Les délires réactionnaires d’un certain Arnold S.

Voici ma réponse à ce commentaire d’un certain Arnold S. (pas le gouverneur stéroïdien de la Californie), portant sur le droit à l’avortement. Il dit:

Un peu de rigueur DavidG. Une idéologie ne peut pas se “prononcer”, c’est un non-sens. L’anarcho-pragmatisme est une idéologie inventée par toi. Ce que tu aurais dû écrire est : “Moi, DavidG, militant anarcho-pragmatiste, se prononce en faveur de l’avortement”.

Je le remercie de me donner cette occasion d’apporter une précision importante. Quand je dis ceci:

L’anarcho-pragmatisme se prononce en faveur du droit à l’avortement.

, cela veut dire que le droit à l’avortement fait partie intégrante de l’idéologie anarcho-pragmatiste. Autrement dit, un anarcho-pragmatiste pur et dur se doit d’être en faveur du droit à l’avortement. Je rappelle que cette position en faveur du droit à l’avortement est la même que celle de tous les anarchistes, sauf chez les libertariens, dont les opinions sont très variées, même si la plupart des libertariens sont en faveur du droit de se payer un avortement.

Et même les objectivistes (dont l’idéologie est devenue une dérive impérialiste du libertarianisme) sont en faveur du droit à l’avortement!

En effet, Ayn Rand, la prêtresse de l’objectivisme, disait:

Abortion is a moral right—which should be left to the sole discretion of the woman involved; morally, nothing other than her wish in the matter is to be considered. Who can conceivably have the right to dictate to her what disposition she is to make of the functions of her own body?

Pourtant, c’est difficile de trouver moins à gau-gauche ou moins fémi-fasciste que Ayn Rand!

Pour revenir à ma précision, quand je dis:

Je me prononce en faveur du droit à l’avortement gratuit, sans condition.

, vous pouvez constater que j’emploie le pronom « Je », ce qui signifie qu’il s’agit d’un point de vue personnel qui n’est pas une base idéologique fondamentale de l’anarcho-pragmatiste, et que ce point de vue peut se discuter. Autrement dit, un anarcho-pragmatiste pur et dur pourrait très bien être en désaccord avec moi et se prononcer contre l’avortement gratuit.

Arnold S. dit:

Quant à ta position sur l’avortement, DavidG, je doit constater malheureusement que tu t’écrases devant les fémi-fascistes comme toute la bande d’hommes roses québécois.

Pourtant, beaucoup de lecteurs m’haïssent en raison de mes dénonciations contre le fémi-fascisme culbécois. Je suggère à Arnold S. d’aller voir le blogue de la belette lachinoise et d’aller lui dire exactement la même chose à mon sujet. La réaction sera fort intéressante!

Admettre le “droit à l’avortement”, soit, je peux le concevoir, peut-être, mais demander qu’il soit gratuit??…et sans conditions?? Allooo?? Tu retombes dans les mêmes vieux travers socialistes qui ne jurent que par l’état-providence. Mais qui va payer pour le cr*** d’avortement?? T’es pas écoeuré de payer pour les incompétents, les irresponsables??

Il ne s’agit pas d’une promotion de l’État Providence social-médiocrate mais de constater que lorsque l’État nous vole à ce point, il doit se porter garant du droit à l’avortement, pas de celui de faire des guerres impérialistes ou de faire la répression des crimes imaginaires sans victime! Les drouatistes étatistes devraient faire le ménage dans leur propre cour et dans leur État-Provigo oppressif avant de saccager les programmes sociaux pour détourner l’argent des CONtribuables à leurs propres fins. Qui paye pour les crisses de guerres impérialistes, pour les subventions aux entreprises, pour la répression des crimes imaginaires sans victime, pour le SCRS (un service d’espionnage anti-séparatiste et militariste) à la con, pour le nouveau Câlissée, pour le nouveau stade des Alouettes et pour les voyages du maire-affairiste de l’adéquistan de Culbec Régis « je-me-moi » Labeaume à la con, soi-disant pour « stimuler l’économie du savoir » (sic)? Moi aussi, je suis d’accord avec vous: les CONtribuables devraient être écoeurés de payer pour ces incompétents et ces irresponsables!

C’est vrai qu’il y a trop de couples (pas juste les femmes, les caves masculins qui ne mettent pas de condom pour se vider dans leur vide-poches vivant aussi) irresponsables qui s’engrossent sans réfléchir et qu’il y a trop d’avortements au Culbec mais est-ce que ça vaut la peine, avec toute la bureaucrassie que cela implique, de contrôler à ce point l’avortement légitime et illégitime? Je ne crois pas mais la question est toujours à débattre. Combien y-a-t-il de véritables irresponsables de ce type par année au Culbec? Il y en a trop mais y en a-t-il tant que ça?

Pourquoi une femme ne serait-elle pas capable d’assumer financièrement ses décisions??

Et les caves masculins qui oublient de mettre leur capote quand vient le temps de fourrer leur poupée gonflable vivante pour vider leur poche après trois minutes, eux?

De plus, il ne faut pas oublier que dans une société anarchiste, l’État ne sera plus là pour forcer les CONtribuables à payer pour les irresponsables. Tout mon raisonnement sur la gratuité étatique (et non volontaire) de l’avortement ne s’applique pas dans une société anarchiste.

J’hallucine… DavidG, criss, ça n’a pas de sens cet argument. C’est un argument d’homme-rose, de moumounne, de féministe enragée.

