Il faut lutter contre l’école, pas contre le décrochage!

« Never let school get in the way of your education. » Mark Twain

Avant d’aborder le sujet principal, je félicite Chantal Beaupré pour son attitude et son ouverture au débat, et ce, malgré ma plume vitriolique à son égard. Au fond, n’est-ce pas ce qui est le plus important, dans ce dossier?

Passons maintenant au sujet principal:

Dans une période de soi-disant crise économique, les élites étatico-corporateuses aiment bien trouver des boucs émissaires afin de se déresponsabiliser face à cette situation de « crise qu’on doit régler de toute urgence, car sinon, c’est la fin du monde ». Une cible récente: les salopards de morveux de décrocheurs qui osent crisser le camp de la vertueuse école obligatoire capitalo-étatiste!

La première chose à faire pour combattre le décrochage scolaire est simplement d’abolir l’école obligatoire, ce qui éliminera plusieurs décrochés (sérieusement, je hais profondément le terme « décrocheur », comme si c’était toujours uniquement de leur faute! 😦 ) qui n’en ont rien à cirer de l’école et de sa profonde platitude.

La deuxième chose à faire pour combattre le décrochage scolaire est d’offrir une concurrence non-étatique (et ne me parlez pas des écoles soi-disant privées, qui sont hautement subventionnés et/ou qui suivent les programmes étatiques) au système d’instruction étatique, et non pas d’augmenter les tarifs étatiques pour graisser la patte des bourreaucrates, afin de restreindre l’instruction aux mieux nantis et d’empêcher les crisses de pauvres intelligents de s’instruire! Cette nouvelle concurrence introduite au système d’instruction créera une variété qui intéressera plus d’étudiants, ce qui réduira le taux de décrochage! De plus, l’incompétence et la platitude (n’oublions pas que les syndicaleux croient que l’ancienneté et le népotisme doit être prioritaire en comparaison avec la compétence chez les enseignants, et que les futurs enseignants sont parmi les étudiants les plus médiocres à l’université) inhérentes au système d’instruction étatique, particulièrement depuis le début de la réforme anti-connaissances appuyée par le nouveau démissionnaire « lucide » François L’Égo, crée artificiellement du décrochage scolaire. Voilà pourquoi il faut lutter contre l’école sous sa forme actuelle, et non pas lutter contre le décrochage scolaire, surtout pas! D’aucune façon, l’école étatique et/ou l’école obligatoire ne sont nécessaires, encore moins depuis l’arrivée d’Internet et des réseaux d’étude à la maison.

Pourquoi perdre temps et argent à trouver des solutions stupides, liberticides et si coûteuses quand les solutions les plus efficaces sont si simples et si gagnantes financièrement?

Dans le but de faire rire mes confrères anarchistes, je vais citer quelques propos vomis dans ce torchon produit par l’équipe de ce banquier corporateux de gouttière qu’est Jacques Ménard, un grand spécialiste du libre-marché (sic) capitaliste et des subventions étatiques (sic) au sport professionnel! 😉 De plus, je vous ferai part de quelques commentaires.

La persévérance scolaire n’est rien de moins que le sauvetage de nos enfants…Une volonté de leur voir éviter les perspectives de pauvreté, d’ignorance, d’exclusion et de détresse qui pourraient les guetter s’ils se marginalisaient en décrochant.

À la place, pourquoi ne pas lutter contre l’exclusion, la pauvreté et la détresse des moins compétents, en luttant contre cette mesure liberticide qu’est le salaire minimum? Pourquoi ne pas lutter contre les restrictions étatiques à l’emploi? En passant, qu’y a-t-il de grave à être en marge d’un système d’instruction étatique qui programme cérébralement les étudiants à la vulgate capitalo-étatiste?

Un monde où l’éclatement des frontières allié à l’évolution technologique repousse toujours plus loin et plus haut même les rêves les plus ambitieux. Aujourd’hui, oui, tout est possible, du moins aux enfants qui ont accès aux nouveaux moyens d’expression.

