Voici un extrait de cet article paru dans Le Devoir samedi dernier:
Les Canadiens se sont-ils laissés convaincre par Stephen Harper qu’il fallait être intraitable envers les criminels ou est-ce les conservateurs qui se font l’écho de la population? Une chose est certaine: les citoyens canadiens sont maintenant de plus en plus nombreux à croire qu’il faut imposer des peines minimales aux délinquants et privilégier la prison plutôt que la réhabilitation. De plus, 62 % des gens — et 69 % des Québécois — voudraient rétablir la peine de mort pour punir les meurtriers.
Si on considère les marges d’erreur respectives applicables pour les résultats à l’échelle cacanadian (3.1%) et ceux à l’échelle culbécoise (6.1%), on peut constater la chose suivante: en ce qui concerne la peine de mort, les Culbécois sont, selon ce sondage, à tout le moins aussi à drouate que le Rest of Cacanada. IL Y A DONC ENVIRON 2/3 DES RÉPONDANTS CULBÉCOIS À CE PUTAIN DE SONDAGE QUI SONT ASSEZ CRÉTINS POUR APPUYER UN TEL CRIME! ÇA PEUT BIEN APPUYER LES CRISSES DE TROUPES, EXIGER ENCORE PLUS DE RÉPRESSION POLICIÈRE ET DEMANDER AU GOUVERNEMAMAN DE DÉSARMER ENCORE PLUS LES NON-CRIMINELS, TABARNAC! Et ce, même si le coût de la répression policière et le nombre de beus par 100 000 habitants sont PLUS ÉLEVÉS AU CULBEC QUE DANS LE REST OF CACANADA. (merci à l’Antagoniste!)
Voilà qui est fort inquiétant! 😦 Ne prenons rien pour acquis, chers lecteurs! FINALEMENT, RESTEZ COLONISÉS À L’INTÉRIEUR DU JOUG FÉDÉRALEUX CACANADIAN, BANDE DE CAVES CULBÉCOIS! VOUS RESSEMBLEZ DE PLUS EN PLUS À VOS COLONISATEURS! (*rire jaune et sarcastique*)
Wow, je suis vraiment très surpris par ces résultats.
Bof, pas vraiment, si je me fie à la propagande gouvernemamantale et médiatique pro-répression, et à tous les Pierre-Hugues Boisvenu de ce monde. Mais je croyais que le Rest of Cacanada était encore pire. Voilà une façon moins négative de voir les choses…
Ça doit être l’effet Jacques Demers (je blague à moitié ici, mais on ne sait jamais, certaines personnes sont plus influençables).
Cepdant : «Comme l’échantillon québécois est plus restreint, la marge d’erreur dans ce cas-ci est de 6,1 %, 19 fois sur 20.» Déjà que je trouvait leur échantillonnage assez restreint pour l’ensemble du Canada. La même réponse peut varirer selon le genre, la région et l’âge. Il faut faire attention, surtout qu’on nous dit dans l’article que l’appui fluctue pas mal (monte et descend) dans des courtes périodes de temps. Ça prendrait d’autres sondages, de d’autres firmes, avec de meilleurs échantillons si possible, pour voir si on peut observer une tendance.
Oui c’est surprenant, mais les chiffres sont parfois trompeurs.
« Ça doit être l’effet Jacques Demers (je blague à moitié ici, mais on ne sait jamais, certaines personnes sont plus influençables). »
À peine si tu caricatures, c’est encore drôle!
En tant que meilleur statisticien-chômeur-bénévole au monde, je dirais que l’échantillonnage me semble acceptable pour l’ensemble du Cacanada (j’ose croire qu’ils ont bien stratifié). C’est vrai que pour le Culbec, ce n’est pas une merveille, et c’est pour cette raison que je ne prétends pas que le Culbec est nécessairement pire que le Rest of Cacanada.
« Il faut faire attention, surtout qu’on nous dit dans l’article que l’appui fluctue pas mal (monte et descend) dans des courtes périodes de temps. »
En effet, les sondages sont une photo instantanée, et il est impensable de dégager une tendance avec un seul sondage, par contre, ça semble augmenter depuis quelques temps.