Maudit réactionnaire à la con! En quoi défendre le principe de non-agression pour la mère est-il un argument d’homme rose, de moumoune ou de fémi-fasciste enragée? Les féministes ont tout à fait raison dans ce dossier.

Qu’il aille dire ça au libertarien André Dorais, collaborateur du webzine nagg de Serge Rouleau. Difficile de trouver plus libertarien et anti-fémi-fasciste qu’André Dorais! Voilà son adresse courriel, c’est un renseignement public tiré du site en question: andre.dorais@sympatico.ca

La réalité est celle-ci : Le simple fait de pénétrer une femme, pour l’engrosser, est un acte extatique de violence physique, l’érection elle-même est pure violence (les symboles phalliques sont utilisés partout (re. l’Empire State Building)

En effet, mais cette violence n’est pas une raison valable pour cautionner le fait de forcer une femme à accoucher, ce qui est une agression, puisque cela n’est pas volontaire contrairement à la relation sexuelle.

tu ne t’es jamais demandé pourquoi Ben Laden avait choisi d’attaquer les 2 grands “phallus” américains, les Twins Towers?? )

Dire qu’on me traite de conspirationneux…

l’acte de se coucher devant un homme, pour une femme, de s’ouvrir les jambes et de se laisser pénétrer est forcément un acte de soumission physique. Merde!! La femme a accepté l’aggression par la pénétration sexuelle, elle ne peut pas ensuite revenir sur sa décision en invoquant “violation de son corps et de sa conscience par un autre”.

Aggression et violence ne sont pas (…nécessairement) contre nature, ni malsains. Aggression et violence sont au coeur même de la vie.

Et si elle ne voulait pas se faire engrosser? Pourquoi faire le lien baise=procréation, digne de la doctrine catho-fasciste, à tout prix? En quoi cela justifie l’agression de forcer une femme à accoucher?

Dans le vocabulaire anarchiste et libertarien, une agression ne se produit que lorsqu’il n’y a pas de consentement volontaire. Autrement dit, une relation sexuelle entre deux adultes consentants n’est pas une véritable agression (idem pour les bagarres consentantes au hockey), malgré tout le caractère violent, brutal et animal que cela comporte. Bien sûr, la violence et l’agressivité sont au coeur de la vie et sont mêmes de saines attitudes masculines lorsque cela n’entraîne pas une véritable agression, ce que nient bien sûr les fémi-fascistes qui souhaitent émasculer le masculin. Ceux-ci nient aussi une autre évidence: la plupart des femmes ont des fantasmes de soumission sexuelle brutale (parfois de domination) envers l’homme, mais il ne s’agit pas d’une agression puisqu’il y a consentement volontaire.

La vie est un continuum, qui va de la conception jusqu’à la mort. Il n’y a pas de barrières ou de frontières. Affirmer qu’un foetus de 30 semaines n’est pas un être humain ou encore que “la vie commence après l’accouchement”, relève du plus pur délire fémi-égalitariste le plus absurde. De plus, c’est complètement anti-écologique comme attitude.

Il dévie le débat: il n’a jamais été question de ça dans ce blogue. Cette question peut se discuter.

Le droit d’avorter, donc de disposer du droit absolu de la vie d’autrui, est l’équivalent démocratique égalitariste “cool” et “branché” des années 2000 de ce que fut, pour les romains, le droit de posséder des esclaves, ou, pour le 3è Reich, le droit d’exterminer les Juifs.

C’est selon moi, une régression. Si on accepte la logique de l’avortement, la prochaine étape sera le droit de disposer des handicapés, des malades mentaux, des vieux, des inefficaces…

Je laisse le soin aux lecteurs de commenter ces délires réactionnaires. Une belle rationalisation de bas étage que de comparer un droit aussi fondamental que le droit à l’avortement avec de telles agressions liberticides et dégueulasses commandées par l’État!

Un tel raisonnement machiste n’est pas la solution pour combattre le fémi-fascisme: au contraire, cela fait paraître le mouvement fémi-fasciste encore plus légitime et va le rendre encore plus fort. La solution, c’est de réduire le plus possible la violence étatique pour faire disparaître le fémi-fascisme d’État et, d’un point de vue étatiste, d’espérer que les femmes vont de plus en plus se présenter en politique.

Finalement, tant qu’à faire l’apologie de la violence étatique pour retourner au machisme (ou « masculinisme » pour faire plus politiquement correct et hypocrite), le fémi-fascisme de l’État Culbécois est moins pire!

33 Réponses

  1. David, si je peux me permettre un commentaire: tes articles sont trop longs. Serait-ce possible d’être plus concis car je trouve tes idées intéressantes et tes opinions provoquent de bons débats. Merci!

  2. T’es un tenant du patriarcat. Qui a opprimé autant les hommes — parce qu’il se faisaient imposer des choses par la norme sociale, ou leurs parents qui y croyaient dur comme fer, ou avaient intériorisé ces normes — que les femmes.

    Un anarchiste est censé être un partisan du consensus. Mais ce que tu veux c’est exercer ta dictature. Phallocrate.

    Puisse ta seule blonde être ta main droite (à moins que tu sois gaucher)!

  3. Je vais toujours ben me contenter.

    Quand on est rendu à mettre sur le même pied une femme qui crie parce qu’elle est écoeurée de se faire rabaisser depuis des mois ou des années (expérience vécue!) et un homme qui tue, il y a quelque chose qui ne marche pas!

