilleurs commentateurs/critiques!
« Qu’avaient-ils donc besoin de détruire la Serbie? »
On a tendance à oublier que les USA appuyaient les islamistes radicaux dans ce coin de pays, à l’époque. Mais comprenez-moi bien, je suis très heureux que le Kosovo soit séparé!
Je suis généralement en accord avec le reste du commentaire.
« Une femme ou un très jeune homme, et pas seulement, aux mains d’un proxénète, appelle tout humain à la libérer de son esclavage.
Cette personne se trouve en danger, on peut donc ramener cette situation à un cas de « légitime défense ». Même s’il faut préalablement passer à la droguerie! »
D’abord, il ne faut pas oublier l’impact de la guerre contre les drogues dans cette problématique. Bon, il est vrai qu’il s’agit d’un cas de légitime défense quand un maître force une esclave à se prostituer.
« Au risque de te décevoir et d’entendre Anne se gausser, je crois très sincèrement que l’amour et le sexe sont intimement liés. Il transcende l’acte sexuel. En fait bien autre chose qu’une copulation tarifée. »
Mais ce n’est pas juste la copulation tarifée qui se fait en l’absence d’amour…
« penses-tu que l’on puisse mettre sur pied une société qui fleure bon l’anarchie, un doux et fol désordre (la nature aussi est désordonnée et pourtant quel foisonnement!), sans que des enfants s’en mêlent que l’on aura aimés! »
Non, il y aura des enfants dans une anarchie, clairement! Ma position anti-procréation ne s’applique que dans le cadre actuel.
David, souviens-toi : j’avais démarré d’un texte rédigé en anglais, idiome qui m’est totalement étranger ou plutôt des commentaires à ce texte qui concernait la prostitution des élites.
Cela pourra te paraître ridicule, mais comme dans ton dernier échange tu as parlé du Kosovo, je reprends donc le fil de ta chanson :
« Il ne faut pas oublier que les Américains appuyaient les islamistes radicaux dans ce coin de pays à l’époque ».
« Mais je suis très heureux que le Kosovo soit séparé ».
Ton analyse me semble extrêmement légère.
Affaiblir ce qu’il restait de la Serbie, c’était participer à l’affaiblissement de la Russie, ce qui était la seule préoccupation de l’Empire américain.
Le peuple serbe est un petit peuple courageux et digne.
Un peu d’histoire ? Incomplète et orientée, bien sûr, et peut-être erronée, ma mémoire est un trou…
L’occupation d’une partie de la Serbie par les musulmans Albanais du Kosovo découle évidemment de l’occupation d’une grande partie de l’Europe du Sud-Est par l’Empire ottoman jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle. On ne va pas remonter jusqu’à là bien sûr. Mais on peut quand même rappeler le prétexte qui permit à l’Autriche-Hongrie et quelques opportunistes d’attaquer et de réduire la Serbie (1915) tout en déclenchant de ce fait la première guerre mondiale.
Pendant la seconde guerre mondiale, les Boches, aidés efficacement par les criminels oustachis (le bon petit peuple catholique croate) attaquèrent sans merci le peuple serbe, qu’ils ne parviendront jamais à déloger de ses montagnes.
Cette guerre dans la guerre immobilisa nombre de divisions allemandes au plus grand profit de la situation à l’Est. Pendant ce temps, le bon petit peuple croate se livra à une épuration ethnique qui ne disait alors son nom.
Quant au Kosovo (province de Serbie), qui subit – (il ne fut pas le seul) – les hoquets meurtriers du démantèlement de l’Empire ottoman (dix-neuvième s.), ceux de la guerre de 14, il redevint partie intégrante de la Serbie dès la fin du conflit.
Toute cette succession de guerres et d’hostilités diverses avaient également touché l’Albanie, entraînant l’émigration de nombre de ses habitants de manière tout-à-fait pacifique au Kosovo, province serbe.
Rappelons que bien avant la chute du Mur (guerre d’Afghanistan), les fous de Dieu islamistes (téléguidés par les théophiles Américains) se mirent à radicaliser, par leurs prêches guerriers, les peuples musulmans du pourtour Sud de l’URSS, et bien sûr, peu à peu les régions d’Europe peuplées de Musulmans, mais aussi les
implantations massives musulmanes dans toute l’Europe occidentale. Ce qui permit de dire, il y a peu, au colonel des sables que l’Europe est un peuple islamiste, lors d’une visite qu’il rendit il y peu à l’Italien fêlé qui aide notamment Sarko, et d‘autres à nous enserrer dans le fascisme.
(Parenthèse) :
Après les derniers excès dont il s’est rendu coupable, il me faut ajouter ceci :
Je crois que le petit individu n’a plus besoin du clown, il est en passe de reprendre le cours de la vie d’Adolf.
(Fin de la parenthèse).
Une foule d’incidents meurtriers (attribuables aussi bien aux musulmans kosovars – surarmés par le trafic d’armes avec l’Albanie à la mort du Président Hodja – qu’aux Serbes) émaillèrent l’histoire du Kosovo durant tout le cours de la guerre serbo-croate.
