Pourquoi il faut abolir le salaire minimum?

Jean Charest se présente comme le roi de la croissance économique. Mais paradoxalement, il veut aggraver la récession en augmentant le salaire minimum à 10.25$ 9.50$ l’heure d’ici deux ans. LA RÉCESSION D’ABORD, OUI!

Le Salaire Minimum est une mesure étatiste liberticide qui crée du chômage et de la pauvreté. Il faut l’abolir. Oui, je le sais, même le PCul est trop cave pour l’abolir, mais au moins ils ne prétendent pas vouloir réduire la taille de l’État, contrairement à Jean Charest l’hypocrite! Voici une adaptation de ce texte de Christophe Vincent qui vous expliquera pourquoi il faut abolir le salaire minimum:

Pourquoi il faut abolir le salaire minimum?

Parmi les bonnes intentions dont l’enfer est pavé, le Salaire Minimum – ou SM – ou SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croisssance) en France – figure en bonne place. Le SM est en effet indéniablement basé sur une intention louable: faire en sorte que chacun ait un revenu suffisant pour pouvoir mener une vie décente. Mais le problème, comme nous allons le voir, c’est que le SM rate complètement cet objectif.

Le SM, au lieu de procurer à chacun un revenu minimum, empêche au contraire les plus pauvres d’entre nous d’avoir un revenu suffisant. Il exclut et pour longtemps les personnes les plus faibles de notre société. Il transforme en « assistés » des gens qui seraient pourtant tout à fait capables de s’en sortir, de se débrouiller seuls en quelques années. Bref, le SM plonge dans le chômage, la misère, l’exclusion, le désespoir, ceux-là même qu’il était supposé aider. Enfin, le SM occasionne par là même une très lourde charge financière de solidarité pour le reste de la société.

Alors que faut-il faire? Supprimer le SM, ça ne fait pour moi absolument aucun doute. Mais faut-il pour autant abandonner l’objectif que s’était fixé le SM, à savoir assurer un revenu minimum, un revenu permettant de mener une vie décente à ceux qui connaissent les plus grandes difficultés? Non. Il faudra donc verser un complément de revenu par le biais de la solidarité à tous ceux qui n’arriveront pas à s’en sortir avec les seuls revenus de leur travail, ou préférablement instaurer un revenu de citoyenneté à la manière de l’impôt négatif de Milton Friedman. Mais comme nous le verrons, on pourra beaucoup plus facilement leur venir en aide lorsque le SM sera supprimé. Ils représenteront alors une charge bien moins lourde qu’aujourd’hui.

Le SM et ses conséquences

Le SM consiste à fixer un salaire plancher en dessous duquel nul ne peut être embauché. L’objectif de cette mesure est de faire en sorte que nul ne puisse avoir un revenu inférieur à ce plancher. Le problème, c’est que le SM manque complètement cet objectif.

En effet, la valeur du travail d’un salarié est évalué par l’employeur en fonction de ses aptitudes pour le poste (physiques, mentales, sa formation, son expérience, etc.). Suivant qu’il sera plus ou moins apte, un individu créera plus ou moins de richesses par son travail à un certain poste. Il sera plus ou moins productif, plus ou moins efficace.

Or un employeur ne peut pas se permettre de payer un employé davantage que ce qu’il va rapporter par son travail à l’entreprise (sauf à mettre la clef sous la porte à brève échéance). Un employeur n’embauchera donc des employés qu’à un niveau de salaire où il sera raisonnablement certain que ceux-ci rapporteront davantage d’argent à l’entreprise qu’ils n’en coûtent.

Alors que se passe-t-il si l’on instaure un SM, si l’on dit aux employeurs qu’ils ne pourront pas embaucher en dessous d’un certain salaire? Qu’arrive-t-il à tous ceux dont le travail est justement estimé à moins que ce SM? (les jeunes sans formation et sans expérience professionnelle par exemple, ou les personnes plus âgées qui doivent se reconvertir dans un secteur d’activité totalement différent du leur)?

C’est très simple, c’est implacable, c’est terrible. Aucun employeur ne veut plus les embaucher. Ils restent au chômage. Ils sont exclus du marché du travail, exclus de la société. Le SM qui était censé les aider n’a aucun effet positif pour eux, bien au contraire. Il leur enfonce la tête sous l’eau. Il les empêche d’entrer ou de réintégrer le marché du travail. Il les empêche d’avoir un quelconque revenu par leur travail. Il les condamne à vivre des subsides de l’assistance publique.

Le SM était censé leur garantir un certain niveau de revenu mais en réalité, la seule garantie que leur donne le SM, c’est qu’ils n’en auront aucun (en dehors des revenus de l’assistance).

Une exclusion permanente

Cette exclusion du marché du travail est d’autant plus terrible qu’elle est relativement permanente. En effet, quand est-ce qu’un de ces chômeurs, un de ces exclus, une de ces personnes dont le travail est estimé à moins que le SM pourra enfin trouver un travail? Lorsque la valeur de son travail sera estimée supérieure à celle du SM. Mais cela a-t-il une chance d’arriver un jour? Non, malheureusement. C’est principalement en forgeant que l’on devient forgeron. Ces gens condamnés au chômage n’apprennent plus grand-chose, ils ne progressent plus comme on le fait quand on exerce une activité professionnelle, ils stagnent au niveau d’expérience où ils étaient parvenus.