    Mais ça fait partie de la tactique de manipulation de pousser la femme dans ses derniers retranchements. Ainsi l’homme qui frappe a une justification : la non-perfection de la conjointe. Selon ses critères qui changent à toutes les nanosecondes, évidemment; donc il est impossible de s’ajuster. Désorienter la victime fait partie de la game. Elle doutera de tout. Plus elle essaie de se défendre, plus elle se cale. C’est infernal.

    Ce que Yvon Dallaire ne comprend pas, c’est que l’homme va avoir un comportement passif-agressif pendant des mois : bouderies, «erreurs» dans les commissions, oublis de choses importantes, commentaires désobligeants sur tout, insultes en privé et charme en public (pour être bien sûr de la mettre hors d’elle). Pas facile de raconter ça à un juge tellement c’est graduel, insidieux. Et le tout entremêlé de bouquets de fleurs, pour être bien sûr qu’elle soit mêlée au boutte.

    Et quand madame finit par exploser eh bien c’est «deux violences égales et opposées». Ben je m’excuse mais ce n’est pas comme ça que ça marche avec un pervers manipulateur!

    Ce n’est pas vrai que dans tous les cas il y a une commune mesure entre la violence de l’homme et celle de la femme! Généralement quand une femme essaie de se défendre dans une situation de violence conjugale (qui inclut la violence verbale et psychologique), l’homme lui remet tout en double ou en triple. Alors la seule façon d’avoir un coup de poing au lieu de trois c’est de ne rien dire.

    Mais c’est pas mal dur de ne rien faire quand c’est sur tes enfants qu’il bûche. Quand il les traite d’imbéciles sans arrêt (mon fils est au bac en physique, il a eu une bourse d’excellence, ma fille a 85% de moyenne). On est alors forcée de s’en mêler physiquement. Une excuse de plus pour bûcher.

    Je me suis fait pousser dans les escaliers (bras cassé) parce que j’osais défendre mes enfants de 6 ans et un an contre les coups d’un homme qui ne comprenait pas qu’un enfant pleure quand il a une otite chronique et que ça fait mal. Il croyait qu’on peut être «intrinsèquement mauvais» à 6 ans! Pour pouvoir le quitter sans violence il a fallu que j’assume toutes les dettes et que je ne demande de pension ni pour moi (je n’en voulais pas de toute façon) ni pour les enfants. JE NE LUI AI JAMAIS DEMANDÉ UNE CENNE NOIRE, ANYWAY SON ARGENT EST INFECTÉ! Un de ces hommes qui aiment mieux travailler à temps partiel ou être sur le BS que de faire vivre ses enfants. Il n’a jamais demandé la garde, ni même à les voir. L’agressivité est retombée parce que je l’ai laissé partir sans rien lui demander.

    Ce n’est pas vrai que, quand les femmes divorcent, elles cherchent toutes systématiquement à ruiner leur ex. Ce n’est pas vrai que nous contrôlons les tribunaux, le gouvernement. Et si les hommes étaient plus nombreux dans l’enseignement (une profession sous-payée et méprisée; pourquoi vous pensez qu’ils n’y vont pas?) il y aurait peut-être moins de décrocheurs.

    Ça fait longtemps que certains hommes ont peur des femmes. Qu’ils ne les comprennent pas, les méprisent et les haïssent. Nous sommes, paraît-il, le sexe hypocrite. HA! Chez certains ça va vraiment loin dans la haine et le désir de contrôle. Pas besoin de donner des exemples.

    Les masculinistes mettent le blâme sur la femme, comme faisaient auparavant les violeurs, avec la même logique tordue.

    Ne me croyez pas. Lisez!

  4. Ce n’est pas parce que certaines auteures féministes ont dit des conneries qu’il faut jeter l’ensemble du mouvement à la poubelle.

  5. Wow!

    Ce texte-là, c’est de la bombe.

    Je ne suis pas anarchiste alors y’a quelques petits menus détails qui me chicotent mais en général… 😉

  6. @Lutopium

    J’accepte la critique. Les commentaires de Arnold S. n’ont pas aidé pour ce billet-ci et le premier sur billet sur l’avortement était trop long. Peut-être devrais-je parfois diviser mes billets en deux.

    Mais je ne vais pas faire 3 billets de 10 lignes par jour juste pour entretenir mon blogue…et toi non plus!

    @Noisette

    Quels sont les détails qui te chicotent?

  7. @La Belette Lachinoise

    D’abord, bienvenue et merci de prendre le temps de répondre!

    Je suis droitier et je préfère me crosser et de me payer des courtisanes/masseuses de temps en temps (parfois moins coûteux que de souper au restaurant…avec facture entièrement patriarcale et souvent sans sexe) que de me faire imposer des choses par qui que ce soit! La famille nucléaire (avec le couple stable) est un concept patriarcal de plus en plus dénoncé par les anarchistes comme moi, mais qui fait l’affaire des fémi-fascistes!

    Pouvez-vous adresser votre critique à la bonne personne, i.e. le machiste Arnold S., au lieu de déverser votre fiel fémi-fasciste sur un féministe comme moi? Ça me fait penser au paquet de femmes qui mouillent leur petite culotte quand elles rencontrent un batteur de femmes (fantasme de soumission) ou un pédophile (souvent le pédophile s’excite avec des enfants pendant la journée et c’est bon pour la sexualité de sa conjointe le soir) et qui méprisent les hommes intellectuels.

