Frais de scolarité universitaires: quelques précisions

Ce billet constitue ma réaction à ce billet d’Arwen de Ya Basta, portant sur cette déclaration peu surprenante de la part de la Sinistre Culbécoise du Nivellement par le bas Pseudo-Éducatif Socio-Constructiviste, Michelle « la madame n’est pas contente contre Patrick Roy parce qu’il a osé échangé son fils » Courchesne:

«je pense qu’il y a un consensus qui est en train de se mettre en place au Québec. Quand je parle de consensus, j’exclus les étudiants.»

Voici quelques commentaires et précisions en réponse à Arwen:

1) Sans vouloir défendre les politiques de la charogne soi-disant libérale en ce qui concerne l’exclusion des crisses de pauvres étudiants intelligents pour laisser la place aux cancres bourgeois à l’Université, je ne crois pas que Courchesne ait exclu elle-même les étudiants de ce con-sans-suce. Ce sont les étudiants eux-mêmes qui se sont exclus de ce con-sans-suce et ce, AVEC RAISON!

2) En tant qu’anarchiste, il est normal d’être anti-médiocratique. Par contre, là où je crois bien qu’Arwen soit d’accord avec moi, c’est qu’un tel con-sans-suce sans les étudiants n’est pas un véritable consensus.

3) Arwen dit ceci:

Aurait-elle oubliée le fait, que s’il n’y avait pas d’étudiants et d’étudiantes au Québec, elle n’occuperait pas son emploi actuel ?

Je crois plutôt que Courchesne le sait fort bien, mais son travail serait beaucoup plus facile si on excluait les intellectuels potentiels non-bourgeois, car ceux-ci sont dangereux pour l’ordre étatiste établi.

4) Je suis contre la hausse des frais de scolarité, et, DANS LE CONTEXTE ACTUEL D’UN MONOPOLE D’ÉTAT UNIVERSITAIRE, je suis même en faveur de la gratuité. Cependant, les opposants sérieux (ça inclut les anarchistes et les associations étudiantes) aux politiques charognardes soi-disant libérales devraient se distinguer de la gau-gauche étatiste (et au fond, de la drouate étatiste aussi! 😦 ) bien pensante et de leur dogmatisme absolutiste en faveur du main monopole d’État (dogmatisme curieusement partagé de manière complice par la drouate étatiste) dans les Universités.

5) Les opposants sérieux aux politiques charognardes soi-disant libérales devraient plutôt songer à des alternatives non-étatiques de marché pour faciliter l’accessibilité aux études supérieures. Personnellement, j’ai affirmé ici-même mon opposition ferme à toute forme d’école étatique. J’estime qu’il s’agit d’une position dont les opposants sérieux devraient à tout le moins s’inspirer.

Les anarchistes devraient cesser de coucher avec la gau-gauche étatiste bien-pensante dans le dossier de l’accessibilité à l’instruction. Cette alliance est contre-productive pour les anarchistes et pour les étudiants. Il est temps de songer à des solutions alternatives autres que le monopole d’État universitaire « gratuit » (mais financé par des impôts volés aux travailleurs) proposé par la gau-gauche étatiste et l’engraissement de la bourreaucrassie parasitaire universitaire par une pseudo-intelligensia bourgeoise estudiantine, à l’intérieur même du monopole d’État actuel, proposé par la drouate étatiste et par la charogne soi-disant libérale.

14 Réponses

  1. Nous ne voyons pas l’anarchisme de la même manière David et là c’est très clair. Je m’explique (j’me comprends, mais j’espère que je vais être capable de l’expliquer comme il faut).

    De mon côté, je considère que la révolution n’est pas pour demain et que je ne la verrai pas de mon vivant. Donc, selon moi, nous devons faire avec le système dans lequel nous vivons actuellement, tout en s’assurant de semer les graines d’une révolution future. Voilà pourquoi je considère que l’éducation devrait être gratuite, même si cela équivaut à «coucher avec la gau-gauche étatiste bien-pensante dans le dossier de l’accessibilité à l’instruction». Pourquoi ? Parce que je crois que nous n’avons tout simplement pas le choix. La société québécoise est à droite, qu’on le veuille ou non. Faut faire avec…en tout cas, c’est que je pense.

    Bon, ce n’est pas peut-être pas le meilleur moment pour m’exprimer là-dessus (j’ai bu) mais j’espère que ma position sur le sujet est un peu plus claire.

    1. Robois des Bins

      Pas trop de fautes pour quelqu’un qui a bu.

