Grippe porcine et terrorisme: insécurité à deux vitesses?

Au Cacanada et aux États-Unis, depuis le 11 septembre 2001 (où la défense aérienne de la NORAD a été curieusement incapable d’empêcher un deuxième avion de percuter (je suis conciliant concernant le premier) une des tours du WTC et un autre de percuter le Pentagone!), il est fort difficile pour un musulman d’entrer dans un avion et une personne ne peut pas apporter divers types d’objets en cabine dans un avion. Et même dans les autobus, l’hystérie insécuritaire commence à faire rage!

Mais si vous revenez du Mexique et que vous avez été potentiellement en contact avec le virus de la grippe porcine, vous pouvez entrer dans un avion sans problème présentement. De plus, vous pouvez aller voyager présentement au Mexique sans problème et ce, à moindre coût!

Sans prendre la menace de la grippe porcine à la légère, il ne faut surtout pas paniquer et je n’ai aucun problème avec ça, mais ils me font vraiment rire les étatistes qui prétendent que l’État est là pour votre sécurité! Si les autorités étatiques avaient appliqué le même zèle répressif que dans le dossier du soi-disant « terrorisme » (là où j’ai un gros problème!), ça ferait déjà un bon bout de temps qu’aucun avion en partance du Mexique ne pourrait atterrir au Canada et aux États-Unis et qu’aucun avion étranger ne pourrait atterrir au Mexique!

Ne trouvez-vous pas qu’il s’agit là d’une insécurité à deux vitesses?

7 Réponses

  1. Avec le gouvernemaman, TOUT est à 2 vitesses, prenez n’importe quel dossier étatiste et je vous trouve au moins 2 vitesses pour chaque dossier quand ce n’est pas 5-6 de plus.

    1. Tu vas être content d’avoir un bon « gouvernemaman » le jour où des doses massives d’antiviraux seront distribuées pour lutter contre une pandémie hors de contrôle.

      1. Comme si des ONG ne pourraient pas faire ce travail à la place!

        Attention, je ne dis pas que les autorités sanitaires étatiques ne font pas et ne feront pas un bon travail dans ce dossier. Tant mieux si tel est le cas! 🙂

        En passant, contrairement au dossier du terrorisme, les compagnies aériennes ont été plus rapides que les gouvernements nord-américains dans ce dossier!

  2. Il n’y a aucune pandémie sauf dans le dictionnaire.
    Nous ne savons pas encore qui est à l’origine de cette grippe, probablement pas les cochons, mais nous savons que les pharmaceutiques se frottent déjà les mains d’aise. Voci le plan Bush qu’Obama pourrait se servir :
    1. Declare a pandemic
    2. Use this declaration as grounds for arrest and imprisonment without charge, without representation and for an undetermined amount of time
    3. Compel vaccination
    4. Remove any liability from the drug companies involved if their products kill and maim

    Yes We Can

  3. @LP,

    L’état peut certes être d’un grand coup de main et pour cela on peut dire un gros merci aux pharmaceutiques du privé qui font la recherche mais qui bénéficient également de grands avantages fiscaux.

    N’oublions pas cependant que l’état s’il peut nous sauver, peut également nous détruire en un claquement de doigt. 99% des guerres bactériologiques sont menés par des états terroristes (oups, un pléonasme ici) et le reste est mené par des sectes qui rêvent de prendre le pouvoir mais qui ne peuvent pas du à leur faible nombre.

    Mais effectivement, je suis d’accord, l’état adore arriver en sauveur et prendre tout le crédit pour. Ils adorent aussi rendre les choses pires qu’elles sont au niveau de la perception. Laissez-moi vous donner un exemple con mais efficace.

    Admettons que j’ai un problème genre 3+2 et que je passe 60 minutes à vous dire comment le problème est difficile, ardu, impossible à résoudre et que je prend la dernière minute pour le résoudre. Je passe pour un génie alors que si j’avais pris une minute pour vous l’expliquer, tout le monde aurait trouvé la manoeuvre triviale.

    L’état et ses médias complaisants adore jouer à ce jeu à la con. Le pire, c’est que 100% du temps, ça marche, l’état arrive toujours en héros pour sauver la journée. Tellement qu’on en oublie que les succès globaux ne sont pas l’effet d’un miracle étatique mais de la somme de toutes les contributions individuelles étatiques ou non.

    1. Et surtout, l’État a besoin de ce genre de crise pour se justifier!

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