    Arnold S. est un tenant du patriarcat, pas moi. Rien dans ce blogue ne fait l’apologie du patriarcat, bien au contraire. Aucun fondement! Depuis quand un véritable anarchiste ferait la promotion du patriarcat ou du fémi-fascisme d’État?

    Un anarchiste n’est pas un partisan du con-sans-suce IMPOSÉ PAR L’ÉTAT (pas de problème avec les consensus volontaires): il veut éliminer la VIOLENCE ÉTATIQUE QUI CAUSE DES INJUSTICES comme le fémi-fascisme. C’est vous qui appuyez la violence étatique pour imposer une idéologie fémi-fasciste, pas moi! VOUS ÊTES BEAUCOUP PLUS TOTALITAIRE QUE LES ANARCHISTES! Depuis quand un anarchiste fait la promotion d’un État totalitaire?

    AUCUN ANARCHISTE DIGNE DE CE NOM NE PEUT APPUYER LE FÉMI-FASCISME D’ÉTAT!

    Mais d’aucune façon, il ne faut banaliser la violence faite aux femmes et la placer sur le même pied d’égalité que la violence faite aux hommes. OÙ AI-JE DIT UN TEL TRUC? NULLE PART! La violence faite aux femmes par les hommes est nettement plus dangereuse que le contraire, question de force physique et de plus grande fréquence! Ce n’est pas du fémi-fasciste ni du féminisme de l’affirmer, C’EST UN FAIT. SUR CE POINT, JE SUIS ENTIÈREMENT D’ACCORD AVEC VOUS. Laissons ces délires machistes aux soi-disant masculinistes!

    Ce n’est pas vrai que, quand les femmes divorcent, elles cherchent toutes systématiquement à ruiner leur ex..

    En fait cette réglementation est basé sur le concept étatiste d’inspiration fémi-fasciste d’égalité du partage des finances après le divorce. Malheureusement, pour les femmes, cette réglementation n’a pas eu l’effet escompté puisque que le problème, c’est que cela fait en sorte que ce sont les divorcés pauvres (peu importe le sexe) qui ruinent les divorcés riches (peu importe le sexe). De plus en plus de drogués, d’alcooliques et de joueurs compulsifs masculins s’en servent contre leurs ex-conjointes pour les ruiner. Pourquoi l’État ne cesse pas de se mêler du mariage? Les contrats de mariage pourraient très bien être négociés de gré-à-gré, et notariés s’il le faut!

    Ce n’est pas vrai que nous contrôlons les tribunaux, le gouvernement.

    Pour les tribunaux, ce n’est qu’une question de temps puisque la grande majorité des universitaires en droit sont des femmes, ce qui est une bonne chose. En ce qui concerne le gouvernement, cette bataille féministe n’est pas réglée et il est souhaitable que de plus en plus de femmes se présentent en politique. La présence féminine accrue dans ces secteurs névralgiques fera en sorte de rendre caduque la légitimité de mouvement fémi-fasciste et ce sera une bonne chose.

    Et si les hommes étaient plus nombreux dans l’enseignement (une profession sous-payée et méprisée; pourquoi vous pensez qu’ils n’y vont pas?) il y aurait peut-être moins de décrocheurs.

    Si j’étais une femme, je serais une enseignante. Les femmes sont favorisées à l’embauche! Au moins, vous faites le lien entre le décrochage des garçons et le système scolaire fémi-fasciste, voilà un pas dans la bonne direction!

    En ce qui concerne l’hypocrisie, elle me semble uniformément répartie entre les deux sexes. Je ne suis pas d’accord avec le Doc Maillet sur cette question.

    Dans vos commentaires, vous faites la démonstration claire que vous appuyez la violence étatique pour imposer une idéologie fémi-fasciste dans les relations entre l’État et les citoyens (sauf peut-être dans les écoles où vous semblez mieux comprendre la situation). Belle mentalité!

    Ce n’est pas parce que certaines auteures féministes ont dit des conneries qu’il faut jeter l’ensemble du mouvement à la poubelle.

    Ce n’est pas parce que des hommes sont des batteurs de femmes et que Yvon Dallaire délire qu’il faut mettre tous les hommes dans le même panier. Et je n’ai jamais fait cette généralisation que vous dénoncez. Laissez ça aux machistes soi-disant masculinistes! Ne confondez pas féminisme et fémi-fascisme, c’est très différent!

    Les machistes soi-disant masculinistes jettent le blâme sur les femmes et cela est fort déplorable. Les anarchistes jettent le blâme sur l’État qui est la véritable cause de ce problème.

    Je comprends très bien votre histoire personnelle et je compatis avec vous. Des hommes violents, méchants et irresponsables, il y en a trop, et trop de femmes en souffrent! Mais de grâce, ce n’est pas de ma faute et il ne faudrait pas que tous les hommes en paient le prix!

    Puissiez-vous vous offrir un bon plaisir avec un bon gros vibrateur! La masturbation ne rend pas sourd!

  8. Je suis gâtée mon cher : j’ai un chum ♥ ET une collection de jouets. D’ailleurs les deux vont très bien ensemble!

    Et je ne modèle pas mon discours sur cette vieille plotte aigrie de Lise Payette!