Je voulais dire cependant.
Je me souviens avoir eu un téléphone d’une firme de sondages il y a quelques années chez mes parents (à Victoriaville). Hélas, à l’époque je n’étais pas vraiment intéressé par la méthodologie des sondages: aussi j’ai oublié quelle était au juste la firme.
Les questions concernaient ma « consommation » des médias. Le sondage avait été commandé par des mass-médias, je ne sais plus trop lesquels. Mais je me souviens qu’à propos des journaux, les choix de réponse étaient à peu près:
– The Financial Post
– The Toronto Star
– The Gazette
– etc.
Aucune mention du Devoir, de la Presse, du JdeM. De plus, la sondeuse ne parlait qu’anglais. Quand j’ai demandé à avoir le questionnaire en français, on m’a répondu que c’était impossible. Je leur ai demandé s’ils savaient qu’ils avaient appelé à Victoriaville, au Québec: on m’a répondu que oui.
Juste pour dire que les maisons de sondage font parfois un travail médiocre. Maintenant, je ne veux pas remettre en doute ces résultats sans information supplémentaire et culpabilisante pour les firmes.
Pourquoi a-t-on au juste commandé ce sondage? Ça vient dans un contexte particulier?
«Pourquoi a-t-on au juste commandé ce sondage? Ça vient dans un contexte particulier?» Y’avait pas un projet de loi conservateur voulant rétabblir la peine de mort sur la table au parlement,avant d’être prorogé? Je mélange peut-être avec un autre projet de loi venant des conservateurs, je ne suis pas vraiment la politique parlementariste.
Oui, en effet, dans certains cas, on peut se poser des questions, surtout dans les sondages d’orientation marketing.
Bon, je crois m’être trompé avec un autre projet de loi qui touchait à la criminalité. Je suppose qu’un projet de loi sur la peine de mort aurait fait plus de bruit et que je l’aurais remarqué, malgré mon manque d’intrêt pour les gens qui parlent «en mon nom».
Quoique les conservateurs veulent peut-être tâter le terrain avant de passer à l’acte (ils auraient probablement besoin de la majorité pour agir).
Je pense que si les sondages peuvent actuellement donner raison aux assassins de détenu-e-s, ils ne résisteraient toutefois pas à un débat. Je ne m’inquiète pas autant du rétablissement de la peine de mort que de la servilité des gens, qui laissent leur irrationalité l’emporter sur leur sens critique en période de « paix » sociale.
Effectivement, je ne crois pas que cela résisterait à une campagne référendaire. Par contre, juste le fait que ça soit techniquement possible est inquiétant et en dit long sur l’imposture de la médiocrassie pseudo-représentative.
Tant que les CONservateurs ne seront pas majoritaires, ils n’iront pas de l’avant avec un tel truc.
Alors, qu’on ne me dise pas que le Bloc est inutile, bordel! Même si leur députés sont inutiles (ou trop utiles?) comme les autres!
Je me souviens qu’il y a quelques années, Gilles Duceppe avait répété à plusieurs reprises à peu près cette phrase pour donner son opinion sur la prison: « La meilleure manière de réduire la criminalité, c’est de lutter contre la pauvreté. » Le Bloc était alors le seul parti à proposer une analyse aussi progressiste. Même Layton était en faveur de la répression (je pense que c’était dans le temps de la fusillade de Toronto, durant laquelle plusieurs innocent-e-s s’étaient pris une balle). Le Bloc était aussi opposé à l’alourdissement des peines pour mineurs, à l’ère Chrétien. Je me souviens d’une de leurs pubs de la campagne électorale: « Chrétien veut mettre des jeunes de 16 ans en prison. » On voyait ensuite Duceppe discuter avec un adolescent et lui mettre une main sur l’épaule.
Le Bloc a commencé à appuyer les prises de position répressives du gouvernement Harper l’an dernier, il me semble. Les traîtres, je vais m’en souvenir.
«Le Bloc a commencé à appuyer les prises de position répressives du gouvernement Harper l’an dernier»
N’importe quoi: http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/04/le-bout-de-la-marde.html
Partiellement vrai, pourtant. Surtout en ce qui concerne le gangstérisme.