      1. En effet, Arwen est une brave jeune dame qui s’exprime souvent très bien! 🙂

    2. L’éducation et le système scolaire sont deux choses différentes pour moi. Le système scolaire ne sert pas à éduquer les masses il sert seulement à fabriquer à la chaîne des futurs contribuables bien dociles. L’école est là pour enseigner un métier et pour apprendre à rester toujours calme et à obéir à son supérieur hiérarchique ce qui est l’antithèse de l’anarchie. Il apprend même à respecter des horaires imposés pour habituer les jeunes au travail, la cloche de l’école se confond facilement avec la sirène des cartes à punch des usines.
      Un boycott massif du système éducatif serait un bon en avant vers une révolution, mais bon au secondaire le taux de burn-out des enseignants est en hausse continuelle peut-être le système va s’effondrer de lui-même.

      Et puis forcer quelqu’un à s’éduquer en utilisant des moyens coercitifs c’est loin d’être un principe anarchique il me semble.

    3. Reste ma position à encore plus clarifier!

    4. @Arwen

      « Nous ne voyons pas l’anarchisme de la même manière David et là c’est très clair »

      En effet! Mais c’est très bien ainsi. La diversité de point de vue est à favoriser chez les anars!

      « De mon côté, je considère que la révolution n’est pas pour demain et que je ne la verrai pas de mon vivant. »

      Moi non plus! Par contre, j’estime que de parler de solutions alternatives à l’école étatique est bonne chose à expliquer aux lecteurs.

      « Voilà pourquoi je considère que l’éducation devrait être gratuite, même si cela équivaut à «coucher avec la gau-gauche étatiste bien-pensante dans le dossier de l’accessibilité à l’instruction». »

      On est d’accord là-dessus, on ne s’entend pas plutôt sur des principes plus fondamentaux.

      Malheureusement (peut-être suis-je trop négativiste?), j’estime que la bataille contre l’augmentation des frais de scolarité dans les universités étatiques est perdue. Voilà pourquoi des solutions alternatives devraient être envisagées.

      Ça ne paraissait pas que tu avais bu! 😉

    5. Si la société est à droite, n’est-ce pas aux anarchistes de la ramener plus à gauche?

      Et si on est loin d’un contexte révolutionnaire, ne faudrait-il pas y travailler un peu? Parce qu’un contexte révolutionnaire, ça ne pousse pas dans les arbres.

      Je sais bien qu’on ne contrôle pas tout, mais si l’économie venait à s’effondrer comme dans les années 30, ce serait encore les idées de Keynes qui seraient mises de l’avant, surtout si les arnachistes passent la plupart de leur temps à se ranger derrière le réformisme. D’ailleurs, à quand remonte les denières «grandes» réfomes? Au point où l’on en est, il me semble plus réaliste de délaisser le réformisme qui ne progresse plus de toute façon et de s’engager une fois pour toute dans une voie révolutionnaire.

      Le problème c’est que personne n’y croit,hormis quelques individus isolés les unEs des autres sans impact réel dans leur milieu de vie, et que le fatalisme des unEs fini par nourrir le fatalisme des autres.

      Mais bon, il faut bien commencer quelque part et ça commence par la réflexion puis la discussion.

      Je me suis déjà planté auparavant, mais rien depuis la fin de la grève étudiante de 2005 ne m’a démontré que j’avais tort, au contraire. Et ce n’est pas l’élection de Khadir qui me fera changé d’idée.

      1. Le texte est probablement bourré de fautes, j’ai entre autre vu anarchiste écrit tout croche. Au pire, mettons ça sur le dos de la fatigue ou mon refus d’obtempérer aux règles grammaticales et de l’orthographe.

      2. Bien dit quand même, je te suis là-dessus! 🙂

  2. Robois des Bins

    Un Fait près de chez moi, saviez vous que les étudiants diplomés en Russie (avant et apres L’URSS) dans diverses professions libérales telles que la médecine, n’ont pas le droit d’exercer leurs métiers en Europe de L’ouest dont France, Portugal, Espagne… leurs diplomes bien que mérités en pays communistes (instruction de qualité payée par létat) n’ont pas de valeur dans nos pays capitalistes. Injustice ? ou simple conccurence deloyale envers nos diplomés enfants capitalistes? Ces diplomés Russes finissent par se contenter de petits boulots, bien que pénibles, sans broncher.
    Avez vous des cas similaires au Canada de diplomés sous estimés?

    1. Oui, et pas besoin de règles contraignantes ou d’être un étranger!

  3. J’aimerais bien que tu réagisses à ce que j’ai écrit

    1. De plus en plus, je crois que je vais écrire un billet là-dessus. Sinon, je te reviendrai.

      Ceci dit, nos désaccords sont moins profonds que cela ne paraît.

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