Ma langue maternelle est le français et je ne parle pas assez bien l’anglais pour me considérer comme bilingue. Non pas parce que je suis trop con pour être bilingue ni parce que je suis un raciste anglophobe (ce qui n’est surtout pas mon cas), mais tout simplement parce que je suis trop lâche pour apprendre adéquatement l’anglais présentement. Je sais fort bien que je peux devenir bilingue ou même mieux mais ça ne me tente pas de mettre le peu d’effort nécessaire pour y arriver, alors je me contente d’ajuster mon degré d’apprentissage selon mes besoins courants, avec le moins d’effort possible. Au moins, je peux me targuer d’être probablement l’anarchiste qui s’intéresse le plus à la blogosphère anarchiste anglophone au Québec mais j’admets qu’il est dans mon intérêt de corriger un jour mon attitude paresseuse dans ce dossier.
Mais chose certaine, si je me présentais en politique (ce qui est impensable dans les faits), il serait dans mon intérêt de mettre les efforts nécessaires pour devenir bilingue au plus sacrant et je ne me bornerais pas à ne pas me donner la peine d’apprendre l’anglais, contrairement à l’attitude rétrograde de Louise Harel, ex-fémi-favoritiste en chef du caucus du PCul et candidate à la mairie de Montreal for the Montreal Vision Party, qui aurait dû apprendre l’anglais depuis fort longtemps. Bref, si je me présentais en politique, ce serait un bon contexte pour apprendre l’anglais et je mettrais certainement les efforts pour devenir bilingue, tout simplement parce qu’il serait dans mon intérêt d’agir ainsi.
Je vois seulement trois raisons qui peuvent expliquer l’attitude de Louise Harel. Procédons par élimination pour deviner laquelle est la plus probable.
1) Elle est trop conne pour apprendre l’anglais. Ça m’étonnerait puisqu’en étant détentrice d’une licence en droit de l’Université de Montreal, elle est certainement plus intelligente que la moyenne des anglophones et des allophones de Montreal qui sont incapables d’apprendre le français. Dois-je aussi vous rappeler que ces anglophones et ces allophones de Montreal vivent actuellement dans le Cacanada, un pays avec l’anglais comme langue officielle, et le français comme langue accessoire pour amadouer les fédéraleux mous du Québec? De plus, étant donné que tous les politiciens sont plus intelligents que moi (Éric « Dongons et Dragons » Caire en est un bon exemple!), Louise Harel est suffisamment intelligente pour apprendre l’anglais.
2) Elle est trop lâche pour apprendre l’anglais. Ça m’étonnerait aussi, car étant donné que tous les politiciens travaillent extrêmement fort, je ne crois pas qu’elle soit lâche au point de ne pas vouloir apprendre l’anglais comme moi.
3) Elle est une raciste anglophobe. Étant donné que j’ai écarté les deux autres raisons, j’opte malheureusement pour cette option, à moins que Louise Harel ne me démontre elle-même que j’ai tort. Idem pour Pauline Marois, quoiqu’il semble qu’elle fait des efforts pour y arriver présentement, au moins. Le racisme anglophobe est malheureusement une caractéristique présente chez certains apparatchiks nationaleux linguistiques du PCul, qui prônent une police de la langue et des lois linguistiques fascistes comme la loi 101 (fortement appuyé même en dehors de ce cercle d’apparatchiks, malheureusement), particulièrement dans le domaine de l’affichage. Voilà qui est bien pire que la soi-disant « maladresse » des « votes ethniques » de Jacques Parizeau, un politicien qui a pris le temps d’apprendre l’anglais!
Néanmoins, dans le reste de ce billet, je vais faire semblant que les deux autres options sont possibles.
Dans la blogosphère québécoise (moi inclus), Riri Tartineau y est fortement contesté. Mais quand celui-ci adopte les positions officielles des nationaleux linguistiques culbécois, il est applaudi à tout rompre, même quand il écrit des conneries comme ce torchon pourtant acclamé par la critique, que je vais commenter ici. Voilà pourquoi il continue à écrire chez Culbécor! Comme d’habitude, voici les extraits suivis de mes commentaires.