Je suis en faveur de la séparation des anarchistes du reste du Québec ;P
Si jamais éclate une révolution anarchiste au Québec, je la ferai sans doute avec des anarchistes, mais JAMAIS je ne vivrai par la suite avec ces détraqué-e-s mentalement instables.
😉
Et vous pouvez vous faire foutre.
J’en ai perdu un bout. Qui est « vous »?
Mouton Marron
Ah oui, pourquoi? Il ne semblait pas s’adresser à toi.
Il m’a appelé un détraqué mental…
Ou…à moins que tu n’aimes pas le côté « exclusif » de son propos?
Non, François, il visait ceux qui étaient en faveur de la peine de mort, pas toi.
Attends François, je viens de relire, et il visait les anarchistes, en effet. Je comprends mieux ta réaction, alors.
Mais il était sarcastique, étant donné qu’il est un anarchiste lui aussi.
Mmhm.
Moi aussi!
Pour le sondage, c’est surprenant, mais il faut prendre ça avec un grain de sel. Le système judiciaire a bien besoin de peines minimales, mais la peine de mort, pas vraiment!
Moins pire! Mais bon, j’admets avoir une vision plus « réhabilitatrice » des crimes que toi.
C’est désolant, mais si la peine de mort était régie par référendum, elle n’aurait jamais été abolie au Canada…
Et, selon Wikipedia:
Entre 1968 et 1976 la loi canadienne réservait la peine de mort aux meurtriers de policier et de gardien de prison. Dans les faits, aucune exécution n’a eu lieu depuis 1962. Pour les militaires canadiens, la peine de mort a été abolie officiellement en 1998 bien qu’un militaire (et un seul) ait été condamné à mort par un tribunal militaire et exécuté depuis la Seconde Guerre mondiale.
Si la peine de mort est réinstituée cette année, elle n’aura été officiellement abolie que pendant une douzaine d’années.
ta source st pas bonne!! Comme on, Wikipédia, tout le monde peut écrire des niaiseries la dessus, trouve moi un article de journal pi je vais te croire!!!
Il est plus facile de vendre une solution simple et inefficace qui ne necessite qu’une reaction emotive irreflechie, que de vendre une solution complexe et efficace necessitant un peu de reflextion.
A Londre lorsqu’il y a eu une epidemie de cholera au 19e sciecle, interdire le cholera n’etait pas une solution, pour apporter une solution capable de reduire le nombre de cas il fallait mieux comprendre le phenomene. Hors le probleme ne pouvait pas etre compris en examinant ou ‘focusant’ sur chaque cas en particulier, ce que font generalement les medias, ni avec les 5 sens brut. C’est avec du recul, une optique plus large et des statistiques que l’on a ete en mesure de mieu comprendre le probleme et apporter des solutions pour reduire le nombre de cas; il y avait une correlation entre l’elevation et les cas de cholera (egouts reflouaient dans les aqueducs), l’environement(au sens large) avait un effet sur le risque d’eclosion de cholera.
La repression et la peine de mort ne reduisent en rien les niveaux de criminalité, avec du recul et des statistiques on voit que les societes qui utilise la peine de mort on souvent plus de crimes. Les stats change beaucoup d’un endroit a l’autre, l’environment (socioeconomique, egalite revenus vs inegalite) a donc un impact majeur sur les crimes. Parmis les endroits ou on retrouve de tres bas taux il y a les pays scandinaves qui ne ce concentrent pas sur la repression

Excellent commentaire! Bienvenue ici! 🙂
La peine de mort est important pour faire comprendre aux tueurs qu’il ne faut pas tuer. Récemment un gars a enlever une fille l’a violer, torturé pis toute pis toute, on a appris que sa fait minimum 4 fois qu’il sortait de prison et qu’il faisait ce genre de crime. Donc pour toi, on devrais lauisser ce maudit malade se faire libérer apr`s un certain temps pour qu’il profite de notre système judiciaire crissement pourri et qu’il continue à violer des filles. Penses y deux secondes, la petite qui se fait tuer et bien evidemment violer et aussi torturer n’a pas eu de deuxième chance dans sa vie et tu veux qu’on leur en donne eux à eux autres??? TU ES MALADE!!!!