  9. @La Belette Lachinoise

    Je suis gâtée mon cher : j’ai un chum ♥ ET une collection de jouets. D’ailleurs les deux vont très bien ensemble!

    Excellent! C’est un pas dans la bonne direction. On s’entend de mieux en mieux. Désolé pour mon commentaire mais c’était en réaction contre votre histoire de « main droite »

    Les fémi-fascistes prônent la répression sexuelle et ce n’est pas votre cas, tant mieux!

    Et je ne modèle pas mon discours sur cette vieille plotte aigrie de Lise Payette!

    Même moi, je trouve que vous y allez un peu fort, mais Lise Payette comme modèle fémi-fasciste, c’est dur de trouver mieux!

    Vous me rassurez!

  10. Ah, c’est simple.

    Je suis étatiste. Pas tel qu’il est géré présentement, il y a beaucoup trop de pertes et de gaspillage qui font en sorte que les services ne sont pas aussi bons et efficaces qu’ils pourraient l’être.

    J’ai beaucoup de difficulté à m’imaginer ce que serait un monde sans État ou du moins, sans un structure de ce type.

    Je chiâle beaucoup contre l’État-garderie mais dans plusieurs situations, je constate qu’il est nécessaire.

    Mais sinon… 😉

  11. @Noisette

    Je ne prétendrai jamais qu’il faut éliminer l’État immédiatement, l’anarcho-pragmatisme ne prône pas un anarchisme pressé, mais il faudrait le réduire progressivement. Est-ce qu’on s’entend là-dessus?

    Je suis étatiste. Pas tel qu’il est géré présentement, il y a beaucoup trop de pertes et de gaspillage qui font en sorte que les services ne sont pas aussi bons et efficaces qu’ils pourraient l’être.

    En diminuant ces pertes et ces gaspillages, on va déjà dans la bonne direction et on réduit la taille de l’État!

    Par contre, il sera difficile de mieux gérer les choses si le fardeau fiscal ne diminue pas et si on maintient tous ces monopoles d’État.

    J’ai beaucoup de difficulté à m’imaginer ce que serait un monde sans État ou du moins, sans un structure de ce type.

    J’essaierai progressivement de l’expliquer dans ce blogue.

    Je chiâle beaucoup contre l’État-garderie mais dans plusieurs situations, je constate qu’il est nécessaire.

    C’est déjà un pas dans la bonne direction de la réduction de la taille de l’État que d’éliminer une partie de l’État-garderie.

    En quoi l’État est nécessaire?

  12. Salut. Ce n’était pas une critique mais un simple commentaire. Je le répète, tes articles sont intéressants et provoquent des débats. Je suis rarement d’accord avec tes idées mais j’aime bien te lire et questionner mes propres convictions.

    Bonne fin de journée!

  13. @Lutopium

    Merci

    Rarement d’accord avec mes idées…es-tu certain de ça?

  14. Ouf, ta question pourrait se répondre en plusieurs billets. 😉

    Je pense entre autres au système de santé universel et à l’éducation.

    Pour moi, c’est fondamental.

    J’ai hâte de te lire sur ces sujets-là, sur la société anarchiste telle que tu la verrais.

    C’est très flou en ce qui me concerne. Je ne vois pas comment ça pourrait être viable…

  15. @Noisette

    L’anarcho-pragmatisme a pour valeur fondamentale le droit de vivre. Donc, tout comme les anarcho-socialistes, il va favoriser l’accessibilité à des soins de santé et d’instruction (l’éducation doit surtout être fait par les parents et l’école ne devrait pas être obligatoire)

    Par contre, pourrait-on s’entendre sur une désoviétisation de ces services publics, i.e. permettre à des organismes non gouvernementaux ou privés non-subventionnés de s’occuper de l’instruction et de la santé, sans pour autant saccager dans l’immédiat (en fait, cela l’améliorerait fort probablement) la prestation étatique et accessible de ces services?

    Grosso modo, on devrait abolir les monopoles d’État (sauf pour Hydro-Québec qui serait difficile à faire en pratique en ce moment)

    Déjà, ce serait un pas dans la bonne direction de la réduction de la taille de l’État.

  16. Celles que vous appelez fémi-fascistes, il n’y a pratiquement personne qui les écoute, ni qui les lit. Surtout chez les personens plus ou moins centristes. Même moi, qui ai suivi qq cours de socio et sc. po. (j’ai deux bacs et une maîtrise si ça peut vous rassurer sur ma cocologie!!!), j’ai lu très peu de trucs là-dessus. J’étais plus intéressée par les analyses qui semnblaient correspondre à ce que j’avais observé dans la réalité.

    Et ces harpies n’ont pas tellement de crédibilité auprès des femems sensées. Je trouve que vous montez l’existence des extrémistes en épingle et que vous exagérez leur influence sur la société. Crime, Janette Bertrand a quoi? 80 ans? (et un amant de 35 ans à propos). Est-ce que tout les hommes ressemblent à Marc Lépine? Évidemment non. Ça donne quoi d’exagérer comme ça à part de mettre les gens en crisse?

    Crime, selon la méthode employée, on évalue à 30% à 49% la proportion de Québécois analphabètes. Faque les idées compliquées…

  17. « La réalité est celle-ci : Le simple fait de pénétrer une femme, pour l’engrosser, est un acte extatique de violence physique, l’érection elle-même est pure violence (les symboles phalliques sont utilisés partout (re. l’Empire State Building) »

    « l’acte de se coucher devant un homme, pour une femme, de s’ouvrir les jambes et de se laisser pénétrer est forcément un acte de soumission physique. Merde!! La femme a accepté l’aggression par la pénétration sexuelle, elle ne peut pas ensuite revenir sur sa décision en invoquant “violation de son corps et de sa conscience par un autre”. »

    J’hallucine… Vraiment. Et je suis bouche bée.