Pour certains commentateurs, le fait que l’ex-ministre Louise Harel ne parle pas anglais est un scandale. Comment peut-on briguer le poste de mairesse de Montréal si on ne sait pas se débrouiller dans la langue de Shakespeare?
Le scandale provient de ce que j’ai dit plus tôt. Elle refuse d’apprendre l’anglais, soit parce qu’elle est soit trop conne, soit parce qu’elle est trop lâche ou soit parce qu’elle est une raciste anglophobe, ce qui est inacceptable pour les non-francophones de Montreal et je comprends très bien leurs craintes là-dessus!
Après tout, Montréal est une métropole bilingue, non ?
TRENTE-DEUX ANS PLUS TARD
Eh bien, non, n’en déplaise aux anciens membres du Parti Égalité, Montréal n’est pas une ville bilingue.
Lisez la charte de la Ville qui a est entrée en vigueur le 1er janvier 2002. L’article premier est très clair là-dessus :
« Montréal est une ville de langue française. »Pas une ville bilingue comme Ottawa ou Fredericton : une ville DE LANGUE FRANÇAISE.
On s’en crisse des maudites chartes linguistiques fascistes à la con! DANS LES FAITS, Montreal est certainement une ville plus bilingue qu’Ottawa et Fredericton, qui sont officiellement bilingues à cause des séparatistes, et ça contribue à la richesse culturelle de Montreal, ce qui est une très bonne chose!
Au lieu de se demander pourquoi la chef de Vision Montréal ne parle pas anglais, on devrait plutôt se demander pourquoi, TRENTE-DEUX ANS après l’adoption de la loi 101, il y a encore des anglophones unilingues à Montréal.
C’est ça, la vraie question. C’est ça, le vrai scandale.
Le plus gros scandale ici, c’est que Tartineau cautionne le fait que Louise Harel refuse d’apprendre l’anglais soit par connerie, soit par lâcheté, soit par racisme, alors que les « méchants anglais » et les « méchants immigrants » de Montreal n’auraient pas le droit d’être trop cons, trop lâches ou trop racistes pour apprendre le français, selon lui.
De plus, si personne ne veut leur enseigner le français, comment ces gens-là pourront l’apprendre? Je suis même prêt à offrir mes propres services à faible coût (étant donné que les nombreux jeunes diplômés en français coûteraient trop cher (sic), semble-t-il) pour enseigner le français à ces gens-là, ce qui me permettrait de crisser mon camp de Labeaume City! Je suis même prêt à me former encore plus adéquatement pour obtenir une connaissance encore plus accrue du français et de l’anglais que celle que j’ai présentement. Mais comme les nationaleux linguistiques préfèrent des enseignants peu compétents mais expérimentés aux jeunes compétents, vulgate syndicaleuse oblige, mieux vaut que je laisse cette idée de côté!
Le vrai scandale n’est pas que Louise Harel ne maîtrise pas la langue de Mordecai Richler.
Évidemment, il utilise le nom de Mordecai Richler pour démoniser le fait anglais an Québec! Au moins, ce raciste anti-québécois parlait mieux le français que Harel parle l’anglais. Autrement dit, même un raciste anglophobe le moindrement vaillant et intelligent peut apprendre l’anglais!
C’est qu’il faut organiser des débats en anglais afin que les anglophones unilingues sachent pour qui voter lors des prochaines élections municipales !
Et alors? Il y a bien un débat en français afin que les unilingues francophones sachent pour qui voter lors des élections fédérales!
Tu habites Montréal et ta méconnaissance du français t’empêche de participer aux affaires de la cité ?
C’est TON problème, Johnny, pas le problème du chef de Vision Montréal !
Gageons que Tartineau ne dirait pas la même chose à propos d’un hypothétique chef de parti fédéraleux unilingue anglophone se présentant aux élections fédérales!
SPEAK WHITE
C’est toujours la même histoire. Six francophones prennent une bière avec un anglo et l’anglo ne parle pas français ? Les six francophones vont se mettre à parler anglais pour qu’il se sente moins seul.