Et il faut bien ici rappeler le rôle de la pacifique Allemagne qui surarma les Croates qu’elle s’empressa ensuite d’intégrer à ce que certains illuminés appellent « l’Union européenne » qui s’élargit à une allure effrénée à tous les pays de l’Europe de l’Est, sous la pression assidue des Amerloques désireux d’asseoir l’OTAN aux portes de la Russie. Ils ont tout essayé – les fantoches Bush et leurs sbires – pour imposer l’intégration à l’Europe de la Turquie, de l’Ukraine, mais sans succès.
Un de ces jours, les vœux du colonel des sables se réaliseront : si le petit Sarko parvient à rouler une fois de plus le peuple français, les peuples d’Afrique du Nord seront intégrés à l’Europe, où l’on connaîtra enfin la démocratie théocratique.
Curieux que le Roi-Soleil n’intègre pas la Turquie dans ce scénario…
On peut déjà se faire une idée de ce que cela donnera en jetant un œil oblique vers les institutions européennes et leur (dys)fonctionnement.
Dire qu’on a mis des siècles à se débarrasser (presque) du christianisme…
Tu me diras : et le Kosovo dans tout cela ?
Seuls des Serbes et quelques lampistes croates (j’ai oublié le nom du criminel de guerre croate mort à point nommé, tujmann je crois) et bosniaques ont été ou sont « jugés » en Hollande. De sorte que l’on ne connaîtra jamais la vérité : à savoir l’éventuelle implication américaine et/ou de l’OTAN dans les prémisses du conflit.
Le Kosovo coulerait sans doute des jours heureux aujourd’hui.
Pour ton information, les Kosovars, gentil et pauvre petit peuple sans défense, mobilise actuellement un fameux contingent de l’OTAN, qui fait mine de protéger les Serbes, le temps qu’ils s’exilent de leur propre pays.
Faut-il en outre tenter d’énumérer ici quelques-uns des crimes (connus) perpétrés par la très chrétienne Amérique ?
Je me contenterai de citer celui-ci, leur CRIME MAJEUR, la guerre froide, qui coûta au monde « civilisé » cent mille fois de quoi rendre la planète habitable pour tout le monde.
Alors, Quoi, le Kosovo ?
Je sais que tu réagiras à ces propos avec une violence tout légitime. C’est un peu, au fil des lignes, ce que j’ai souhaité.
Cela me permettra de te répondre point par point, avec la plus grande courtoisie.
Une question, pour en terminer : j’ai vu par hasard sur la page de présentation de ton site une sorte de drapeau. Est-il possible ?
N’est-il pas prescrit aux anars (mais lesquels) de brûler les drapeaux ?
Et, pour finir : ne t’avise jamais de clamer les mérites des Prix Nobel de la Paix. C’est le genre de nomination que tu devrais proposer à titre posthume à ton compatriote désormais célèbre que le Québec tout entier semble compisser. Je trouve que vous faites à cet ennemi une formidable publicité. Je crains que l’on en parle dans vos livres d’école!
Yves.
« David, souviens-toi : j’avais démarré d’un texte rédigé en anglais, idiome qui m’est totalement étranger ou plutôt des commentaires à ce texte qui concernait la prostitution des élites. »
En effet!
« Ton analyse me semble extrêmement légère. »
En effet! C’était volontairement léger!
« Je sais que tu réagiras à ces propos avec une violence tout légitime. »
Je vais te décevoir, mais ce ne sera pas le cas! 😉 Ton analyse est très judicieuse, bien au contraire! La stratégie des autorités américaines était basée sur l’affaiblissement de la Russie et les Serbes en ont été victimes (ne pas nier tout de même l’incurie de Milosevic, quoiqu’il s’est fait enculer solide par la justice de vainqueurs par la suite, comme Saddam Hussein…). En ce qui concerne l’État du Kosovo, je pense la même chose que vous.
Cependant, je suis heureux, pour les Kosovares, que le Kosovo soit séparé. Peut-être la seule bonne chose dans toute cette histoire!
« Une question, pour en terminer : j’ai vu par hasard sur la page de présentation de ton site une sorte de drapeau. Est-il possible ?
N’est-il pas prescrit aux anars (mais lesquels) de brûler les drapeaux ? »
Bof, je devrais surnommer cette section « avatar » ou « Symboles anarchistes », et en plus, elle n’est pas à jour. Et on peut très bien brûler un drapeau anarchiste, au fait! 😉
« Et, pour finir : ne t’avise jamais de clamer les mérites des Prix Nobel de la Paix. »
Non, certainement pas!
« C’est le genre de nomination que tu devrais proposer à titre posthume à ton compatriote désormais célèbre que le Québec tout entier semble compisser. Je trouve que vous faites à cet ennemi une formidable publicité. Je crains que l’on en parle dans vos livres d’école! »
Il sera oublié bien vite. Cette ordure est une coquille vide, politiquement parlant! Je n’en parlerai plus! De toute façon, les sanctificateurs font sa publicité en masse!