Privés d’emploi par le SM, ils sont plus ou moins condamnés à rester au même niveau, un niveau correspondant à un salaire inférieur au SM. Ils sont donc plus ou moins condamnés à l’exclusion à perpétuité. Le SM, au lieu d’aider ces gens, leur barre plus ou moins définitivement l’entrée sur le marché du travail.

Et est-ce que ces gens qui ne peuvent prétendre qu’à un salaire en dessous du SM sont dans leur majorité des gens faibles, invalides, incapables? Non et c’est bien ça le pire. L’immense majorité des gens qui sont exclus du marché du travail à cause du SM sont des gens parfaitement normaux, valides, capables. La seule chose qui leur manque c’est de posséder certaines compétences pour pouvoir prétendre à un salaire supérieur au SM. Ces compétences nécessaires pour avoir un salaire supérieur au SM, ces gens pourraient parfaitement les acquérir en une ou deux années de travail.

Mais comme à cause du SM, on refuse de les embaucher… C’est le cercle vicieux dont sont victimes des milliers de jeunes Québécois: à cause du SM, parce qu’ils n’ont pas d’expérience professionnelle à revendre, personne ne veut les embaucher à ce salaire-là. Comme personne ne veut les embaucher, ils n’auront jamais d’expérience professionnelle à faire valoir. Comme ils n’auront jamais d’expérience professionnelle à faire valoir, personne ne voudra jamais les embaucher à ce salaire-là, etc.

Voilà certainement la conséquence la plus terrible du SM et la plus absurde: le SM fait de gens parfaitement normaux des assistés. Le SM les condamne au chômage, à l’exclusion, à la misère, au désespoir. Le SM les démoralise, il leur fait penser qu’ils sont incapables de subvenir seuls à leurs besoins et qu’ils n’en seront jamais capables. Le SM condamne ces gens à mener une vie difficile, en se contentant des revenus de l’assistance publique.

Et pourtant ces gens sont dans leur ensemble tout à fait normaux. Des gens qui seraient tout à fait capables de s’assumer seuls au bout de quelques années, si seulement on leur laissait la possibilité de travailler!!! N’est-ce pas absurde et monstrueux?

Une très lourde charge pour la société

Enfin tous ces gens parfaitement normaux dont le SM fait des assistés représentent par les revenus de l’assistance qu’ils perçoivent un très lourd fardeau pour le reste de la société, une charge très importante pour ceux qui ont malgré tout la chance d’avoir un travail.

Je ne suis pas en mesure de donner les chiffres exacts correspondants au coût du traitement social du chômage directement imputable au SM mais cela représente certainement des sommes considérables.

La solution: supprimer et aider

La solution aux problèmes que nous avons vus plus haut me semble donc être la suivante: supprimer le SM et venir en aide à ceux qui n’arrivent pas à s’en sortir seuls en leur apportant un complément de revenus par le biais de la solidarité. Voyons ensemble quelles seront les conséquences de telles mesures.

Si l’on supprime le SM, tous ceux qui sont actuellement au chômage pourront alors trouver un emploi et s’assumer au moins en partie (le reste étant pris en charge par la solidarité). Il n’y aura plus de fatalité. Tout ceux qui voudront trouver un emploi le pourront. Ces anciens chômeurs, ces anciens exclus retrouveront leur fierté. Ils se sentiront enfin utiles, intégrés à la société. Ils auront enfin un espoir de s’en sortir, un avenir. La plupart d’entre eux progressera et en quelques années, leur salaire augmentera, si bien qu’ils seront alors à même de pourvoir seuls à leurs besoins, qu’ils ne représenteront plus une charge pour la société, bien au contraire.

Comme tous les anciens chômeurs s’assumeront au moins en partie, le reste de la société sera alors délivrée de cette partie du fardeau qu’ils représentaient. La société pourra donc les aider d’autant plus facilement. Elle pourra augmenter les revenus qu’ils percevaient jusqu’alors (ce qu’on appelle les minimas sociaux) tout en faisant elle-même des économies.

En effet, avant la suppression du SM, les chômeurs ne percevaient qu’un revenu de l’assistance publique. Après la suppression du SM, les ex-chômeurs auront un revenu par leur travail. La société pourra donc leur verser des aides moins importantes tout en leur assurant un revenu total supérieur à ce qu’ils avait avant qu’on ne supprime le SM.

En l’espace de quelques années, la plupart des anciens chômeurs auront suffisamment progressé dans leur travail pour pouvoir prétendre à un salaire bien supérieur au SM. Ils n’auront plus alors besoin de l’aide publique. Les minimas sociaux pourront donc alors encore augmenter tout en diminuant encore la charge qu’ils représentent pour le reste de la société.

Conclusion

Supprimer le SM permettrait donc, selon moi, de supprimer le chômage, l’exclusion, la misère, le désespoir qui frappent les plus faibles d’entre nous, de relever les minimas sociaux tout en soulageant le fardeau qui pèse sur le reste de la société.

Pour bien fixer les idées sur cette question, prenons pour finir l’exemple de Jean qui de par sa formation et son expérience professionnelle, ne peut prétendre (pour le moment) à un salaire supérieur à 70% du SM. Avec le SM, Jean ne peut pas trouver de travail. Il est condamné au chômage, à l’oisiveté, à l’assistanat et il n’a que peu de moyens de se sortir de cette situation. La société lui verse une aide égale à 50% du SM pour (sur)vivre. Jean représente donc une charge quasi permanente de 50% du SM pour la société.