Justement, servons-nous de l’évolution technologique et de l’éclatement des frontières pour sortir l’instruction de l’école et intéresser beaucoup plus les étudiants!

La poursuite de leur formation académique rend légitimes leurs plus grandes aspirations, tous ces « possibles » qui sommeillent en eux…

Encore plus applicable et efficace sans école!

Or, dans notre société, le diplôme d’études secondaires (DES), ou le diplôme d’études professionnelles (DEP), constitue le minimum requis pour bénéficier des outils de développement, de formation, de spécialisation dont tout citoyen aura besoin toute sa vie durant.

En fait, dans le marché du travail (et particulièrement dans l’économie au noir, la seule économie viable au Culbec), il s’agit la plupart du temps du maximum requis, et encore là, je me sens très généreux! Encore le putain de mythe de l’économie du savoir (sic)! La plupart des universitaires et des cégépiens, dont moi-même, sont trop qualifiés pour le marché du travail. Attention, loin de moi l’idée de faire l’apologie de l’école marchande comme l’équipe de Jacques Ménard le fait si bien. En fait, les connaissances (mais pas la propagande capitalo-étatiste) acquises à l’université et au cégep sont des choses très positives, mais il n’est pas nécessaire d’aller à l’école pour les acquérir et le marché du travail ne s’intéresse généralement pas à ce savoir! Sans le salaire minimum, ce qu’il dit ici serait complètement faux. Et la formation continue en entreprise, c’est du poulet?

Malgré tous les efforts déployés et toutes les ressources consacrées au soutien à la persévérance scolaire, notre système d’éducation échappe, bon an mal an, presque un jeune sur trois; 30 pour cent de nos jeunes célèbrent leur 20e anniversaire sans avoir obtenu un DES ou un DEP.

TOUS AUX ABRIS! AU SECOURS! Pour certains, ça prend trop de temps obtenir leur putain de diplôme marchand à la con, il faut absolument que l’État fasse quelque chose! Les entreprises sont incapables de former eux-mêmes leur personnel, voyons donc! 😉 De plus, ce ne sont pas « nos » jeunes mais « des » jeunes: les enfants ne sont pas la possession de quiconque! Maudit langage hiérarchique de merde!

Au-delà des drames humains qui guettent ces jeunes et leur famille toute leur vie durant

Drames humains créés en majeure partie par la projection cupide de nombreux parents qui sont déçus du choix académique de ceux qu’ils ont engendré: rien à voir avec le bien-être et l’intérêt des enfants! En quoi le décrochage scolaire d’un élève qui n’en a rien à câlisser de l’école peut-il créer intrinsèquement des drames humains, sans que leurs parents ne se mêlent de ce qui ne les regarde pas?

, imaginons la catastrophe nationale que nous préparons, dans une société où à peine deux personnes en âge de travailler devront soutenir cinq personnes de soixante-cinq ans et plus. Et cela, c’est le Québec dans 20 ans!

Ça y est, encore la putain de vision catastrophiste de déclin médiographique de la soi-disante race « Culbécoise de souche » (sic) vomie par le médiographes et les politiciens, comme si c’était une bonne chose de procréer et que l’adoption n’existait pas: LE QUÉBEC NE FAIT PAS ASSEZ D’ENFANTS, IL FAUT FAIRE PLUS DE BÉBÉS, LES VIEUX VONT CREVER TROP TARD, L’ÉTAT VA MANQUER D’ARGENT VOLÉ (tant mieux, qu’il lui en manque tabarnac, qu’on puisse s’en débarrasser une fois pour toutes!) ET LES CRISSES DE JEUNES DOIVENT SE FORMER POUR NOUS FAIRE VIVRE, SINON LA FIN DU MONDE S’EN VIENT ET PATATI ET PATATA! PU CAPABLE D’ENTENDRE CES MERDES! GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR!

C’est assez! C’est la goutte qui fait déborder le vase, j’en ai assez dit ici! Lisez le reste du torchon que je vous ai suggéré de lire, si ça vous tente de perdre votre temps!