Je suis d’accord avec lui cette fois-ci mais ça n’a rien à voir avec l’attitude de Louise Harel dans ce dossier. J’essaie toujours de parler en français dans mes conversations avec les autres, mais ça ne me rend pas anglophobe pour autant!
Je ne dis pas qu’il ne faut pas parler anglais au Québec, ni que la connaissance de l’anglais n’ouvre pas de portes.
Je dis qu’il n’est pas OBLIGATOIRE de parler anglais pour devenir maire de Montréal.
Personne n’a dit le contraire mais Louise Harel en paiera le prix politique, comme tout bon médiocrate! Au Québec, on aime bien démoniser Stephen Art-Peur en partie à cause de son accent prononcé lorsqu’il parle le français. Pourtant, celui-ci parle bien mieux le français que Harel parle l’anglais.
Le maire de Montréal n’est pas Secrétaire d’État ou ministre des Affaires étrangères. Il ne patrouille pas la planète et n’essaie pas de trouver des solutions au conflit qui déchire la Palestine : il gère la collecte des vidanges et le déneigement des rues.
Et le maire de Montreal ne gère pas les vidanges et le déneigement des rues des non-francophones, je suppose? Et la Ville de Montreal ne vole pas des taxes dans les poches des CONtribuables non-francophones, je suppose?
Ce n’est pas les élus ni les candidats à la mairie qui doivent faire un effort pour se faire comprendre des anglophones : ce sont les anglophones qui doivent faire un effort pour s’intégrer à la majorité !
Alors, que les unilingues francophones séparatistes du Québec fassent un effort pour s’intégrer à la majorité anglophone fédéraleuse du Cacanada! Si un fédéraleux osait me dire le même genre de vomissure, je serais parmi les premiers à le dénoncer. La même chose s’applique dans ce cas-ci!
C’est à eux de se grouiller ! C’est sur LEURS ÉPAULES que repose le fardeau de l’intégration !
C’est aux unilingues francophones séparatistes de se grouiller! C’est SUR LEURS ÉPAULES repose le fardeau de l’intégration à la majorité anglophone fédéraleuse cacanadian!
LES DESCENTES DE LIT
Organiser des débats en anglais pour expliquer les différents enjeux de la campagne électorale municipale aux anglophones de Montréal, c’est comme donner des cours de français en joual pour faciliter la tâche des étudiants.
C’est contre-productif.
Organiser des débats en français pour expliquer les différents enjeux de la campagne électorale fédérale aux francophones du Québec, c’est comme donner des cours d’anglais en English Canadian Slang pour faciliter la tâche des étudiants.
Pourquoi les anglophones feraient un effort pour se rapprocher de nous si on leur donne tout cuit dans le bec?
Pourquoi les anglophones feraient un effort pour se rapprocher des séparatistes et s’intéresser au projet séparatiste si les nationaleux les méprisent?
Cela dit, ce réflexe ne me surprend pas une miette. On est comme ça, au Québec : on passe notre temps à baisser la barre.
Tu coules ton examen de maths ? Pas de problème, on va le réécrire pour le rendre plus facile.
Comme si ce n’était pas semblable ailleurs en Occident! Aucun rapport!
Tu es musulmane et tu refuses de te baigner avec les hommes? Pas de problème, on va organiser des baignades pour femmes seulement.
Encore sa putain de marotte islamophobe! Bien sûr, les accommodements déraisonnables financés par l’État doivent être dénoncés et je suis en faveur de la laïcité de l’État, mais si les fervents croyants se le financent eux-mêmes, ce n’est pas de nos crisses d’affaires!
Tu es anglophone unilingue et tu éprouves de la difficulté à comprendre ce que je dis? No problem, I’m gonna talk in english so you can follow the conversation.
Et les francophones bilingues ou baragouinant l’anglais vont faire comment pour communiquer avec les unilingues anglophones? Impensable de leur enseigner le français sans leur adresser la parole d’abord en anglais. Bien sûr, c’est une bonne chose d’essayer de leur parler quand même en français (ce que j’essaie toujours de faire!), mais il faut prendre le temps et non pas jouer au jeu de la confrontation des nationaleux linguistiques!