Une fois le SM supprimé, Jean trouvera sans problème un travail payé à 70% du SM (l’ancienne valeur du SM bien sûr). La société jugera peut-être que Jean a néanmoins encore besoin d’être aidé et lui versera un revenu complémentaire égal à 30% du SM. En plus d’un vrai travail, d’un avenir, Jean aura donc pour vivre un revenu total égal au SM, le double de ce qu’il avait avant! Il ne représentera pourtant plus qu’une charge de 30% du SM pour le reste de la société. Enfin, au bout de quelques années, Jean aura suffisamment progressé dans son travail pour pouvoir justifier un salaire conséquent, bien supérieur au SM. Il ne sera plus du tout une charge pour la société, mais un de ses piliers.

Tout le monde gagnerait donc à ce que le SM soit supprimé. Pourquoi alors ne pas le faire?

smic

21 Réponses

  1. Ayoye ! Je n’avais jamais vu ça comme ça. Le pire, c’est que je me sens touché par cette situation (même si depuis fin septembre, j’ai un petit boulot de surnuméraire comme rédacteur Web et ça va bien) parce qu’il y a peut-être bien des places où j’avais appliqué et qu’ils se disaient: « Ouin, il est ben fin, mais je ne suis pas certaine que je le paierai tant de l’heure vu son inexpérience… » En tout cas, ça porte à réfléchir ton billet. Par contre, je ne veux pas jouer les rabats-joie, mais jamais l’idée ne passerait auprès des gouvernements et de la classe syndicale… mais surtout des gouvernements (payer les citoyens… non merci !).

  2. Excellent billet. Rien à ajouter… Il est temps que les étatistes se rendent compte des effets pervers de leur bien-pensance…

  3. C’est toujours triste de voir des gens succomber à la plus abjecte propagande capitaliste. C’est encore plus triste quand ça vient de soit-disant libertaire progressistes.

  4. Excellent billet, Anarcho! Ça confirme ce que je pensais déjà du salaire minimum. Pour ce qui est de la flat tax, l’ADQ la prônait en 2003 et Dumont s’était fait écraser. Voilà à côté de quoi le Québec est passé!

    Ainsi parla Maxime Bernier, alors qu’il était chercheur associé à l’Institut économique de Montréal:

    Pour un régime fiscal plus équitable et efficace
    Le Journal de Québec, p. 13 / Maxime Bernier, 22 novembre 2004

    Il existe un mythe selon lequel notre système d’impôt sur le revenu des particuliers à taux marginaux progressifs respecterait les valeurs d’équité, de justice et de solidarité sociale. Au Québec, en tenant compte uniquement de l’impôt provincial, les taux sont de 16%, 20% et 24% selon le niveau de revenu.

    Près de la moitié des Québécois (46%, selon un sondage Léger Marketing dévoilé le 11 novembre) seraient pourtant en faveur de l’adoption d’un taux unique d’imposition sur le revenu des particuliers. Une telle réforme fiscale, brièvement défendue par l’ADQ avant les dernières élections, aurait en effet plusieurs mérites.

    Selon les adeptes des taux progressifs, un individu avec un revenu élevé devrait céder une part plus importante de celui-ci à l’État de façon à «égaliser les sacrifices» entre les contribuables. Il n’existe cependant aucune mesure objective qui permettrait de quantifier la valeur que chaque individu accorde à une somme d’argent supplémentaire. Cette «utilité», pour employer un jargon économique, est un phénomène subjectif propre à chacun et il est impossible de la comparer.

    Cette impossibilité explique la grande diversité des systèmes à taux progressifs. Par exemple, le gouvernement du Québec imposait en 1978 une structure de 21 taux pour atteindre la prétendue égalité des sacrifices, alors qu’en 1986, sept taux étaient jugés suffisants à cet effet. En 1998, seulement trois taux d’imposition permettaient apparemment de réaliser cette même égalité. Ces changements du régime fiscal québécois furent jugés à chaque fois socialement justes et équitables. Il est par conséquent évident que la progressivité des taux relève de l’arbitraire et non d’une quelconque mesure objective d’égalité des sacrifices.

    À travail égal, rémunération inégale

    Le système d’imposition à taux progressifs entraîne en réalité plusieurs effets pervers. Il conduit à un revenu net par heure travaillée moins élevé si l’on décide de travailler plus. Les travailleurs ne sont donc pas incités à fournir davantage d’effort productif et à créer davantage de richesses. Un tel système fiscal décourage les individus, y compris les moins bien nantis, d’accéder à des revenus supérieurs en faisant en sorte qu’ils portent un fardeau fiscal de plus en plus lourd à mesure qu’ils travaillent plus et gravissent les échelons de la réussite professionnelle.

    La relation entre pression fiscale, prospérité et recettes fiscales a été l’objet de nombreuses études économiques. Presque toutes concluent que plus le fardeau fiscal des citoyens s’alourdit, plus la création de richesse et la croissance économique ralentissent, et plus on constate une généralisation du travail au noir et de l’évasion fiscale.

    Les économistes John Mullen et Martin Williams ont analysé la variation de la croissance économique des États américains sur deux décennies, en portant une attention particulière à l’impact des taux marginaux d’imposition. Ils ont trouvé que les États ayant de hauts taux marginaux d’imposition (forte progressivité) ont des taux de croissance économique moins élevés. Les résultats de cette analyse ont été confirmés par la Federal Reserve Bank d’Atlanta dont l’étude – portant sur une période de 30 ans et sur plusieurs États américains – a aussi observé une relation négative significative entre la pression fiscale et la croissance économique.