J’aurais bien aimé comprendre plus rapidement la non-nécessité de l’école sous sa forme actuelle…hostie que j’ai été con d’y croire aussi longtemps!

27 Réponses

  1. « La première chose à faire pour combattre le décrochage scolaire est simplement d’abolir l’école obligatoire, ce qui éliminera plusieurs décrochés »

    En tant qu’enseignant, je dirais tout à fait d’accord. Ça éliminerait 50% du problème et il y aurait 2 fois moins de burn outs causés par ces élèves qui « font du temps » et qui parasitent carrément sans même s’en cacher le système d’éducation.

  2. « Ça y est, encore la putain de vision catastrophiste de déclin médiographique de la soi-disante race “Culbécoise de souche” (sic) vomie par le médiographes et les politiciens, comme si c’était une bonne chose de procréer et que l’adoption n’existait pas: LE QUÉBEC NE FAIT PAS ASSEZ D’ENFANTS, IL FAUT FAIRE PLUS DE BÉBÉS, LES VIEUX VONT CREVER TROP TARD, L’ÉTAT VA MANQUER D’ARGENT VOLÉ (tant mieux, qu’il lui en manque tabarnac, qu’on puisse s’en débarrasser une fois pour toutes!) ET LES CRISSES DE JEUNES DOIVENT SE FORMER POUR NOUS FAIRE VIVRE, SINON LA FIN DU MONDE S’EN VIENT ET PATATI ET PATATA! PU CAPABLE D’ENTENDRE CES MERDES! GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR! »

    Excellent paragraphe, un peu plus et on nous repitche une doctrine néo-nazie tant qu’à faire.

    « C’est assez! C’est la goutte qui fait déborder le vase, j’en ai assez dit ici! Lisez le reste du torchon que je vous ai suggéré de lire, si ça vous tente de perdre votre temps! »

    Au contraire, lire des choses qui ne vont pas dans le sens de nos opinions forgent l’esprit et c’est ainsi que notre pensée évolue et se métamorphose dans le temps. Sans cet antagonisme vital, tout est cimenté et aucune évolution de la pensée n’est possible.

    « J’aurais bien aimé comprendre plus rapidement la non-nécessité de l’école sous sa forme actuelle…hostie que j’ai été con d’y croire aussi longtemps! »

    L’école, c’est effectivement TRÈS TRÈS OVERRATÉ, ne croyez pas la bullshit qu’on vous pelte dans les médias, la gang de ogues faiseux de l’état et les dirigeants de ressources humaines aux agendas cachés. Parole de prof ;)!!

    1. « Au contraire, lire des choses qui ne vont pas dans le sens de nos opinions forgent l’esprit et c’est ainsi que notre pensée évolue et se métamorphose dans le temps. Sans cet antagonisme vital, tout est cimenté et aucune évolution de la pensée n’est possible. »

      En fait, tu as raison! J’imagine que je voulais exprimer mon écoeurement de cette façon, mais je suis d’accord avec toi!

      Tout de même, les connaissances (qui peuvent acquises à l’école) sont des trucs très positifs.

  3. J’ai beau lire les nombreux billets et commentaires concernant la privatisation du système d’éducation primaire et secondaire et je n’arrive pas à voir comment ça pourrait contribuer à diminuer le décrochage ou assurer une éducation de qualité à tous et à toutes… Je ne dis pas que le système actuel est parfait, loin de là. Mais je ne crois pas que la disparition des structures actuelles permettrait de résoudre le(s) problème(s).

    Le premier problème que nous vivons aujourd’hui est d’ordre social. La structure familiale traditionnelle n’existe presque plus. Un grand nombre d’enfants (près de la moitié dit-on) se retrouvent dans une structure éclatée dans laquelle les parents semblent beaucoup plus préoccupés par leur succès et leur enrichissement personnels que l’éducation (de base) de leurs enfants. Certains (plusieurs) adoptent une approche consumériste envers l’école. Ils sont donc prêts à payer pour obtenir (l’illusion) une formation scolaire supérieure. Privilège de la classe moyenne et des plus nantis. De plus, l’horaire de l’école privée est beaucoup mieux adaptée à celui des travailleurs, ce qui fait l’affaire des parents qui s’investissent dans leur boulot.