  18. @La Belette Lachinoise

    Ne vous en faites pas, je savais fort bien que vous êtes intelligente! Pas de doute!

    Quand je parle de fémi-fascisme, je ne parle pas tellement de Jasette Bertrand ou de Lise Paillette (et après tout, ils ont le droit de proférer leur point de vue sans violence étatique, aucun problème avec ça!), je parle surtout d’une idéologie étatiste qui se base sur le concept hypocrite d’égalité substantive, ou autrement dit, de discrimination positive!

    La majorité des fémi-fascistes sont des hommes féminisés.

    En ce qui concerne le cas Marc Lépine, on a vu ce que l’idéologie fémi-fasciste a engendré: un registre des armes à feu ridicule dont le gaspillage est encore plus scandaleux que le scandale des Commandites!

  19. Choco, la deuxième citation est épouvantable et je suis d’accord avec toi. Normal que tu en soies bouche bée!

    Par contre, la première citation a un certain sens: la majorité des femmes ont des fantasmes de soumission violente. Il ne faut nier pas cette réalité, contrairement aux fémi-fascistes.

  20. @ Anarcho : Je ne nie pas, loin de là. Étant une femme, j’en connais quand même un rayon. Reste que je ne vois pas en quoi la pénétration comme tel est un acte violent. Je ne vois pas en quoi l’érection est un acte violent.

    Les fantasmes peuvent l’être, oui. Les relations peuvent l’être, oui. Mais à la base, qu’est-ce qui est violent dans le fait d’avoir une relation sexuelle, ou d’avoir une érection?

    Ça se fait depuis la nuit des temps, que je sache.

    Pour moi, c’est tout simplement moralisateur. Un peu comme l’église qui en faisait un péché. Ni plus ni moins. Non, vraiment, je ne suis pas d’accord.

    L’acte peut être fait avec une douceur extrême, avec une tendresse inouïe… Où la violence n’a pas sa place. Ça, c’est dans le lit que ça se passe, entre les personnes concernées.

  21. @Chocolyane

    Je dois préciser une chose, dans le vocabulaire anarchiste et libertarien, une relation sexuelle entre deux adultes consentants n’est jamais une agression, malgré tout le caractère violent, brutal et animal que cela comporte.

    Je ne nie pas, loin de là. Étant une femme, j’en connais quand même un rayon. Reste que je ne vois pas en quoi la pénétration comme tel est un acte violent. Je ne vois pas en quoi l’érection est un acte violent.

    Les fantasmes peuvent l’être, oui. Les relations peuvent l’être, oui. Mais à la base, qu’est-ce qui est violent dans le fait d’avoir une relation sexuelle, ou d’avoir une érection?

    Ça se fait depuis la nuit des temps, que je sache.

    Pour moi, c’est tout simplement moralisateur. Un peu comme l’église qui en faisait un péché. Ni plus ni moins. Non, vraiment, je ne suis pas d’accord.

    Pourtant, l’érection (le gros pénis) est une marque de supériorité brutale pour plusieurs hommes machistes. Je n’embarque pas dans ce genre de bobards mais cette pensée est fort prévalent: ça pourrait être pire, les fémi-fascistes croient vraiment que l’érection est une agression!

    L’acte peut être fait avec une douceur extrême, avec une tendresse inouïe… Où la violence n’a pas sa place. Ça, c’est dans le lit que ça se passe, entre les personnes concernées.

    Ne me fais pas rêver comme ça! Choco, tu me tortures!

  22. Une marque de supériorité brutale, bon sang!

    Des machos, y’en a partout, mais pas parce qu’ils sont machos qu’ils sont supérieurs, bordel.

    Je persiste et je signe : une relation sexuelle, à la base, n’est pas un signe de violence. Jamais.

    Et mon but n’est pas de torturé, mais de faire la part des choses. Une relation peut être violente et consentie, mais douce aussi. Et dans ce cas, en quoi la pénétration est un signe de violence.

    J’capote (sans mauvais jeu de mot).

  23. (…) de tortureR (…)

    Pardon.

  24. Eh merde. Fuckin’ smileys.

  25. @Chocolyane

    Une marque de supériorité brutale, bon sang!

    Des machos, y’en a partout, mais pas parce qu’ils sont machos qu’ils sont supérieurs, bordel.

    Bien sûr, je suis d’accord avec toi, mais ces machos-là se sentent supérieurs et ça plait aux femmes (mais pas toutes).

    Je persiste et je signe : une relation sexuelle, à la base, n’est pas un signe de violence. Jamais.

    On est d’accord mais ce n’est pas la perception de tout le monde. Les fémi-fascistes trouvent ça tellement violent qu’ils prônent la répression sexuelle pour émasculer le masculin.

    Je sais que ton but n’est pas de me torturer mais tu me fais rêver…

  26. L’école ne devrait pas être obligatoire?

    J’hallucine.

    Le système d’éducation doit être réformé, je suis bien d’accord.

