ÈÈÈÈÈ! Je ne suis pas un anarcho-monarchiste, ÈÈÈÈÈ!

Avant d’amorcer le coeur de ce billet, je me dois de souligner la mort de Michel Chartrand, un vrai syndicaliste défenseur des travailleurs comme il ne s’en fait plus dans ce monde de syndicaleux corporatistes tout-à-l’ancienneté en copinage avec des bs patroneux parasites et des politicailleux corrompus, en particulier dans le secteur de la corruption construction, malgré qu’il était un nationaleux étatiste catholique social-médiocrate. Pour bien faire, je devrais y revenir un jour. Mais tout de même, je me rappelle d’une déclaration qu’il avait fait à la télévision et dont je n’ai pas retrouvé la source. De mémoire, il me semble que ça ressemblait à ceci.

« Dans ce temps-là, on menait un syndicalisme de combat mais maintenant, ÈÈÈÈÈ, les syndicats y discutent avec les patrons pis les gouvernements sti! » (*et il s’esclaffe de rire)

Amorçons le sujet principal maintenant. Noor m’a fait part de l’existence d’un groupe anarcho-monarchiste sur fesse-bouc. Allez voir ce lien avant de lire le reste, si vous me connaissez, vous allez avoir une méchante surprise!

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D’OH! Le même drapeau que moi, ÈÈÈÈÈ! Beurk! 😦 Lisez bien la description de ce groupe et vous allez vous rendre compte qu’il y a des différences majeures avec ce que je prône ici. En voici un extrait:

Anarcho-Monarchism does not support the restitution of Monarchs, (in fact an Anarcho-Monarchist should always prefer liberty oriented options to power structures) however Anarcho-Monarchists would prefer being ruled by an Enlightened Despot then by the masses.

ÈÈÈÈÈ! De mon côté, je préfère l’anarchie de masse, ou mieux encore, être le monarque stirnérien (ou anarque, comme le dit si bien Anne Archet) de ma propre individualité, plutôt que d’être dirigé par un dictateur bienveillant (c’est drôle, on utilise souvent cette hypothèse en économie), sauf peut-être par moi-même, ÈÈÈÈÈ ;), mais je serais incohérent avec mes propres principes si tel était le cas. Alors, je ne m’entend surtout pas avec eux sur ce point.

Je me résigne, il faudra bien que je change mon avatar un jour. Après tout, je veux bien croire que je préférerais l’anarchie par le biais d’un despote bienveillant (ce qui me semble tout de même contradictoire) plutôt que la dictature de la majorité propre à la médiocrassie pseudo-représentative étatiste, que ces gens-là peuvent avoir des idées pertinentes et que l’Islande médiévale est un exemple intéressant d’un point de vue historique pour les anarchistes et les libertariens, mais quand même, je ne suis pas un anarcho-monarchiste, bordel de merde!

À moins que j’opte pour le bleu pâle… 😉

Pour terminer, je m’esclaffe d’un bon ÈÈÈÈÈ comme Chartrand le faisait si bien!

17 Réponses

  1. En passant, mise à part l’Island médiévale, le début du Far-West était aussi un exemple de société sans gouvernement et contrairement aux clichés gogauchistes hollywoodiens il y avait moins de morts par balles et de tueries que dans notre ère moderne.

    Billy the Kid aurait tué pas plus que 4 personnes dans sa vie…

    http://www.cracked.com/article_18487_6-ridiculous-history-myths-you-probably-think-are-true_p1.html

    La télésérie western Deadwood démontre très bien que les gens libres pouvaient co-exister sans s’entre-tuer et que le bordel à commencer à pogner quand l’État et ses grands sabots est arrivé…

    1. Oui, en effet. Je n’ai jamais cru à la version officialisée du Far-West. Merci! 🙂

  2. Hm, I see the new avatar, but I’m not sure what the beige thing on the blue part is. Larger version available?

    1. It’s a brain. The larger version will be available some day.

      1. Ahh, I see. I look forward to it. xD

  3. Forgot to subscribe to comments. Hence this post for that purpose, ignore this.

      1. Didn’t get the subscription right (My French is rusty) but I think I finally subbed. xD

  4. Il me semble que l’erreur viendrait plutôt de leur part;
    La couleur du monarchisme a toujours été le blanc, symbole de pureté et de transcendance divine.
    Leur drapeau devrait donc être blanc et noir.
    Alors que le bleu est la couleur du libéralisme.
    Au mieux, pour bien t’en distinguer, tu peux toujours renforcer le orange central 😉

  5. Bonjour David,
    Et merci beaucoup pour le lien que tu as mis vers mon blog, c’est très gentil à toi.

    De mon côté j’ai enfin parcouru tout ton blog :
    Mise à part les nombreux articles qui traitent de l’actualité québécoise, il y a tout de même beaucoup de choses intéressantes pour un français comme moi. Je suis souvent bien d’accord avec toi sur le fond, sauf sur quelques rares points particuliers.