    L’approche autonomiste pourrait être « dangereuse » pour certains enfants. Car, n’oubliez pas, ce ne sont pas les enfants qui choississent leur établissement scolaire. Ce sont les parents qui décident (public, privé, internationale, sport-études…). Regardez attentivement les revendications de L’Association chrétienne des parents-éducateurs du Québec… C’est de l’endoctrinement pur et simple. Approche dogmatique, lavage de cerveaux, créationnisme, etc… Vous voulez vraiment laisser le soin aux parents d’éduquer eux-mêmes les enfants? Personnellement, je n’y crois pas. L’éducation des enfants n’appartient pas exclusivement aux parents.

    Avant de prôner le libertarianisme et l’anarchie à outrance, payez-vous le film « Gangs of New-York » de Martin Scorsese. C’est pas le paradis…

    1.  » Un grand nombre d’enfants (près de la moitié dit-on) se retrouvent dans une structure éclatée dans laquelle les parents semblent beaucoup plus préoccupés par leur succès et leur enrichissement personnels que l’éducation (de base) de leurs enfants. »

      Est-ce que le désir de succès, d’être compétitif et d’acquérir plus de biens ne seraient pas là une bonne source d’inspiration pour les enfants si cette volonté de faire fait justement partie de leur éducation?

      Je conviens que cela exige un minimum de présence des parents et parfois, la télé, les jeux vidéo et l’Internet (le clavardage surtout) servent de « faux parents » aux enfants et créent parfois un faux sentiment de sécurité chez ceux et celles portés à négliger leurs enfants.

      1. « Est-ce que le désir de succès, d’être compétitif et d’acquérir plus de biens ne seraient pas là une bonne source d’inspiration pour les enfants si cette volonté de faire fait justement partie de leur éducation? »

        Je ne veux pas d’un système d’éducation hiérarchique qui prône ce genre de truc!

        « Je conviens que cela exige un minimum de présence des parents et parfois, la télé, les jeux vidéo et l’Internet (le clavardage surtout) servent de “faux parents” aux enfants et créent parfois un faux sentiment de sécurité chez ceux et celles portés à négliger leurs enfants. »

        Peut-être, mais trop de parents prennent trop de place.

    2. Euh, vous êtes sérieux là?? Votre vision de l’anarchie est tirée du film GANGS OF NEW YORK?? Sérieux??

      AUCUN anarchiste n’acclame le film Gangs of New York comme étant un exemple d’anarchie. Je n’ai aucune idée où vous avez pris ça. À part de la fin, qui est contre la guerre d’aggression nordique, il n’y a absolument aucun concept anti-hiérarchique dans Gangs of New York.

      Vous êtes perdu, pas mal, là!

      En ce qui a trait aux écoles dites « privées, » nous ne sommes ni pour les « écoles privées, » ni pour les « écoles publiques. » En fait, les écoles, on en a rien à foutre. Les hiérarchies enseignant-élève, on en a rien à foutre. Le brainwashing des enfants élevés sur le curriculum étatiste, on est complètement contre (je suppose que ça veux dire qu’on en a quelque chose à foutre, bien que ce soit une sorte de foutisme négatif).

      1. Entièrement d’accord!

    3. @Lutopium

      Ça prendrait un billet pour te répondre.

      En ce qui concerne le film « Gang of New York »…sans commentaires!

      1. Bien des gens s’amusent à démolir la gauche en nous rappelant constamment les échecs de l’URSS, de la Chine et de Cuba. C’était là ma petite revanche! Tout de même, la ville de New-York vers 1850, c’était le « free for all », non? Pas un petit brin anarcho? La loi du plus fort? Chacun pour soi?