    Une étude américaine du National Bureau of Economic Research a examiné l’effet de l’impôt sur le revenu des entrepreneurs individuels et son impact sur leurs décisions d’investissement et conclut que les taux d’imposition progressifs et élevés sur le revenu découragent les entrepreneurs de dépenser davantage en capital.

    Un système d’impôt sur le revenu à taux unique respecte le principe d’égalité des citoyens devant la loi: un même taux pour tous. La solidarité sociale peut très bien être financée grâce à un système d’imposition à taux unique dans lequel, il ne faut pas l’oublier, les individus à revenus élevés continuent de payer plus d’impôts en termes absolus.

    Six États américains, Hong Kong et l’Alberta ont déjà un taux unique d’imposition sur le revenu. C’est toutefois des pays d’Europe centrale et orientale qu’est venue la plus récente vague de réformes fiscales allant dans ce sens. L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Russie, la Serbie, l’Ukraine et la Slovaquie ont tous instauré des impôts à taux unique depuis la chute du communisme. Le Québec devrait les imiter. L’impôt à taux unique est non seulement justifié du point de vue de l’équité, mais il ne pénalise pas, comme le fait le système à taux progressifs, l’effort productif et la création de richesse.

    Maxime Bernier, imbécile pour la gau-gauche, mais ministre des Finances dans mon coeur!

  5. @jcproulx….L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Russie, la Serbie, l’Ukraine et la Slovaquie ont tous instauré des impôts à taux unique depuis la chute du communisme. Le Québec devrait les imiter…..

    Mais qui de la population est d’accord avec l’impôt ? Quel gouvernement a déjà fait un référendum sur le droit d’imposer les citoyens avec une taxe unique ou ascenceur, qui monte évidemment ?

    Ne sont-ce pas les électeurs et non les dirigeants du gouvernement qui devraient décider si l’impôt est légal, utile ou non ?

  6. @ clusiau.

    Bon point! Personnellement, je considère l’impôt sur le revenu comme étant un vol pur et simple qui a été institutionnalisé de force par le gouvernemaman. Cette mesure étatiste criminelle de voler l’argent des honnêtes travailleurs était supposée être temporaire (comme la TPS, dans le fond) et on paie encore de cette merde aujourd’hui. Mais, à choisir entre une flat tax et un impôt merdique progressif comme on a au Québec, je préfère et de loin la flat tax, en attendant de ne plus avoir d’impôts du tout.

  7. Merci et bonne nuit.

  8. Pire que l’impot sur le revenu, le vrai vol arrive surtout quand vous voulez vendre ou leguer ce qui vous appartient !

    Vous avez payez des impots avant de pouvoir disposer de votre argent (je peux le comprendre, une societé marche avec la contribution de tout le monde), une serie de taxes sur la maison que vous avez achetée et quand vous esperez la leguer ou la revendre (tandis que c’est bien à vous), on vous repique encore une partie de celle-ci ! Imaginez le vrai prix d’une maison centenaire ayant changé plusieurs fois de proprietaire.

    Au bout d’un moment, apres s’etre bien servi, l’etat devrait etre en droit de nous sacrer patience !

  9. @Tous

    Donnez d’abord le crédit à Christophe Vincent.

    @Alex

    Effectivement, c’est trop simple pour que ça arrive! 😦

    @Philippe David

    En effet! 🙂

    @Jean-Luc Proulx

    D’accord avec vous concernant la flat tax et l’impôt. Concernant Bernier, malgré son travail pas trop pire quand il était Sinistre de l’Industrie, il a tout de même laissé tomber la plupart de ses beaux principes en allant en politique.

    @Clusiau

    « Ne sont-ce pas les électeurs et non les dirigeants du gouvernement qui devraient décider si l’impôt est légal, utile ou non ? »

    L’impôt ne devrait même pas exister ni même être une question médiocratique. Mais tout de même, ce serait moins pire comme ça qu’actuellement.

    @Reblochon

    L’impôt sur les successions est une connerie!

  10. Il nous faut élever ce débat d’une coche et réaliser que ce n’est pas tant la présence de l’État qui est la source de tous nos problèmes, mais la présence de l’Argent. Ce n’est pas le salaire minimum qu’il faut abolir, mais l’Argent.
    Tout être humain sensible –pour ne pas dire sensé- dans l’état où se trouve la civilisation matérialiste actuelle, ne peut éviter d’adhérer à une quelconque cause qui, selon lui, lutte pour l’amélioration de son sort et/ou du sort de ses semblables. Une multitude d’organismes sont déjà en place dans de nombreux pays, dont le but avoué est d’améliorer la condition humaine.

    Certaines personnes optent de combattre l’injustice, d’autres, la pauvreté, ou la misère. Peut-être que votre lutte personnelle vise la corruption, ou la pollution ; une lutte contre les OGM, les guerres, le gaspillage, ou contre les Banques excessives ou les Gouvernements minables. Peu importe, nous croyons tous, au moins un jour dans notre vie, à quelque cause susceptible d’améliorer les choses. Nous investissons dans cette lutte du temps ou de l’argent. Ces efforts et cette bonne volonté sont bien louables mais n’atteindront jamais leurs buts, et sont condamnés à se répéter encore et encore pour les siècles à venir. C’est le mythe de Sisyphe.
    .
    Tant que l’argent existera, la pauvreté demeurera un ennemi impossible à vaincre.
    Tant que l’argent existera, la pollution ne pourra jamais s’arrêter.
    Tant que l’argent existera, la production des armes et bombes se poursuivra.
    Tant que l’argent existera, les travailleurs seront exploités.
    Tant que l’argent existera, la corruption existera.