Et après ça, les nationaleux étatistes se demandent pourquoi les anarchistes, les libertariens et les autres « réductionnistes de la taille de l’État » du Québec sont généralement contre la séparation du Québec. Ce n’est certainement pas en adoptant cette attitude de repli linguistique sur soi, avec la violence étatique en prime, que les nationaleux vont changer cette perception. Mais contrairement à la majorité des anarchistes et des libertariens du Québec, je suis capable de faire la différence entre un discours nationaleux stupide vomi par un parti politique nationaleux à la noix et un projet séparatiste qui favorisera le mouvement anarchiste au Québec.
Fuck les nationaleux linguistiques qui nuisent à l’essor du mouvement séparatiste au Québec par leur discours fascisant! Je suis ailleurs…
P.S.: Ce billet n’a pas pour but d’appuyer Gérald « grappes corpo-fascistes » Tremblay. D’un point de vue strictement étatiste, la validité d’un candidat ne dépend pas uniquement de ses connaissances linguistiques. En fait, selon moi, Harel ou Tremblay, c’est presque du pareil au même: un « pro-étatisme tentaculaire et obèse » fédéraleux et une « pro-étatisme tentaculaire et obèse » nationaleuse! Mais à mon avis, le moins pire des scénarios pour les Montrealers serait que Tremblay soit réélu mais minoritaire au Conseil.
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JLP le crypto-nationaleux et libertarien de pacotille sera pas content de lire ça LOL!
Perso, c’est une abbération que Montréal ne soit pas officiellement bilingue. Contrairement à Ottawa, elle l’est vraiment et c’est tout à son honneur car c’est rare que 2 cultures distinctes puissent cohabiter pacifiquement ensemble sans se taper dessus continuellement.
Montréal est un exemple de tolérance et c’est pour ça que je prône de plus en plus qu’elle (l’Ile au complet) se sépare du Reste du Québec en devenant une province autonome et bilingue.
Les blue-necks unilingues francophones ont juste à déménager dans le ROQ et pouvoir enfin se séparer car si on enlève l’Ile de l’équation, je crois que le OUI passerait pour la séparation du Qc…
PS. La très respectée urbaniste Jane Jacobs prônait la séparation de Toronto et MTL.
http://en.wikipedia.org/wiki/Province_of_toronto
On devrait enlever Hull aussi parce que dans le bout de la capitale fédérale, ça vote assez non merci.
Tsé perdre sa job au fédéral, un fou dans une poche…bizarre que les fonctionnaires qui croient au repêchage du provincial qui va revenir chercher les fonctionnaires fédéraux à rabais se comptent sur les doigts d’une main.
Salut David!
«3) Elle est une raciste anglophobe.»
Et Jean-Jacques Samson (là, je fais par exprès pour prendre une source monarcho-fédéraste et non souverainiste pour ne pas que tu m’accuses de «citer un souverainiste qui prêche pour la candidate de sa paroisse») de te répondre ceci:
«Il ne faut surtout pas établir un lien, comme certains tentent de le faire, entre l’option politique souverainiste et l’unilinguisme pour y voir une forme de repli et encore moins de la xénophobie. Les personnes publiques qui composent avec le handicap le font toujours avec gêne et elles éprouvent de l’humiliation. On en retrouve chez les libéraux comme chez les péquistes. J’oserais faire un parallèle avec l’analphabète démasqué.»
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/chroniques/jeanjacquessamson/archives/2009/09/20090922-094219.html
Sans vouloir t’offenser, tu parles, dans ce billet, comme le p’tit crotté de Hugo Langlois et le probable candidat libéral dans mon comté de Beauport-Limoilou aux prochaines élections fédérales, Martin Pouliot.
«Organiser des débats en français pour expliquer les différents enjeux de la campagne électorale fédérale aux francophones du Québec»
Le Canada est un pays bilingue (enfin, en théorie, on s’entend), alors que Montréal est une ville de la langue française (enfin, en théorie, on s’entend).
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_11_4/C11_4.html
Il est, donc, normal qu’un pays qui se dit bilingue tienne des débats en français et en anglais (surtout que des francophones au Canada, il n’y en a pas juste au Québec), mais il n’est pas normal qu’il ait des débats en anglais et en français dans une ville qui est unilingue française.