    Mais là, à regarder bien des gens dans notre société, il y en a encore bien peu en proportion qui ont une culture générale assez satisfaisante pour imaginer qu’ils pourraient enseigner efficacement à leurs enfants.

    Et si tu parles de l’autre type d’éducation, en ce qui touche le civisme… Il y a tellement de travail à faire. À regarder la majorité des gens qui trouvent normal de répondre à leur téléphone cellulaire partout sans se soucier de déranger le voisin ou ses convives… Le résultat est déjà assez merdique.

    On me dit que je capote avec ça mais merde, c’est quand même une réalité!

    Bien sûr, si je divague et que je pense à un monde idéal, tout le monde serait parfait, éduqué, cultivé, civilisé et autodidacte. J’appelle ça une utopie.

    Alors dis-moi. Parles-tu du monde rêvé ou du monde possible? 😉

  27. Noisette, tu n’hallucines pas: l’école ne devrait pas être obligatoire. L’école obligatoire est un autre méfait de la violence étatique, c’est un lavage de cerveau étatiste.

    Par contre, l’instruction doit être accessible!

    Bien sûr, je ne te convaincrai pas immédiatement de la légitimité de cette liberté. Mais peut-on s’entendre sur le point suivant: les parents et les enfants devraient au moins avoir le choix de leur école? Pourquoi l’État forcerait tous les parents à laisser leurs enfants subir la propagande étatiste des écoles publiques?

    À suivre le raisonnement de plusieurs gau-gauchistes étatistes, les écoles seraient un monopole d’État. Certes, il est scandaleux de subventionner les écoles privées mais pourquoi ne pas désoviétiser le système d’instruction et de permettre les écoles complètement privées, ainsi que l’école à la maison (homeschooling)?

    Mais là, à regarder bien des gens dans notre société, il y en a encore bien peu en proportion qui ont une culture générale assez satisfaisante pour imaginer qu’ils pourraient enseigner efficacement à leurs enfants.

    Pourquoi ne pas laisser les parents en juger eux-mêmes? Les plus compétents donneront l’école à la maison pour leurs enfants et les autres enverront leurs enfants dans l’école de leur choix.

    Et si tu parles de l’autre type d’éducation, en ce qui touche le civisme… Il y a tellement de travail à faire. À regarder la majorité des gens qui trouvent normal de répondre à leur téléphone cellulaire partout sans se soucier de déranger le voisin ou ses convives… Le résultat est déjà assez merdique.

    Les écoles étatiques ne peuvent rien faire contre cette plaie. C’est au parent d’éduquer leurs enfants. Et si le manque de civisme était causé en partie par la trop grande violence étatique qui écoeure la population?

    Parles-tu du monde rêvé ou du monde possible?

    Ce monde est possible mais il faut y aller progressivement: il faut commencer par reconnaître les méfaits de l’État avant toute chose.

  28. Bien que le système public me tienne beaucoup à coeur, j’ai toujours dit que j’étais pour les écoles privées en autant qu’elles soient effectivement… privées. À 100%. Là-dessus, on est d’accord. C’est un scandale pour moi que les écoles soi-disant privées soient financées en grande partie par l’ensemble des contribuables.

    Pour l’autre point…

    « Pourquoi ne pas laisser les parents en juger eux-mêmes? Les plus compétents donneront l’école à la maison pour leurs enfants et les autres enverront leurs enfants dans l’école de leur choix. »

    Pour la simple et bonne raison que les parents qui ont le moins de jugement vont se croire assez bons pour éduquer eux-mêmes leurs enfants avec une logique du genre : « Tsss, on fera pas comme les autres caves puis on va s’occuper de ça nous autres mêmes. »

    Ensuite, je crois que ça prend des normes en éducation et je vois mal comment on pourrait gérer quelque chose d’aussi éclaté. On a déjà assez de misère à s’arranger avec le système actuel…

    Pour moi, un système boiteux ne justifie pas nécessairement son abolition. Avant de l’abolir, on peut essayer de l’améliorer. Les gens qui prônent la privatisation du système de santé arguent souvent que le privé, ça va être mieux et que ça ne marchera plus tout croche comme c’est là… comme si les problèmes étaient dus au CARACTÈRE public du système.

    Je ne crois pas que le manque de civisme soit provoqué par l’étatisme. Je ne vois pas le rapport.

    Mais on peut toujours en discuter.

  29. @Noisette

    Pour la simple et bonne raison que les parents qui ont le moins de jugement vont se croire assez bons pour éduquer eux-mêmes leurs enfants avec une logique du genre : “Tsss, on fera pas comme les autres caves puis on va s’occuper de ça nous autres mêmes.”

    Je crois que tu fais état d’un événement anecdotique. Va lire ce texte concernant l’école à la maison.

    Partout où cela a été essayé, ce sont surtout des parents d’enfants doués qui ont eu recours à ce genre de service et les résultats sont remarquables et semblables aux enfants doués des écoles privées.

    Ensuite, je crois que ça prend des normes en éducation et je vois mal comment on pourrait gérer quelque chose d’aussi éclaté. On a déjà assez de misère à s’arranger avec le système actuel…

    Pourquoi ne pas mettre en concurrence des normes étatiques et des normes non-étatiques? Ce genre de concurrence forcerait l’école publique à ajuster ses normes pour le mieux. Le principal problème réside dans les monopoles d’État et les monopoles syndicaux (qui fait en sorte que ce ne sont pas les plus compétents qui enseignent!) qui sclérose le système public.