    Néanmoins, un seul objectif, une seule lutte embrasse toutes les causes humanitaires, et démantèle toutes les structures et institutions responsables du mal contre lequel nous luttons depuis toujours. C’est la lutte contre l’Argent. La lutte pour l’éradication de l’Argent
    L’unique ennemi de l’argent, son ennemi mortel, c’est évidemment la gratuité.

    Dans ce combat contre l’Argent, mon engagement est de faire connaître aux autres tous les désavantages de ce monde monétarisé, et tous les avantages que l’on s’offrira à vivre dans un monde sans l’Argent. La plupart des gens n’ont jamais pris le temps d’y réfléchir et pourtant, il me semble que, travailler gratuitement pour avoir accès gratuitement à toutes les richesses que nous produisons, est une équation facile à comprendre.

    Pour en savoir plus, consulter : http://mouvementutopia.site.voila.fr/

  11. ah oui… mouvement utopia, ca porte bien son nom dis-donc.

    Tiens demain je vais militer contre la guerre, parce que la guerre c’est le mal et que ca tue des gens. Je vais mener un « combat » pour que les meurtres soient bannis de la planete terre. Les gens n’auront plus le droit de tuer parce que c’est mal. On supprimera toutes les armes TOUTES ! Plus de fusil, plus de bombes nucleraires dans les chambres d’enfants (ca pourrait etre dangereux si ceux-ci jouaient avec d’apres Jean Chretien), plus de baton – on va raser toutes les forets de la terre, plus de caillou – on va tout transformer ca en sable, plus de couteau – on ne mangera que de la soupe.

    En attendant, file-moi ton adresse chose… que j’aille me servir chez toi gratuitement pour te donner un avant-gout de ton monde où des gens profiteront du travail des autres. En tout cas, compte pas sur moi pour bosser dans ton monde, deja que dans celui-là je me menage ! Et en plus je ne serais pas pauvre, tu me nourriras… merci.

  12. @ Gilois.

    WOW! On crorait liore une mauvaise brochure de Culbec suicidaire, conspirationniste islamiste et fémi-fasciste. Dans le livre Atlas Shrugged de Ayn Rand, Francisco d’Anconia, un des personnages principaux du livre, était à une réception de mariage lorsqu’un invité près de lui attira son attention. Cet invité disait que l’argent est la racine de tout mal. La réponse d’Anconia à cet homme qui, je crois, est toujours d’actualité aujourd’hui si j’en juge par votre commentaire, témoigne du génie de Rand. Je la copie-colle ici et tu pourras la transmettre à tes deux bouffons de soi-disant chefs de ton parti de broche-à-foin étatiste.

    Le discours de Francisco d’Anconia

    Par Ayn Rand. Extrait du livre «Atlas Shrugged» et traduit en français par Philippe David

    “Alors vous pensez que l’argent est la racine de tout mal?” dit Francisco d’Anconia. “Avez-vous déjà demandé quelle est la racine de l’argent? L’argent est un outil d’échange qui ne peut exister à moins d’avoir des biens produits et des hommes capables de les produire. L’argent est la forme du principe que les hommes qui veulent transiger entre eux doivent le faire par le commerce et donner valeur pour valeur. L’argent n’est pas l’outil des mendiants, qui réclament votre produit par les larmes, ou des pillards, qui le prennent par la force. L’argent est rendu possible par les hommes qui produisent. Est-ce cela que vous considérez comme le mal?”

    “Lorsque vous acceptez de l’argent en paiement de vos efforts, vous ne le faites que dans la conviction que vous l’échangerez pour le produit de l’effort des autres. Ce ne sont pas les mendiants et les pillards qui donnent la valeur à l’argent. Pas un océan de larmes, ni tous les fusils du monde peuvent transformer ces bouts de papier dans votre portefeuille en pain pour vous laisser survivre demain. Ces bouts de papier, qui auraient dû être de l’or, sont un gage d’honneur– votre réclamation de l’énergie des hommes qui produisent. Votre portefeuille est l’expression d’espoir que quelque part dans le monde autour de vous il y a des hommes qui ne prendront pas à défaut ce principe moral qui est la racine de l’argent. Est-ce cela que vous considérez comme le mal?”

    “Avez-vous déjà cherché la racine de la production? Examinez une génératrice électrique et osez vous dire qu’elle a été créée par l’effort musculaire de brutes écervelées! Essayez de faire croître une graine de blé sans le savoir laisser par les hommes qui ont dû le découvrir la première fois! Essayez d’obtenir votre nourriture par le seul moyen de mouvements physiques — et vous apprendrez que l’esprit de l’homme est la racine de tous les biens produits et de toute la richesse qui ait existé sur terre!”

    “Mais vous dites que l’argent est fait par les forts aux dépends des faibles? De quelle force parlez-vous? Ce n’est pas la force des muscles et des fusils. La richesse est le produit de la capacité humaine de penser. Alors l’argent est fait par l’homme qui invente un moteur aux dépends de ceux qui ne l’ont pas inventé? Est-ce que l’argent est fait par l’intelligent au dépends du sot? Par le capable au dépends de l’incapable? Par l’ambitieux au dépends du paresseux? L’argent est fait — avant qu’il puisse être pillé ou mendié — fait par l’effort de chaque honnête homme, chacun selon son habileté. Un honnête homme est celui qui sait qu’il ne peut pas consommer plus qu’il n’a produit.”