        M. Tremblay, vos parents ont rejeté le concept de l’école? Comment avez-vous reçcu votre éducation primaire et secondaire? C’est bien beau rejeter le système d’éducation, mais que proposez-vous? Laisser les enfants libres comme l’air pendant que leurs parents sont au boulot?

        1. Je pense que ta vision de l’anarchie est basé sur des préjugés et non sur des connaissances. L’anarchie n’est pas le chaos et repose sur des valeurs qui ne se trouvent pas dans le film que tu cites.

          La plupart des anarchistes proposent une forme d’organisation différente et non pas l’abscence d’organisation.

        2. « Bien des gens s’amusent à démolir la gauche en nous rappelant constamment les échecs de l’URSS, de la Chine et de Cuba. C’était là ma petite revanche! »

          Non. Ce n’est pas une démolition de « la gauche ». L’URSS, la Chine, Cuba, ne sont pas des exemples de « la gauche ». En fait, le communisme n’est qu’une forme étendue de capitalisme, où la class propriétaire est fusionnée avec la classe politique.

          Si vous vous pensez de « gauche » parce que vous êtes un communiste-étatiste, alors vous n’êtes pas plus de gauche que je suis un dauphin.

          « Tout de même, la ville de New-York vers 1850, c’était le “free for all”, non? »

          Non, pas du tout. Enfin, vous semblez ne pas vous souvenir que le gouvernement américain existait en 1850, et il était extrêmement vicieux. Et que l’Anarchisme n’est pas le « free for all ». Le seul « free for all » que je connaisse, c’est la dictature. Le dictateur est libre de faire ce qu’il veut. C’est le seul vrai « laissez faire ».

          « Pas un petit brin anarcho? La loi du plus fort? Chacun pour soi? »

          La loi du plus fort est la moralité des politiciens et des religieux. Rien à voir avec l’Anarchisme.

          « M. Tremblay, vos parents ont rejeté le concept de l’école? »

          Hélas non, j’ai été endoctriné comme tous les autres. J’ai eu la chance d’aller à des meilleures écoles-prison (de façon relative, bien sûr: aucune école-prison n’est bonne), alors j’ai eu un peu moins d’endoctrinement.

          « C’est bien beau rejeter le système d’éducation, mais que proposez-vous? »

          Vous êtes un peu mélangé. Ce que je rejette, c’est le système écolier-prison, pas un système d’éducation. Alors quand vous dites que je rejette un système d’éducation, de quel système parlez-vous? Du système existant? Ne me faites pas rire?

          Quelle est la solution? Défaire la hiérarchie entre enseignants et élèves, défaire l’école-prison, défaire les curriculums d’endoctrinement, et les remplacer par des lieux d’ÉDUCATION.

        3. @Lutopium,

          Entre vivre dans la Chine communiste ou New York, mon choix est clair. Je vous le laisse le deviner.

          Eh non, malgré toutes les exagérations, je suis bien conscient que vous êtes de la gauche raisonnable, celle que j’ai un brin de respect pour parce que les gens qui la prônent sont de bonne foi sans être fanatique de leur option, ils versent dans la gauche pragmatique.

          Par ailleurs, je me demande pourquoi vous délaissez votre blogue qui était si populaire sur la blogosphère alors que vous continuez à sévir sur les autres blogues?

          Salutations cordiales,

          TM

          1. « Entre vivre dans la Chine communiste ou New York, mon choix est clair. Je vous le laisse le deviner. »

            En effet!

            « Par ailleurs, je me demande pourquoi vous délaissez votre blogue qui était si populaire sur la blogosphère alors que vous continuez à sévir sur les autres blogues? »

            Bof, ses occupations font en sorte qu’il n’a plus le temps d’écrire comme avant! C’est dommage mais je respecte ça!