«Et les francophones bilingues ou baragouinant l’anglais vont faire comment pour communiquer avec les unilingues anglophones?»
Tu parles en français du début à la fin. Quand je suis chez-nous, je m’attends à me faire parler en français. Quand je suis allé à Montréal, en 2007, je me suis fait servir en anglais à un casse-croûte. J’ai parlé en français du début jusqu’à la fin, tout en faisant des signes pour que la fille me comprenne bien. Elle a eu de la chance que j’étais de bonne humeur, car elle se serrait mis mon hamburger où ce que je pense.
Quoique tu en dises, David, il n’est pas normal que l’on doit faire des pieds et des mains pour se faire servir en français dans certains restaurants de Montréal, une ville de langue française qui est, de surcroît, la métropole du Québec, un État francophone.
«une police de la langue et des lois linguistiques fascistes comme la loi 101»
Le tout français ne conviendrait plus dans un Québec pays, mais, dans un Québec province, je crois, malheureusement, que, si on veut protéger notre langue et notre culture dans l’apartheid KKKanadian, le tout français est un mal nécessaire. Après l’indépendance, notre langue et notre culture pourront rayonner et se protéger toutes seules, car elles ne seront plus continuellement attaquées.
La Loi 101, on pourra l’assouplir après l’indépendance pour qu’elle soit moins contraignante dans les droits linguistiques des Québécois, mais, pas avant!
Une police de langue? Où t’as vu ça, toi?
«Mais à mon avis, le moins pire des scénarios pour les Montrealers serait que Tremblay soit réélu mais minoritaire au Conseil.»
Quant à moi, j’aimerais bien Louise Harel minoritaire. Je tiens juste à ne plus voir le corpo-fasciste à Gérald Tremblay à la mairie de Montréal, car il affaiblit cette ville, au lieu de la renforcir.
@JLP,
« Après l’indépendance, notre langue et notre culture pourront rayonner et se protéger toutes seules, car elles ne seront plus continuellement attaquées »
Hein, les anglos du Québec vont soudainement devenir bilingue et francophile une fois le Québec séparé?
Est-ce parce qu’ils vont être parti ou est-ce la pensée magique qui vous fait croire que l’indépendance protégera davantage le français que c’est déjà le cas présentement avec les restrictions qu’imposent déjà la loi 101?
@ Tym.
Lisez ça: http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/06/survie-du-francais-au-quebec-le-combat.html
Pauvre JLP le nationaleux! Montréal n’a JAMAIS été une ville française, c’est une ville bilingue point final!
Les Juifs et les Anglos qui y sont depuis plus de 2 siècles sont autant chez-eux que n’importe qui.
Cette ville française a été adoptée en 2002 par devinons…le PQ et Louise Beaudoin, ministre à l’époque de la métropole…hiiii aucune négation de réalité ici.
Je me demande si cela n’a pas contribué à la défusion de certaines villes devenus arrondissements à fortes majorités anglophones comme Westmount, Pointe-Claire et Baie D’Urfée entre autre.
@ Martin.
Je ne suis pas nationaliste, mais bien patriote.
Mais, par contre, t’imagines-tu ce que je peux ressentir comme colère à vivre dans le berceau de l’Amérique française depuis ma naissance et entendre, depuis que je suis capable de penser par moi-même, à tous les matins de la semaine, des espèces de connards arrivistes qui utilisent les ondes radiophoniques de ma belle ville en jouant aux sôôôciologues, alors qu’ils sont à peine munis d’un DEC, cultiver le sentiment de colonisé qui dit que notre belle langue française (la langue de nos ancêtres), c’est de la marde et qu’il faut à tout prix apprendre la langue de l’envahisseur colonisateur britannique pour «être quelqu’un» (c’est qui ça «quelqu’un», hein? Définis-moi «quelqu’un», toi!) et que c’est une question de vie ou de mort, hein?
T’imagines-tu comment je me sens, quand je constate que ce genre de propos n’est pas unanimement condamné par mes compatriotes de ma belle ville de Québec, autant par la parole que dans la façon de voter, hein?