    Pour moi, un système boiteux ne justifie pas nécessairement son abolition. Avant de l’abolir, on peut essayer de l’améliorer.

    Je n’ai jamais proposé l’abolition immédiate du secteur public, ce ne serait pas pragmatique de penser ainsi. Au contraire, je viens justement de proposer une façon de l’améliorer en désoviétisant le système.

    Je ne crois pas que le manque de civisme soit provoqué par l’étatisme. Je ne vois pas le rapport.

    Je n’ai pas de preuve absolue pour cette conjecture mais je te pose une question: comment fait-on pour être solidaire volontairement quand l’État nous force déjà à être solidaire?

  30. Noisette, en ce qui concerne le système de santé, je vais m’inspirer d’un truc que j’ai déjà dit à Louis de UHEC.

    Au mieux, le système de santé canadian est 25e au monde (et je suis généreux!) pour son accessibilité et son universalité, ce qui est quand même pas si mal comme performance mondialement parlant MAIS ÉPOUVANTABLEMENT MÉDIOCRE QUAND ON SE COMPARE À L’EUROPE. Cessons de se péter les bretelles avec des mantras éculés!

    Voici un lien (pour une fois que David Gagnon nous fait part d’une information intéressante) menant à une étude qui compare les systèmes de santé de 29 pays européens et celui du Canada.

    Cliquer pour accéder à ECHCI_2008_Full_Report_final.pdf

    Résultat, le Canada est 23e sur 30 concernant l’accessibilité et l’universalité des soins.

    Voici la liste de pays qui sont meilleurs que le Canada. Lis bien cette liste (dans l’ordre décroissant), répète dans ta tête et sort ta tête des nuages ma chère Noisette!

    1-Autriche
    2-Pays-Bas
    3-France
    4-Suisse
    5-Allemagne
    6-Suède
    7-Norvège
    8-Finlande
    9-Danemark
    10-Belgique
    11-Luxembourg
    12-Estonie
    13-Chypre
    14-Espagne
    15-République Tchèque
    16-Irlande
    17-Royaume-Uni
    18-Italie
    19-Portugal
    20-Malte
    21-Slovénie
    22-Grèce
    23-CANADÂÂÂÂÂÂÂ

    Et ce, malgré le fait ou plutôt grâce au fait que TOUS ces autres pays ont permis au méchant privé de faire concurrence avec le système public.

    Alors, allez vous faire foutre avec votre “plussssse meilleur système de santé au monde”, c’est un gros mensonge!

    Un gros mensonge, c’est quand on fait état du « sous-financement du système public de santé », curieusement de la même façon que les auteurs du rapport Castonguette-Macrotte-Vaine. La même prémisse curieusement partagée par les associations étudiantes et l’IEDM dans le dossier des universités!

    FOUTAISE, IL Y A TROP D’ARGENT DANS LE SYSTÈME DE SANTÉ AU CANADA!

    PLUS TU VAS RAJOUTER DE L’ARGENT, PIRE CELA VA ÊTRE!

    Dans la même étude, le Canada est darnier, hostie, DARNIER, D-A-R-N-I-E-R sur 30 en ce qui concernant la performance des soins (score d’accessibilité par dépenses totales per capita).

    Voici la liste de pays qui sont meilleurs que le Canada. Lis bien cette liste (dans l’ordre décroissant), répète dans ta tête et sort encore ta tête des nuages ma chère Noisette!

    1-Estonie
    2-Autriche
    3-Pays-Bas
    4-Finlande
    5-France
    6-Allemagne
    7-Chypre
    8-Roumanie
    9-Suède
    10-Républque Tchèque
    11-Slovaquie
    12-Danemark
    13-Suisse
    14-Belgique
    15-Espagne
    16-Norvège
    17-Lituanie
    18-Portugal
    19-Slovénie
    20-Malte
    21-Irelande
    22-Italie
    23-Luxembourg
    24-Hongrie
    25-Grèce
    26-Royaume-Uni
    27-Bulgarie
    28-Pologne
    29-Lettonie
    30-CANADÂÂÂÂÂÂÂÂ

    Et ce, malgré le fait ou plutôt grâce au fait que TOUS ces autres pays ont permis au méchant privé de faire concurrence avec le système public.

    Alors, allez vous faire foutre avec votre crisse de “sous-financement”, c’est un autre gros mensonge!

    Il y a trop d’argent, les payeurs des taxes québécois se font littéralemement VOLER et CROSSER par la machine bureaucratique en échange d’un système de santé moins accessible et universel que dans 23 pays européens!

    Ce n’est pas la soviétisation du système de santé qui va régler le problème, oubliez ça tout de suite!

    Voici aussi ce que disent les auteurs de l’étude:

    “Canada, which spends more on healthcare than any country in the index except Norway, Luxembourg and Switzerland, performs very poorly in four of the five matrix disciplines. When the quality of care delivered is compared with the cost of providing that care, Canada falls to the very bottom of the list in terms of value for money.”

  31. Criss, tu t’es donné 😉

    Je ne dis pas qu’il faut mettre plus d’argent dans le système, bien au contraire.

    Je crois simplement qu’il faut le réorganiser. C’est une grosse nuance. 😉

  32. Parfait, on commence à s’entendre! Au moins, tu ne crois pas à cette prémisse populaire étatiste du sous-financement. Mais pour améliorer le système, il va falloir le désoviétiser.

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