  4. J’ai l’impression que ta privatisation de l’éducation est quelque peu idéaliste. Quid de l’accès pour tous? On vois amplement les magouilles de « bonne image » que se font les établissement d’enseignement secondaire. Les plus grandes écoles privés étatiquement subventionnées ont souvent leur propres fondations privées pour accumuler des fonds. Vu la fin des subventions étatiques et une baisse des taxes et impôts en conséquences, les bourgeoises écoles privées n’auront qu’a lever des fonds supplémentaires par coup de campagnes de publicités auprès des parents. Pour avoir eu droit au secondaire privé, je peux vous dire que les institutions qui se retrouvent en haut du palmarès des écoles pourraient très bien continuer de renforcer les barrières qui existent entre les enfants issus de familles mieux nanties et les autres, subventions étatiques ou non.

    La solution n’est pas là selon moi. Le système public est fait pour rester, mais dois acquérir une plus grande indépendance face aux programmes bureaucratique du MELS et donner plus de latitude aux professeurs dans leur manière d’enseigner aux élèves. Cesser de demander un bac de 4 ans en Enseignement de « insérer un nom de matière ici » serrait aussi une bonne idée, peut-être qu’on viendrais à bout de la pénurie de professeurs de cette manière et qu’on aurait des gens réellement intéressés par le sujet qu’ils enseigne.

    Finalement, la critique des syndicats que tu amène à longtemps été soulevée et est malheureusement bien réelle. Le problème est de savoir comment changer la tendance bureaucratique favoritiste dans le mouvement syndical.

    1. Idem que pour Lutopium mais ça me semble plus pertinent!

  5. Je ne sais pas pour le Canada, mais en France une des matières les plus marquée par l’état est « l’histoire ».

    Toute l’histoire enseignée est celle des « grands » hommes d’État, des guerre batailles gagnées et autres grands mythes collectifs.

    Il ne me viendrait pas à l’idée d’éliminer totalement cette aspect de l’enseignement qui à bien évidement son intérêt. mais outre le fait qu’il soit largement imprégné de propagande, je me trouve vraiment dommage qu’on ne relie pas l’enseignement de l’histoire aux matières.

    En math, l’enseignement de l’histoire des maths.
    En dessin, l’histoire de l’art.
    En cout de techniques, l’histoire des inventions, etc.

    Cet exemple est parmi d’autres, typique de la médiocrité de l’enseignement Étatique.

    1. Bienvenue ici! 🙂

      « Toute l’histoire enseignée est celle des “grands” hommes d’État, des batailles gagnées et autres grands mythes collectifs. »

      Pas mal les mêmes conneries ici. Mais ici l’ « histoire » varie selon le gouvernement au pouvoir, s’il est séparatiste ou fédéraliste…

      « Il ne me viendrait pas à l’idée d’éliminer totalement cette aspect de l’enseignement qui à bien évidement son intérêt. mais outre le fait qu’il soit largement imprégné de propagande, je me trouve vraiment dommage qu’on ne relie pas l’enseignement de l’histoire aux matières.

      En math, l’enseignement de l’histoire des maths.
      En dessin, l’histoire de l’art.
      En cours de techniques, l’histoire des inventions, etc. »

      Je ne suis pas certain que ça serait efficace, à moins que les connaissances soient en priorité. En fait, ça ressemble trop à une réforme québécoise semblable qui donne de mauvais résultats…

  6. Ai-je VRAIMENT besoin de spécifier, une fois de plus, que l’anarchisme n’est pas le chaos !? Je commence à être sérieusement tannée de ressortir la même réponse à tout bout de champ. Et le film «Gangs of New York» un exemple de l’anarchisme !? Tabarnak !

    Au contraire ce film est un exemple de la folie du racisme et de la xénophobie.

    Arwen

    1. Merci! Bien dit! 🙂 🙂 🙂

    2. Je ne sais pas si c’est juste moi mais je crois que vous vous répétez dans vos commentaires Arwen sans vouloir vous offenser.

      Vous vous faites vieux, plus on vieillit, plus on radote…j’en sais quelque chose je suis rendu vieux en sac…

      1. Quand les idiots disent toujours les mêmes sornettes, il faut bien se répéter.

      2. Pas pour rien qu’elle a dit « une fois de plus »!

        Bonne taquinerie mais il me semble qu’elle n’est pas si vieille que ça! 😉

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