Justice mon cul!!! Surtout qu’ils sont libérés au tier de leur peine! De plus, cette solution pourrai ténormément aider à la surpopulation carcérale! DANS TES DENTS!
On se calme, on se calme, monsieur loi et ordre…
Désolé, j’y suis peut-être été fort
mais il m’a traité de Culbécois en haut!
En tout cas, tout ça pour dire que l’on récolte ce que l’on sème. Si tu tue quelqu’un prépare toi à payer le prix!
« Payer le prix »? Il n’y a pas de marché pour le crime, il n’y a pas d’offre et de demande pour le meurtre (à moins que vous soyez un hitman). Le seul moyen de déterminer le « prix » est par décision autoritaire et arbitraire.
Je retire ceci et je dis à la place, tu subit les conséquences de tes actes! Est-ce mieux monsieur le professeur? Même si selon moi, la vie à un prix.
Oui, mais vous êtes la personne qui crée ces « conséquences, » alors c’est plutôt circulaire votre raisonnement non?
Alors pour toi, un homme qui tue 3 filles en les torturant et les tuant, MÉRITE de vivre, de manger comme tout le monde, de marcher comme tout le monde! la plupart des personnes qui écoutent le film Aurore, sont content de voir la belle mère pendue. Tu dis que mon raisonnement est circulaire, peut-être mais je me dis que si la vie d’un MEURTRIER (bien evidemment) aurait pu sauver plusieurs personnes et que nous l,avons laissé vivre, je trouve que nous sommes aussi dans le tort de ne pas avoir réagis.
On devrait peut-être changer de conversation?
Tiens on peut continuer sur cette page ( par conversation je parlais de page).
De tuer un meurtrier, ne fait que nous rendre meurtriers à notre tour, alors je ne vois pas comment ça aide la situation… La personne qui exécute le meurtrier est aussi corrompue que le meurtrier.
Quant à votre situation, évidemment un meurtrier en série ne peut être libre de vivre en société, car il va récidiver, c’est sûr. Mais de là à le tuer, il y a beaucoup de prémisses.
Je comprends juste pas comment on peut le laisser vivre. Même s’il est en prison, il a quand même une liberté, de plus nos prisons sont comme des hôtels à détenus. J’ai lu dans un article de La Presse que certain détenu se révoltait parce que dans d,autre prison il y avait des jeux vidéos et pas dans celle-ci. Après il disait que cette prison était pire qu’Alcaida. Au pire si tu veux pas qu’on les tue , on peut toujours les faire souffrir, en gros, leur faire subir ce qu’ils ont fait subir! Pour moi, la vie c’est précieux, mais pas pour ceux qui sont capables d’enlever la vie à des innocents! Peut-être que je me contredit, mais s’il n’y avait pas de meurtrier, je n’aurais jamais parler de peine de mort. C,est seulement la justice des victimes qui rentre en compte. Si je me fait tuer par quelqu’un et que j’aurais la chance de revenir, croit moi qu’il en baverait!
@Marc:
Tuer de tes propres mains l’assassin qui a violé et tué ta fille est peut être effectivement légitime, mais qu’un juge bureaucrate en costume décide froidement, d’un coup de tampon, de faire assassiner un gars qui ne lui a rien fait personellement, c’est un crime organisé. La justice ne devrait exister que pour confirmer ou infirmer méthodiquement la culpabilité d’une personne. Pas pour décider de son sort.
C’est tout simplement pour le bien de la population, si j’ai la chance de sauver 5 vies en me sacrifiant, je le fait. La différence c’est qu’on sacrifie une vie d’une personne, pour le bien être de la société, qui a sacrifier la vie de plusieurs personnes et qui pourrait fort bien recommencer après être sorti de prison, parce que avoue on le, notre système judiciaire c’est de la %*?$&. Pourquoi il recommence, parce que pour lui c’est plaisant. De plus, si je reprend ton propos, si c’est pas un juge bureaucrate mais que c’est la famille de la victime qui choisit de le tuer, c’est correct? Pour moi, sa revient à la même chose, le criminel doit être punit à cause de ses actes!