    “De transiger par l’argent est le code des hommes de bonne volonté. L’argent repose sur l’axiome que chaque homme est propriétaire de son esprit et de ses efforts. L’argent n’alloue aucun pouvoir de prescrire la valeur de votre effort, excepté par le choix volontaire de l’homme qui veut l’échanger avec son effort en retour. L’argent vous permet d’obtenir pour vos biens et votre labeur ce qu’ils valent aux yeux des hommes qui les achètent, mais pas plus. L’argent ne permet aucune entente sauf celles par bénéfice mutuel avec le jugement non-forcé des commerçants. L’argent vous demande la reconnaissance les hommes doivent travailler pour leur propre bénéfice, et non pour leur tort, pour leur gain et non pour leur perte — la reconnaissance qu’ils ne sont pas des bêtes de somme, nés pour porter le poids de votre misère — que vous devrez leur offrir des valeurs, et non des blessures. — que le lien commun entre les hommes n’est pas l’échange de souffrances, mais l’échange de biens. L’argent demande que vous ne vendiez pas votre faiblesse à leur stupidité, mais votre talent à leur raison; il demande que vous n’achetiez pas le pire qu’ils offrent, mais le meilleur que votre argent puisse trouver. Et lorsque les hommes vivent de l’échange — avec la raison et non la force comme arbitre final — c’est le meilleur produit qui gagne, la meilleure performance, l’homme avec le meilleur jugement et la meilleure habileté — et le degré de la productivité d’un homme est le degré de sa récompense. C’est le code de l’existence pour laquelle l’outil et le symbole sont l’argent. Est-ce cela que vous considérez le mal?”

    “Mais l’argent n’est qu’un outil. Il vous emmènera où vous voulez, mais il ne vous remplacera pas comme chauffeur. Il vous donnera les moyens de satisfaire vos désirs, mais il ne vous donnera pas de désirs. L’argent est le fléau des hommes qui tentent de renverser la loi de la causalité — les hommes qui cherchent à remplacer l’esprit en saisissant les produits de l’esprit.”

    “L’argent n’achètera pas le bonheur à l’homme qui n’a aucune idée de ce qu’il veut : l’argent ne lui donnera pas un code de valeurs, s’il ne sait à quoi attribuer une valeur, et il ne lui donnera pas un but, s’il ne sait ce qu’il doit chercher. L’argent n’achètera pas l’intelligence au sot, ou l’admiration au trouillard, ou le respect à l’incompétent. L’homme qui tente d’acheter le cerveau de ses supérieurs pour le servir, avec l’argent pour remplacer son jugement, finit par devenir la victime de ses inférieurs. Les hommes d’intelligence le désertent, mais les tricheurs et les fraudeurs accourent à lui, attirés par une loi qu’il n’a pas découverte : qu’aucun homme ne peut être plus petit que son argent. Est-ce la raison pour laquelle vous dites que c’est le mal?”

    “Seul l’homme qui n’en a pas besoin, est digne d’hériter la richesse — l’homme qui ferait sa fortune peu importe où il a commencé. Si un héritier est l’égal de son argent, il le servira; sinon, il le détruira. Mais vous le regardez et vous criez que l’argent l’a corrompu. Vraiment? Ou a-t-il corrompu son argent? N’enviez pas un mauvais héritier; sa richesse n’est pas la vôtre et vous n’auriez pas fait mieux avec! Ne pensez pas qu’elle aurait dû être distribuée entre vous ; chargeant le monde de cinquante parasites au lieu d’un, ne ramènerait pas la vertu morte qu’était la fortune! L’argent est une puissance vivante qui meurt sans sa racine. L’argent ne servira pas l’esprit qui ne peut l’égaler. Est-ce la raison pourquoi vous dites que c’est mal?”

    “L’argent est votre moyen de survie. Le verdict que vous prononcez sur la source de votre gagne-pain est le verdict que vous prononcez sur votre vie. Si la source est corrompue, vous avez damné votre existence. Avez-vous obtenu votre argent par la fraude? En jouant sur les vices ou la stupidité des hommes? À servir les sots en espérant recevoir plus que votre habileté ne mérite? En abaissant vos standards? En faisant un travail qui vous écoeure pour des acheteurs que vous méprisez? Si c’est le cas, votre argent ne vous apportera pas un moment ou la valeur d’un sou de joie. Alors tout ce que vous achèterez ne deviendra pas un tribut, mais un reproche ; pas un accomplissement, mais un rappel de honte. Alors vous crierez que l’argent est mauvais. Mauvais, parce qu’il ne remplace pas votre respect de vous-même? Mauvais, parce qu’il ne vous laisse pas jouir de votre dépravité? Est-ce cela la racine de votre haine de l’argent?”

    “L’argent demeurera toujours un effet et refuse de vous remplacer en tant que la cause. L’argent est le produit de la vertu, mais il ne peut pas vous donner la vertu et il ne rachètera pas vos vices. L’argent ne vous donnera pas ce qui n’est pas mérité, ni en matériel, ni en spirituel. Est-ce cela la racine de votre haine de l’argent?”