Martin, si la radio-poubelle de notre ville, si chère pour toi, était un peu cohérente avec le fait que Québec est le berceau de l’Amérique française, elle défendrait cet héritage de nos ancêtres et elle appellerait la population à appuyer le seul projet politique qui puisse préserver cet héritage, soit l’indépendance du Québec.
Mais non, nous, à Québec, on a des ignorants qui se croient les nombrils du monde qui incite à la violence contre les souverainistes comme animateurs de radio. Je croyais que ce temps-là était révolu, mais il recommence à souhait.
La plupart de ces animateurs de radio-là, ce sont des espèces de morons qui ont étudié en ATM au Saguenay, le seul endroit où le cours se donne au Québec (Jeff Fillion et Sylvain Bouchard sont de ceux-là) qui, une fois arrivés à Québec, deviennent des parvenus. Ils se croient à New York et ils ne verront jamais rien d’autres de leur crisse de vie, d’où le fait qu’ils ramènent tout à Montréal, dès qu’ils ouvrent leur grande gueule.
De plus, il y a bien des morons au Saguenay. Je me permets de le dire, car j’ai déjà visité cette région et, christie, la majorité du monde qui sont là, c’est Jean Tremblay puissance 5.
http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/09/delit-de-memoire-ou-le-retour-de-la.html
«Les Juifs et les Anglos qui y sont depuis plus de 2 siècles sont autant chez-eux que n’importe qui.»
Alors, pourquoi est-ce qu’ils peuvent à peine parler français, hein?
Il reste que si on se fit à ton slogan de blogue JLP, tu les écoutes comment dire, à la vie à la mort…
Parce qu’ils ne sentent pas la nécessité de le faire peut-être.
Mais farce à part, je connais beaucoup de juifs et d’anglais qui parlent très bien le français. Alors c’est toujours facile de voir ce qui ne marche pas et de refuser de voir ce qui marche.
Mais quant à moi, cela ne devrait avoir rien à voir avec le séparatisme car il s’agit d’amblée de nationalisme linguistique et tant que le séparatisme carburera à cela, il continuera à faire du sur-place parce qu’à ce chapitre, tout a été essayé et ça n’a pas fonctionné optimalement parlant. Alors s’il faut aller ailleurs, d’autres avenues doivent obligatoirement être explorées.
Je ne pense que Richler parlait mieux français que Louise Harel parle anglais. Lors d’un entretien avec l’Actualité il était incapable de baragouiner un mot en français. Et je connais des anglos, pas vieux en plus, qui sont nés ici ou qui y habitent depuis très longtemps et qui ne sont pas capables de parler français.
La loi 101 a été nécessaire pour permettre à un grand nombre de Québécois de travailler dans leur langue. Dans mon secteur d’emploi, sans cette loi je serais forcé de travailler toujours en anglais et je n’aurais pas accès à des instructions de travail dans ma langue.
Mais, Internationaliste, Martin et ses amis monarcho-fédérastes s’en fichent du droit des francophones d’étudier et de travailler dans leur langue.
Ils ont déjà droit d’étudier dans leur langue maternelle, d’où vient cet outrage?
Et d’où vient ce besoin maladif de tout mélanger, d’associer la langue, le nationalisme et le séparatisme?
So much for libertarism.
Qu’est-ce que tu en sais internationaliste, comment peux-tu en être sûr quand tu n’auras jamais vécu la 2e option.
Dans la vie, il y a souvent des portes comme cela. Malheureusement on ne peut qu’assumer ce qui aurait pu se produire si on avait ouvert la porte 2 au lieu de la porte 1. Et lorsqu’on assume, vous savez ce que ça fait dans la langue de Shakespeare, you’re making an ass of you and me.
J’en sais quelque chose car je travaille dans le domaine des affaires ou l’anglais est très présent et s’il n’y avait pas eu de loi 101 la compagnie ou je travaille ne se serait pas forcée pour nous permettre de travailler en français et la situation d’autrefois aurait perdurée.
Enfin un argumentaire intelligent dans ce débat (non pas que les autres soient forcément cons mais ils ont la caractéristique d’être redondants et perroquets) alors voilà un son de cloche différent, original et cohérent.