En fait, non, la famille de la victime n’est pas légitime pour cela, ni même la victime elle-même, tout simplement parcequ’ils sont sous le coup de l’émotion, et qu’ils ne peuvent pas avoir de jugement impartial.
Je comprends qu’il soit difficile de résister à l’émotivité dans ce cas, mais c’est pourtant bien ce qu’il faut faire. D’ailleurs, si on a pour habitude de dire que la vengeance est un plat qui se mange froid, c’est peut-être parce qu’en la laissant refroissir, on ne la pratique finalement pas.
Maintenant, en essayant de réellement analyser cette question sans aucune émotivité, voici ce que je peux en déduire:
– tout d’abord, en ce qui concerne la légitimité de la décision d’un juge: la justice est un instrument de l’état, et le pouvoir des juges est énorme, et la plupart du temps contrôlé par une minorité qui dirige l’état en question, ou tout au moins manipulé par eux. Donc pour moi, à l’heure actuelle, ils ne sont pas légitime. Et même dans un système plus libre et mieux géré, plus démocratiquement, les juges restent des hommes qui sont sujets à l’émotivité, donc l’impartialité pure n’existe pas.
– Un expert qui s’assurerait de la capacité de l’individu à ne pas récidiver, serait-il légitime ? Son expertise négative devrait-elle condamner un homme? Non, ce n’est pas le travail d’un expert que de condamner ou de sauver un homme, d’autant plus que lui aussi est sujet à l’émotivité.
– les victimes et les familles et amis des victimes? Non plus; il n’y a pas plus soumis à l’émotivité qu’eux, donc ils n’ont AUCUNE légitimité à condamner un assassin. D’autant plus qu’on sait depuis longtemps que la vengeance n’enlève rien à la douleur.
– Les amis et la famille de l’assassin ? Eux non plus ne sont pas impartiaux, puisqu’ils aiment cette personne, et que donc ils veulent la sauver, ou bien sont eux aussi sujets à la psychose provoquée par la rencontre avec les victimes et les familles de victimes, au détriment de leur amour pour ce proche.
Donc, pour moi, personne n’a de légitimité plus qu’un autre à décider de la mort d’un homme, ni de son enfermement d’ailleurs, fût-il un assassin.
La décision ne doit donc pas revenir à l’une des partie, ni à la majorité de toutes les parties réunies; la décision doit relever d’un consensus entre toutes ces parties:
– l’expert affirme ou infirme la capacité du tueur à récidiver, sans que cela implique aucune condamnation à priori;
– les victimes et proches des victimes réclament que le tueur ne puisse récidiver, de même que tous les citoyens qui risqueraient de subir la récidive du tueur; mais ils doivent par contre oublier leur volonté de vengeance émotive et personnelle;
– Et les amis du tueur sont les seuls qui ne veulent pas condamner le tueur. A eux donc d’en subir les conséquences.
Pour moi, la seule possibilité de consensus serait que les proches du tueur s’engagent ainsi à prendre en charge la surveillance de celui-ci, de manière à s’assurer eux-mêmes que celui-ci ne pourra jamais plus récidiver, et s’assurer ainsi des meilleures conditions de vie possible dans ces conditions, pour leur proche. A eux donc, de décider en dernier ressort si ce coût en vaut la peine, ou bien s’ils l’abandonnent à son sort.
Le tueur devient une sorte d’handicapé, entretenu par ses proches, puisque son état ne lui permet pas de vivre dans la société sans cette protection assurée par ses proches.
Et pour cela, bien sûr, les familles de ces « handicapés sociaux » peuvent se regrouper, pour mieux financer conjointement des centres spécifiques, avec du personnel spécifique, où cantonner ces proches dans les meilleures conditions possibles. (car il est évident que ce n’est pas à l’état de financer de manière inconditionnelle ces centres, avec les impôts de tout le monde, y compris ceux des victimes).
Vous ai-je d’avantage convaincu, Marc?
Ce débat est fort intéressant, mais je n’ai malheureusement pas le temps de répondre tout de suite.
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Esti de morceaux de marde.