    “Ou disiez-vous que c’est l’amour de l’argent qui est la racine du mal? Aimer quelque chose, c’est connaître et aimer sa nature. Aimer l’argent est connaître et aimer le fait que l’argent est la création de la meilleure puissance en vous, et la clef pour échanger votre effort pour l’effort du meilleur d’entre les hommes! C’est l’homme qui vendrait son âme pour une pièce de cinq cents, qui proclame le plus fort sa haine de l’argent — et il a de bonnes raisons de l’haïr. Ceux qui aiment l’argent ont la volonté de travailler pour. Ils savent qu’ils peuvent se le mériter.”

    “Laissez-moi vous livrer un indice au caractère des hommes : L’homme qui maudit l’argent, l’a obtenu déshonorablement ; l’homme qui le respecte, l’a gagné.”

    “Sauvez-vous de quiconque vous dit que l’argent est mauvais! Cette phrase est la clochette de lépreux qui sonne l’approche d’un pillard. Aussi longtemps que les hommes vivront ensemble sur terre et auront besoin de traiter un avec l’autre — leur seul substitut, s’ils abandonnent l’argent, est la bouche d’un fusil.”

    “Mais l’argent vous demande les plus hautes vertus, si vous voulez en faire ou le garder. Les hommes qui n’ont aucun courage, aucune fierté ou estime de soi, les hommes qui n’ont pas le sens moral de leur droit à leur argent et qui n’ont pas la volonté de le défendre comme s’ils défendaient leur vie, les hommes qui s’excusent d’être riches — ne demeureront pas riches pour longtemps. Ils sont l’appât naturel des foules de pillards qui se cachent sous les roches depuis des siècles, mais qui rampent hors de leur cachette à l’odeur de l’homme qui demande pardon pour la culpabilité de posséder de la richesse. Ils se dépêcheront de lui prendre sa culpabilité — et sa vie, comme il le mérite.”

    “Alors vous verrez la montée des hommes au double standard — des hommes qui vivent par la force, mais qui comptent sur ceux qui vivent de la traite pour donner de la valeur à leur butin — des hommes qui sont au crochet de la vertu. Dans une société morale, ils sont les criminels, et les statuts sont écrits pour vous en protéger. Mais lorsqu’une société établit des criminels-de-droit et des pillards-en-loi — des hommes qui utilisent la force pour saisir la richesse de victimes désarmées — alors l’argent devient le vengeur de son créateur. De tels pillards croient qu’il est sûr de voler des hommes sans défense, une fois qu’ils ont passé une loi pour les désarmer. Mais leur butin devient l’aimant des autres pillards, qui l’obtiennent d’eux de la même façon. Alors la course ne va pas à ceux qui sont les plus adeptes à la production, mais à ceux qui sont les plus impitoyables à l’usage de la brutalité. Lorsque la force est la norme, le meurtrier gagne sur le pickpocket. Et alors que la société disparaît, dans une propagation de ruines et de boucherie.”

    “Souhaitez-vous savoir si ce jour arrive? Surveillez l’argent! L’argent est le baromètre de la vertu d’une société. Lorsque vous voyez que les échanges sont faits, non par consentement, mais par la contrainte — quand vous voyez que pour produire, vous devez obtenir la permission de gens qui ne produisent rien — lorsque vous voyez que l’argent coule vers ceux qui traitent non pas en biens, mais en faveurs — lorsque vous voyez que les hommes s’enrichissent plus par la corruption et l’influence que par le travail, et que vos lois ne vous protègent pas contre eux, mais les protègent contre vous — lorsque vous voyez la corruption récompensée et que l’honnêteté devient un sacrifice — vous pourriez savoir que votre société est condamnée. L’argent est un médium si noble qu’il n’accepte aucune concurrence avec les armes et n’accepte aucun termes avec la brutalité. Il ne permet pas qu’un pays puisse survivre mi-propriété, mi-butin.”

    “Lorsque des destructeurs apparaissent parmi les hommes, ils commencent par détruire l’argent, puisque l’argent est la protection des hommes et la base de leur existence morale. Les destructeurs saisissent l’or et laissent aux propriétaires une pile de papier trafiqué. Ce qui détruit toute norme objective et qui livre les hommes au pouvoir arbitraire d’un régulateur de valeurs arbitraire. L’or était une valeur objective, un équivalent de richesse produite. Le papier est une hypothèque d’une richesse qui n’existe pas, soutenu par une arme pointée vers ceux qui sont supposé le produire. Le papier est un chèque tiré par des pillards légaux d’un compte qui n’est pas le leur: sur la vertu de leurs victimes. Surveillez le jour où il rebondira, marqué «compte à découvert».”

    “Lorsque vous faites du mal le moyen de survie, ne vous attendez pas à ce que les hommes restent bons. Ne vous attendez pas à ce qu’ils restent moraux et perdent leurs vies pour devenir la proie des immoraux! Ne vous attendez pas à ce qu’ils produisent alors que la production est punie et le pillage récompensé! Ne demandez pas : «Qui détruit le monde?»! C’est vous.”