    Par contre, je trouve le ton que tu utilises un peu trop vindicatif ; on se perd parfois dans les alignements de sobriquets, et on est par moments saturés par les critiques incessantes que tu sembles adresser à l’ensemble de l’échiquier économico-politique. Un anarcho-pragmatique, pour convaincre, et pour rassembler dans un nouveau mouvement, ne devrait-il pas chercher chez les autres ce qui les rapproche, plutôt que ce qui les distingue ?
    Bien entendu, il ne s’agit là que de la forme, encore une fois, et pas du tout du fond. De plus, il me semble que le ton devient au fil du temps de moins en moins vindicatif, et de plus en plus conciliant. (De plus, tu défends parfois très véhément des positions sur des sujets qui me semblent somme toute assez mineurs, ce qui est dommage, car tu peux te faire des ennemis pour « pas grand-chose »).

    Sur le fond, et même si nos idéaux sont au final très proches, voire pratiquement similaires, je suis parfois un peu désarçonné par l’approche libérale, dont toi, et d’autres dont tu donnes les liens ou qui interviennent sur ton blog, font état. Mes réflexions proviennent plutôt d’un rejet progressif de la gauche étatiste, et à la fois de la gauche anarcho-marxiste. Alors que ta philosophie semble plutôt hériter d’une tradition libérale et libertarienne, dont tu t’éloignes progressivement. Nous nous rejoignons donc depuis des contraires, et c’est parfois un peu grisant, je dirais même « vertigineux ». Mais c’est très intéressant, en tout cas ; et encore une fois, ça force à rechercher chez l’autre « ce qui nous ressemble », plutôt que « ce qui nous distingue », et à comprendre que bien souvent, les oppositions ne sont dues qu’à des conditions différentes, des situations et des vécus différents ; mais qu’en réalité, on recherche un peu tous la même chose. 😉

    Un seul point sur lequel je ne suis vraiment pas d’accord avec toi : c’est à propos des verts, que tu traites par ailleurs d’éco-fascistes. Il me semble que, pour les avoir fréquenté un temps (en tous cas les verts français), ceux-ci ne sont en rien des fascistes, puisqu’ils ne veulent rien imposer à personne, simplement mettre en balance les économies propres et humaines avec l’économie capitaliste et financière, et laisser ainsi le choix aux citoyens et aux consommateurs. Ils défendent la démocratie participative et la représentation politique à la proportionnelle intégrale, qui sont à mon sens, et dans les conditions actuelles (ou à court terme), les seules possibilités pour avoir une démocratie un tant soit peu représentative. Leur principal défaut est peut-être, comme pour beaucoup de partis d’ailleurs, de ne pas avoir de ligne économique clarifiée : la plupart sont keynésiens, beaucoup sont libertaires, d’autres sont socialo-étatistes (quoique ces derniers rejoignent de plus en plus le front de gauche, en France, ce qui tend ainsi à clarifier les choses de ce côté-là), et même quelques libéraux. En tous cas, j’ai fait le tour, et il me semble qu’ils sont bien les seuls à défendre réellement et sincèrement, l’économie solidaire, le commerce équitable, les systèmes d’échanges locaux, les monnaies locales et alternatives, les coopératives et les associations de consommateurs, les amaps, les scoops, les artisans, les petits commerçants, et les paysans ; et ils sont également les seuls à ouvrir des réflexions sur des formes d’économie alternative, telle que l’économie distributive, qui est une forme de mutuellisme. Toutes ces formes d’économie qu’ils défendent, ou bien sur lesquelles ils débattent objectivement, sont des formes d’économie que les mutuellistes réclament, ou qui en tous cas se rapprochent de l’idéal mutuelliste.
    Je trouve donc que d’un point de vue « pragmatique », il y aurait d’avantage d’intérêts à tenter de les pousser dans ton sens, à faire un point plus honnête sur leurs défauts et leurs qualités, plutôt que de les (dis)qualifier ainsi (et même si je comprend ton énervement lorsqu’ils n’ont pas défendu la séparation du Québec ; énervement que je comprend d’autant plus au regard des chiffres et des arguments très convaincants que tu donnes. Pourtant ils sont, en France, les plus ardents défenseurs, et même les seuls défenseurs à gauche, des autonomistes régionaux français, et de tous ceux qui veulent décentraliser en même temps que de fédérer). Mais encore une fois je parle de ce que je connais, et les verts québécois et canadians ne sont peut-être pas les verts français.
    En tous cas, bravo pour ton blog, et merci pour ce cours accéléré de politique intérieure québécoise 🙂
    Je vais maintenant dévorer le blog de cette Anne Archet, qui m’a l’air d’une délicieuse folle à lier. 😉

    1. Je vais devoir retirer ce que j’ai dit sur ton style, car maintenant que je lis tes interventions sur ta blogosphère (Anne Archet, le québéquois libre,…), je te trouve très diplomate et très convainquant. Sincèrement 😉

      1. Merci, mais votre remarque sur le style est tout de même pertinente ici.

  6. Désolée de te le dire de cette façon: ton nouvel avatar, je le trouve laid. Enlève ce maudit cerveau, pour l’amour du ciel !

    Mais bon, c’est juste mon opinion et je ne veux pas te forcer à faire quoi que ce soit…

    1. Je suis en train de le changer, c’était laid en effet! 😉

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