Gilles Duceppe a un cristi de bon anglais, donnons lui cela. Il clanche Stéphane Dion et Jean Chrétien combinés. Alors pas besoin d’être un ultra-fédéraliste pour être anglophile et assez ouvert d’esprit pour maîtriser la langue internationale des affaires.
« SPEAK WHITE
C’est toujours la même histoire. Six francophones prennent une bière avec un anglo et l’anglo ne parle pas français ? Les six francophones vont se mettre à parler anglais pour qu’il se sente moins seul. »
Le crack est fort dans le boutte à Tartineau.
Tartineau, et je ne veux offenser personne, agit constamment en connard dans tous les dossiers. En exagérant au possible, en démonisant, en ressassant les vieux préjugés. Un peu plus on ressort les cagoules du KKK.
Pour un blogueur anonyme de fond de sous-sol comme moi par exemple, ça peut toujours passer, le lectorat n’étant pas si faramineux après tout. On peut se permettre plus de libertés et plus de droit à l’erreur de façon directement proportionnelle au lectorat. Tandis que Tartineau, il écrit dans le Journal de Montréal et à chaque fois qu’il pense avec ses pieds au lieu d’utiliser le jugement qu’il serait capable d’avoir si son but n’était pas de constamment provoquer mais peut-être de chercher la vérité.
Disons qu’entre lui et son collègue des francs-tireurs, Patrick Lagacé, mon choix est facile à faire quand auquel manifeste le plus de réalisme.
C’est vrai que Martineau exagère à ce sujet. J’ai quatre collègues anglophones et je n’ai aucun problème à communiquer en français avec eux. Et ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Je suis en général capable de me faire parler en français par des non-francophones.
« je suis capable de faire la différence entre un discours nationaleux stupide vomi par un parti politique nationaleux à la noix et un projet séparatiste qui favorisera le mouvement anarchiste au Québec. »
Le pire c’est que Tartineau n’est même pas séparatiste. Il est certes un nationaleux de pacotille et un conservateur anti-accomodement raisonnable du dimanche mais lorsque confronté par Guy A Lepage à TLMEP, il répond de façon très évasive qu’il serait POUR la séparation mais uniquement à cause du multiculturalisme canadien.
Je ne dis pas que je suis bien mieux en frais de séparatisme, mais au moins, je refuse de jouer la carte du nationalisme linguistique et celle de la victimisation à outrance frisant la frénésie génocidaire. Alors un sur deux, c’est un bon score.
Vous voulez un remède contre l’anglophobie? Apprenez l’anglais. La langue, bien que je sois pour le respect de celle-ci et le bien parlé, n’en demeure pas moins qu’un outil de communication. Ce qui prime avant tout, c’est de trouver une façon de se faire comprendre que ce soit par les signes sourds et muets, les pictogrammes, le code morse ou les signaux de fumées. Alors qu’on nous crisse la paix un peu avec les faux débats sur la langue qui ne sert qu’à cacher un nationalisme hypocrite, pernicieux et sournois. Si au moins, c’est gens là avaient les trippes de nommer les vraies choses au lieu de toujours se cacher derrière le fait français, on serait sûrement déjà un peu plus avancé.
L’idôle de JLP et de David Gendron est mort.
Après Nelly Arcand, Falardeau.
Coudon, les nationaleux anglophobes et anti-américains primaires sont tous entrain de mourir les uns après les autre?!
Selon mes sources, l’anti-sémite Yves Michaud serait le prochain…
Ce n’était pas une idole même si je l’aimais bien, surtout dans son rôle de cinéaste. En dernier, il était un militant fatigué.
PS. La mort de Falardeau est une bonne nouvelle pour le mouvement indépendantiste car sa haine et son extrémisme répulsait les mous et les indécis et nuisait à la cause.
J’espère que JLP et Patrick Bourgeois le wannabe terroristes en prendront note!
Le pire c’est que certains péquistes auront exactement la même opinion.
Au moins le type (Falardeau) avait l’honnêteté de dire ce qu’il pensait. J’aime mieux cela que des hypocrites et des visages à deux faces.
En effet, mais il y a pire que Falardeau. Par exemple, Patrick Bourgeois…