    “Vous vous tenez au milieu des plus grands accomplissements de la plus grande et productive civilisation et vous vous demandez pourquoi elle s’écroule autour de vous, alors que vous maudissez son essence de vie — l’argent. Vous considérez l’argent comme les sauvages avant vous, et vous vous demandez pourquoi la jungle se resserre autour de vos villes. À travers l’Histoire, l’argent a toujours été saisi par des pillards d’un type ou l’autre, dont les noms ont changé, mais dont les méthodes sont restées les mêmes: saisir la richesse par la force et garder les producteurs liés, humiliés, défamés et privés d’honneur. Cette phrase au sujet du mal de l’argent que vous babillez avec imprudence, vient d’une époque ou la richesse était produite par le travail des esclaves — esclaves qui répétaient les mouvements déjà découverts par l’esprit de quelqu’un et laissés sans amélioration pendant des siècles. Aussi longtemps que la production était dominée par la force et que la richesse était obtenue par la conquête, il y avait peu à conquérir, pourtant à travers les siècles de stagnation et de famine, les hommes ont exalté les pillards, comme aristocrates d’épée, aristocrates de naissance, ou aristocrates de bureau, et méprisé les producteurs comme esclaves, traiteurs, marchands — et industriels.”

    “À la gloire de l’Humanité, il y avait, pour la première et seule fois de l’Histoire, un pays d’argent — et je ne peux donner de tribut plus élevé ou plus révérend à l’Amérique, puisque ça veut dire : un pays de raison, de justice, de liberté, de production et d’accomplissement. Pour la première fois, l’esprit et l’argent de l’homme ont été libérés, et il n’y avait plus de fortunes par conquête, mais seulement des fortunes par le travail, et au lieu d’hommes d’épée et d’esclaves, il est apparu le véritable créateur de richesse, le plus grand travailleur, le plus valeureux type d’être humain — le parvenu — l’industriel américain.”

    “Si vous demandez quelle est la plus fière distinction des Américains, je choisirais — parce qu’elle inclue toutes les autres — le fait qu’ils sont le peuple qui a créé l’expression «faire de l’argent». Aucun autre langage ou nation n’a jamais utilisé ce terme avant ; les hommes ont toujours considéré la richesse comme étant une quantité statique — à saisir, mendier, hériter, partager, piller ou obtenir en guise de faveur. Les Américains furent les premiers à comprendre que la richesse doit être créée. Les mots «faire de l’argent» contiennent l’essence de la moralité humaine.”

    “Pourtant ce sont les mots pour lesquels les Américains ont été dénoncés par les cultures pourries des continents de pillards. Maintenant, le credo des pillards vous a amené à considérer vos plus grands accomplissements comme une marque de honte, votre prospérité comme culpabilité, vos plus grands hommes, les industriels, comme des abuseurs, et vos magnifiques usines comme le produit et la propriété du travail musculaire, le labeur des esclaves sous le fouet, comme les pyramides d’Égypte. La fripouille qui minaude qu’il ne voit pas de différence entre le pouvoir du dollar et le pouvoir du fouet, devrait apprendre la différence sur sa propre peau — comme, je crois, il le fera.”

    “Jusqu’à ce que et à moins que vous ne découvriez que l’argent est la racine de tout bien, vous demandez votre propre destruction. Quand l’argent cesse d’être l’outil avec lequel les hommes traitent entre eux, alors les hommes deviennent les outils des hommes. Le sang, les fouets, les fusils — ou les dollars. Faites votre choix — il n’y en a pas d’autre — et votre temps tire à sa fin.”

  13. Oups: «On croirait lire…»

  14. @Gilois

    En effet, on doit élever le débat pour aller plus loin, j’en conviens. Je ne crois pas qu’il faille éliminer l’argent et le marché mais il faut abolir le capitalisme et surtout les banques centrales qui vont avec.

    Mais en attendant, il faut aussi abolir le salaire minimum!

  15. L’argent papier, métallique et électronique n’est qu’une interface pour équilibrer le mieux possible les partages. Dans le temps de la parité-or, cette interface était plus sincère, mais faut croire que ça tient encore le coup aujourd’hui.

    Quel « Mal » est concerné lorsqu’on parle d’argent ? C’est le besoin de l’individu. Faites l’expérience : achetez-vous un sac d’oranges à 4$, par exemple. Gardez le reçu. Ensuite, allez au dépanneur du coin et prenez pour 4$ de bonbons, par exemple. Puis, à la caisse, payer avec votre sac d’oranges, avec la facture à côté. Le caissier vous dira qu’il n’a PAS BESOIN de ces oranges. Il ne les prendra donc pas et vous devrez payer en argent. Un besoin doit être comblé. Et, les besoins de l’un ne sont pas nécessairement les besoin de l’autre (mis à part les besoins primaires).

    Le tas de besoins qui nous collent à la peau fait que nous nous sommes dotés d’outils, comme l’argent et le troc, pour justement équilibrer le mieux possible les partages entre les individus. Il ne faut donc pas blâmer l’interface (outil), mais bien de travailler sur nos inévitables besoins et de rechercher une plus grande autonomie face au Système et ce qu’il nous donne pour les combler.

  16. Si je vais avec ma femme acheter des oranges et que je la donne à l’epicier, meme sans facture, combien d’apres vous je pourrais ramener de kilos d’orange ? Est-ce que ca sera un echange 1/1 par rapport au poids de celle-ci ou tiendra-t-il compte de la taille de son bonnet de soutien-gorge ?

  17. Je pense plutôt que l’épicier dira que tu es un mongol.

  18. Toi, tu n’as pas vu ma femme !

  19. Ben, si tu es prêt à l’échanger pour 60 kilogrammes d’oranges, je pense que je ne manque pas grand chose ! 😉

  20. euh, je la prete pour 60kg d’orange… tu oublies le discours de l’autre illuminé, apres tu reprends pour preter à quelqu’un d’autre.

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